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Monter sur ses grands chevaux

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Monter sur ses grands chevaux

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

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Transcription de l’épisode :

Salut à toutes et salut à tous ! J’espère que vous allez bien, que tout se passe bien pour vous. Je suis super contente de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel épisode de podcast de Français Authentique.

Alors, comme chaque semaine, on va voir ensemble une nouvelle expression idiomatique française. La semaine dernière, je te le rappelle, on a vu l’expression « enfoncer le clou », qui veut dire insister, en rajouter une couche ou encore aggraver la situation. Si tu veux en savoir un peu plus sur l’expression, n’hésite pas à aller écouter l’épisode quand tu auras le temps. Aujourd’hui, on va voir l’expression « monter sur ses grands chevaux ».

Mais avant de commencer mes explications, est-ce que tu t’es déjà inscrit ou inscrite au cours gratuit de Johan « 7 règles pour parler français sans bloquer » ? N’hésite pas à aller t’inscrire si tu ne l’as pas encore fait. C’est un cours qui est totalement gratuit et qui est très très facilement accessible et dans lequel tu vas trouver du contenu exclusif, du contenu vraiment de qualité pour ton apprentissage du français. Le lien pour t’inscrire est en description, donc, va cliquer dessus rapidement.

C’est parti avec l’explication de notre expression du jour « monter sur ses grands chevaux ».

Le premier mot, donc, c’est le verbe « monter », ici, dans le sens de prendre place sur ou dans un véhicule, donc, le fait de monter sur la selle du cheval.

Ensuite, on a le mot « sur », qui signifie dessus.

« Grand », qui veut dire ou plutôt qui signifie la taille qui est assez considérable.

Et enfin, « chevaux », c’est le pluriel de cheval. C’est un mammifère, herbivore, de grande taille, avec des sabots et une crinière. Donc, c’est un animal de transport.

Quant au sens de l’expression, à l’origine, au Moyen Âge, pour faire la guerre, on choisissait des chevaux de grande taille. Donc, plus ils étaient grands, plus les chevaliers avaient fière allure. Cela permettait surtout de dominer l’adversaire. Et, donc, monter sur ces grands chevaux signifiait, donc, partir à la guerre avec détermination.

Mais pourquoi cheval au pluriel ? Il y a une deuxième hypothèse. Donc, au XVIe siècle, en Italie, la mode était aux souliers à haut talon, donc, les grands chevaux. Ces chaussures donnaient un air hautain et supérieur aux dames qui les portaient. Donc, en fait, l’expression, ici, elle veut dire, elle signifie « s’emporter en défendant son point de vue », elle veut dire le fait de défendre ses idées de façon agressive, le fait de prendre de grands airs, d’avoir un air supérieur.

Donc, pour que tu puisses comprendre un peu mieux, je vais te donner trois exemples, trois contextes différents.

Premier exemple : « Évite de lui parler des élections présidentielles. Dès qu’on parle de politique, il monte sur ses grands chevaux ». Donc, on voit là qu’on a affaire à une personne qui s’emporte, qui n’arrive pas à prendre du recul lorsque l’on parle de politique et, donc, qui défend en fait ses idées de façon plutôt agressive.

Deuxième exemple : « C’est quelqu’un de très susceptible, il monte sur ses grands chevaux à la moindre remarque ». Idem ici, on comprend que la personne, on ne peut pas vraiment lui parler avec transparence. Il faut prendre des pincettes, entre guillemets, car cette personne est susceptible et monte sur ses grands chevaux, donc, ça veut dire s’emporte, parfois même de façon agressive. Elle peut même prendre un air supérieur lorsqu’on lui fait une remarque.

Et enfin, troisième exemple : « Quand je lui ai fait remarquer son erreur, mon collègue est immédiatement monté sur ses grands chevaux en disant qu’il ne fait jamais d’erreur ». Donc, on voit là que c’est quelqu’un qui a plutôt un air supérieur, qui n’accepte pas qu’on lui fasse des remarques et encore moins qu’on lui dise qu’il a fait des erreurs. Et donc, la personne s’emporte, défend ses idées, défend le fait qu’il n’a pas fait d’erreur et monte sur ses grands chevaux.

On va maintenant passer à un petit exercice de prononciation. Donc, je vais prononcer des mots au singulier puis au pluriel et je te laisserai le temps de répéter après moi.

Cheval – Chevaux

Journal – Journaux

Animal – Animaux

Végétal – Végétaux

Bocal – Bocaux

Mal – Maux

Juste à titre de rappel, ici « maux » s’écrit maux, c’est le pluriel de mal, c’est le fait de ressentir, de se sentir pas bien.

Il y a des exceptions pour certains mots qui ne prennent pas d’autre terminaison pour le pluriel, mais auxquels on rajoute simplement un « s ». Donc, je vais prononcer ces exceptions et je te laisserai le temps de répéter après moi.

Bals

Carnavals

Festivals

Chacals

Récitals

Chorals

Régals

Donc, ces mots se prononcent de la même manière au singulier et au pluriel. La seule différence, c’est qu’au pluriel, on rajoute un « s » à la fin du mot.

Et voilà, le petit exercice de prononciation est terminé. J’ai également terminé les explications de l’expression du jour.

Alors, pense à aller t’inscrire au cours gratuit de Johan « 7 règles pour parler français sans bloquer ». Je te rappelle qu’il est gratuit et qu’il est vraiment très qualitatif, donc, n’hésite pas.

Pour ma part, je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Salut !

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