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Comment ne plus regretter

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

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Transcription de l’épisode :

Salut, chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de « Marchez avec Johan ». Je suis très très heureux que tu me rejoignes aujourd’hui pour cet épisode de développement personnel dans lequel on va parler des regrets, les regrets, ah les regrets. C’est une chose qui, malheureusement, nous touche tous à un moment ou à un autre et on va essayer de voir comment ne plus regretter.

Avant ça, je voudrais t’inviter, si tu n’es pas encore membre, à te renseigner sur l’Académie Français Authentique. C’est la grande communauté de Français Authentique dans laquelle nous avons des contenus, énormément de contenus sur tous les sujets possibles et imaginables. On a du développement personnel, mais pas seulement, on a des sujets liés à la France, à l’apprentissage des langues etc. donc beaucoup beaucoup de contenus et de sujets différents, des fiches SOS qui t’aident à améliorer ton vocabulaire, ta grammaire, ta prononciation, ta conjugaison. Et on a bien sûr des réunions avec nos tuteurs, des ateliers avec nos tuteurs également, donc tu auras l’occasion de parler.

Et les inscriptions sont fermées 90 % de l’année et elles ouvriront le 1er juillet. Donc si tu suis le premier lien dans la description, tu pourras en savoir plus, découvrir tout ce que l’académie fera pour toi, et tu pourras tout simplement rejoindre la liste d’attente pour être informé de l’ouverture des inscriptions. Encore une fois, elles sont fermées 90 % de l’année, les inscriptions, donc ce serait dommage que tu manques ça.

On a du vent encore, aujourd’hui. Je suis allé en forêt. Et là, je vois un gros nuage noir qui arrive. J’espère vraiment que je pourrai terminer cet épisode sans être mouillé, mais on est au bord de la tempête, vraiment. Et tu entends peut-être le vent qui se lève. Quand j’allumais le micro, il y avait très peu de vent, et là, ça se lève vraiment. J’espère que tu m’entendras bien.

Donc aujourd’hui, on va parler, comme je le disais, des regrets. Et dans l’épisode « On a toujours le temps », qui est sorti il y a deux semaines, je te parlais d’un de mes regrets. Je t’expliquais que j’avais peu appelé mon père pendant ces précédentes années. Je l’appelais tous les mois, un mois, un mois et demi. Et quand il est tombé malade, quand il n’allait pas bien, je l’ai appelé tous les jours. Et je t’expliquais que c’est bien une preuve qu’on a toujours le temps, finalement. On a toujours le temps et on arrive à parfois à se convaincre qu’on n’a pas le temps de faire quelque chose alors que ce n’est qu’une question de priorité. Donc je t’expliquais ça. Et si tu veux en savoir plus sur le sujet, je l’ai balayé complètement dans l’épisode de « Marchez avec Johan » : « On a toujours le temps », que tu retrouveras sur le blog de Français Authentique.

Ce que je viens de partager avec toi, ça m’a rempli de regrets. J’ai beaucoup de regrets. Je me disais : « Mais pourquoi je l’ai pas appelé plus souvent avant ? » Et ce type de regret, il est très difficile à porter parce qu’on ne peut pas revenir en arrière. On aimerait tellement le faire, mais c’est évidemment impossible.

Donc je me suis demandé quelle était la possibilité de limiter ces regrets. Comment est-ce que je pouvais faire en sorte de moins regretter, tout simplement, de limiter ces sentiments très très désagréables du regret ?

Et pour ça, je me suis dit que la meilleure chose à faire, c’est de se concentrer au quotidien pour limiter les regrets et je me suis mis une petite phrase en tête, que j’essaie de me répéter à tout bout de champs, c’est qu’aujourd’hui c’est le passé de demain. Alors oui, je sais, ce n’est pas du haut niveau, ce que je suis en train de te dire, c’est tout à fait clair, c’est logique. Tu n’as pas besoin d’écouter un podcast de Marchez avec Johan pour savoir qu’aujourd’hui c’est le futur de demain, mais c’est une chose vraiment, on a beau le savoir, qui est importante à garder en tête en fait.

Donc pour ne pas regretter le futur, il suffit tout simplement de faire ce qu’il faut au présent. C’est évident. C’est évident, mais on l’oublie souvent. On l’oublie souvent alors qu’il suffit de garder en tête qu’il faut être bon au présent parce que dans le futur ce sera le passé. Encore une fois, c’est tout à fait évident, pas besoin du podcast pour savoir ça, mais je pense qu’il faut vraiment qu’on essaie tous ensemble, et moi le premier, d’être très conscient de cette chose-là.

L’idée, c’est pas de tomber dans le piège de l’anxiété et de stresser au présent, de stresser maintenant à cause d’éventuels soucis du futur. L’idée, c’est pas non plus de tellement vivre dans le futur qu’on ne vit pas dans le présent. On parle tout le temps de vivre le moment présent, c’est important. Carpe diem disaient les sages anciens. Il me semble que c’est un poème de Lucrèce, mais je ne suis plus sûr. En tout cas, il faut bien sûr vivre l’instant présent, il faut vivre au présent. L’idée, c’est pas de vivre dans le futur, bien sûr.

Mais l’idée, c’est de choisir de façon consciente et intentionnelle nos actions du présent pour nous assurer qu’elles ne nous causeront aucun regret dans le futur. C’est un peu comme si on avait une check-list, comme un pilote d’avion qui suit cette check-list au décollage ou à l’atterrissage, eh bien nous, c’est pareil, on suit une check-list avant de prendre n’importe quelle décision.

Et on ajoute à cette check-list la phrase suivante : « Est-ce que la décision que je suis sur le point de prendre ou est-ce que l’action que je suis sur le point d’exécuter risque de me causer des regrets dans le futur ? » C’est le seul moment finalement… le présent, c’est le seul moment dans lequel on agit, c’est le seul moment dans lequel on est, c’est le seul moment dans lequel on vit, mais c’est le seul moment dans lequel on a un pouvoir et on a le contrôle. Donc si on veut éviter les regrets plus tard, il faut évidemment faire tout ce qu’il faut maintenant. Et on peut utiliser cette phrase en guise de check-list. Est-ce que je risque de regretter, plus tard ? Et ça s’applique dans tous les domaines.

Je vais te donner un exemple. Une de mes grandes règles personnelles, très grandes règles, c’est de ne jamais me séparer de ma femme en étant fâché. Si par exemple, on se dispute… ça arrive dans tous les couples… si on se dispute et qu’elle va partir faire des courses par exemple, eh bien je vais aller l’embrasser, je vais faire en sorte qu’on ne se quitte pas fâchés, parce que… Encore une fois, je suis pas là pour être noir ou pour voir le futur d’une façon noire, mais je ne pourrai jamais me pardonner d’avoir vu ma femme pour la dernière fois après une dispute.

C’est la même chose avec mes enfants. Si je les gronde le matin avant l’école, parce qu’ils ont fait une bêtise, juste avant l’école, je vais les serrer dans mes bras et les embrasser, parce que je ne veux pas regretter. Et ça, c’est devenu un peu une seconde nature et une grande règle de vie. Mais c’est tellement facile, finalement, de limiter les regrets. Je dis pas de les exclure complètement, puisque je t’ai dit que moi-même j’avais souffert de ça dans le cas de mon papa, mais on peut énormément éviter les regrets.

Un homme ou une femme qui trompe sa femme ou son mari devrait se poser cette question du regret. Est-ce que cette action ne va pas me causer du regret ? Quelqu’un qui boit de l’alcool avant de prendre le volant devrait se poser cette question également. En entreprise, quand on prend des grandes décisions pour son entreprise ou quand on se demande si ça vaut le coup de tricher car une loi nous semble injuste, eh bien on peut se poser la question. OK, ça me semble injuste, OK, je trouve ça tellement injuste que je me dis que je devrais tricher, mais est-ce que je vais pas le regretter. Et ça nous évite de faire des bêtises.

Un autre exemple qui me vient en tête, c’est qu’il y a deux ans, j’ai prêté de l’argent à une personne de confiance et cette personne ne me rembourse pas. Et aujourd’hui, je regrette non pas pour la somme d’argent, mais surtout pour le fait d’avoir été abusé et de me sentir un peu idiot, un peu naïf, d’avoir fait confiance à cette personne. Eh bien j’aurais dû y penser et me dire : « Est-ce que je ne risque pas de regretter cette décision, plus tard ? » Des exemples comme ça, on peut s’en poser des… enfin on peut en trouver des dizaines et des dizaines.

Et bien sûr, ça nous empêchera pas de faire des erreurs, on en fera toujours des erreurs, mais le fait de se poser la question : « Y a-t-il un risque que je regrette cette décision, plus tard ? » eh bien ça permet de limiter les regrets dans le futur, tout simplement. C’est vraiment la grande ambition ici qu’on peut avoir. Si d’aventure, on regrette quelque chose, eh bien il faut le dire honnêtement quand on le peut.

Et c’est ce que je compte faire avec mon papa, je n’ai pas encore eu l’occasion de lui dire que je regrettais de ne pas l’avoir assez appelé avant alors que j’avais le temps, puisque j’ai trouvé le temps de l’appeler tous les jours quand il était malade, mais dans tous les cas, c’est une chose à faire. Quand on a fait une erreur et qu’on regrette, on ne peut pas l’effacer, on ne peut pas revenir en arrière, mais on peut au moins le dire. Et c’est ce que je compte faire.

Donc je vous souhaite bon courage, chers amis. J’espère que cet épisode vous a plu. Et je vous invite vraiment à rejoindre la liste d’attente de l’Académie Français Authentique. C’est le premier lien dans la description. Tu peux déjà aller découvrir ce que l’académie peut faire pour toi et tu pourras décider de nous rejoindre ou pas quand les inscriptions ouvriront le 1er juillet, puisqu’elles sont actuellement fermées, elles seront fermées comme d’habitude 90 % de l’année.

Merci de m’avoir suivi et à très bientôt pour un nouvel épisode de « Marchez avec Johan ». Salut !