27 Août Pourquoi j’ai foi en l’avenir (malgré tout)
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Transcription de l’épisode :
Pourquoi j’ai foi en l’avenir (malgré tout) ?
Salut très chers amis, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Le concept est simple, je marche avec mon petit micro et j’échange avec toi, comme si nous étions ensemble en train de nous promener. Voilà, c’est ça le concept de ce podcast. Et en général, tous les mercredis, on échange sur des sujets qui peuvent être liés au développement personnel pour t’aider à la fois à améliorer ton français, ta compréhension du français, puisque je te parle comme si je m’adressais à un ami natif à côté de moi. Et bien sûr, on cherche à améliorer notre vie tous ensemble.
Et aujourd’hui, je voudrais parler de quelque chose de positif. On va essayer d’être optimiste, on va essayer de faire un épisode un peu lumineux dans ce contexte qui n’est pas toujours lumineux.
Avant ça, je te rappelle, si tu ne l’as pas fait, que tu peux obtenir gratuitement mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress sous la forme de PDF, sous la forme d’un livre digital. Il te suffit pour ça de suivre le premier lien dans la description. Voilà, tout simplement.
Alors, essayons un peu, comme je le disais précédemment, d’être optimiste. C’est important. L’optimisme, surtout dans le contexte actuel en fait, on constate tous, je le constate, tu le constates, on le voit tous, qu’il y a une sorte de morosité ambiante, on dirait, en français, morosité ambiante. Donc, si on dit que quelque chose est ambiant, eh bien, ça veut dire que c’est répandu, comme si c’était dans l’air. Quand on parle de la température ambiante, eh bien, c’est la température de l’air. Donc, on a ce contexte de morosité. Donc, le mot « morosité » veut dire un peu de tristesse, négativité. Quelque chose de morose, c’est quelque chose d’un peu triste, c’est négatif.
Et ce sentiment, on le retrouve beaucoup dans l’actualité par exemple, les actualités anxiogènes. On allume la télévision, on voit qu’il y a de la violence, qu’il y a des catégories qui sont les unes contre les autres, qu’il y a du stress, qu’il y a des événements dans lesquels les hommes politiques se disputent, où les extrêmes, quels qu’ils soient, prennent du pouvoir, où il y a des conflits entre plein de pays, des conflits qui dégénèrent et qui deviennent des guerres, il y a de grandes incertitudes économiques. Quand on regarde un petit peu le taux de chômage dans les pays un peu avancés qui est élevé. On sent le continent européen qui, pendant longtemps, a été une locomotive du monde ; eh bien, il est, à plein d’égards, un peu en déclin. On sent toutes ces choses-là qui arrivent. Beaucoup ont peur de l’IA, de l’intelligence artificielle, qui pourrait, au-delà de ce qu’elle peut apporter, qui pourrait mettre fin à tout un tas de types de métiers.
Et on a un petit peu, tu vois, dans beaucoup de discussions, on a ou certains ont le sentiment que c’était mieux avant. Voilà, ça c’est la chose qui revient souvent. C’était mieux avant. Avant, c’était pas comme ça. Avant, c’était bien. Aujourd’hui, c’est pas bien. On a aussi… alors ça, c’est plus quelque chose que moi je vois, qui est plus personnel, mais qui fait partie de mon écosystème, on a l’économie des créateurs de contenu, comme moi, qui souffre. Moi j’ai plein d’amis qui ont perdu 20 à 30 % de leur vente, de la vente de leurs produits, donc, ils souffrent énormément. Français Authentique souffre aussi. Alors, on n’est heureusement pas dans ces ordres de grandeur, mais on sent bien qu’il y a de plus en plus de difficultés à garder, maintenir l’attention des gens, et à réussir à faire son travail en tant que créateur pour qu’on arrive finalement à aider les gens comme on parvenait à le faire auparavant.
Et tu vois, malgré tout ça, et bien que j’aie parfois partagé dans ce podcast des moments de doute, des moments de manque de sérénité, eh bien, malgré ça, honnêtement, vraiment, je garde l’espoir et j’ai foi en l’avenir. Dans le titre, j’ai marqué « malgré tout » parce que je pense que si tu interroges les gens, la majorité des gens, si tu fais un sondage, tu verras que la majorité, je pense, te dira qu’ils pensent que les 10 prochaines années seront moins bien que les 10 années d’avant. À mon avis, il y a pas de vérité, je l’ai pas vu, ça n’a pas été fait, je pense. En tout cas, c’est mon intuition par rapport à ce que je lis et j’entends.
Et moi, personnellement, j’ai pas envie de voir les choses comme celles-là. Je suis lucide. Tout ce que je viens de te citer le prouve. Je vois bien les choses négatives. Je suis pas… comme on dit parfois en français, on dit « on n’est pas dans le monde des bisounours ». Tu sais, les bisounours, c’était des petites peluches qui vivaient dans un monde merveilleux. Et quand on dit à quelqu’un qu’il vit dans un monde de bisounours, c’est familier, mais c’est pour dire finalement que cette personne n’est pas lucide. Elle voit la vie en rose complètement et elle ne regarde que les aspects positifs sans voir le négatif. Donc, je ne vis pas dans un monde de bisounours. Je sais très bien qu’il y a du négatif et qu’il y en a beaucoup, puisque je viens de faire une mini-liste rapide, mais je garde espoir.
Et déjà, tu vois, au-delà de savoir est-ce raisonnable, est-ce logique de garder espoir ou pas, déjà la première chose que je me dis, c’est que je le dois à mes enfants et je le dois à ma famille, je le dois aux membres de Français Authentique qui me suivent et qui m’écoutent. Parce que si on en vient à se dire : « Hé, tout est perdu, c’était mieux avant. Aujourd’hui, tout dérive, tout dégénère, il y a aucune chance pour que ça s’améliore », OK, dans ce cas on arrête, c’est un peu une mentalité liée au nihilisme, où on dit, « finalement, rien n’a de valeur, rien ne mérite d’être défendu, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue », et on arrête tout en fait. Tu vois, c’est pas… ‘fin, je veux dire, c’est pas raisonnable de vivre comme ça et d’avoir une philosophie comme celle-là.
Et pourtant, si on est sans arrêt à se focaliser sur le négatif et à regarder tout ce qui ne va pas, et uniquement ce qui ne va pas, eh bien, on en vient à cet état d’esprit nihiliste. Donc, je veux être très, très prudent sur le sujet et je dois à ma famille, à mon audience, à mes amis, à tous ceux qui sont dans mon entourage, de ne pas être pessimiste et de garder foi en l’avenir.
Et c’est très lié en fait à ma philosophie globale, au contenu qui m’attire et à une façon de raisonner et de travailler que j’ai depuis des années et des années. Moi, je crois aux petites actions durables. Je parle depuis très très longtemps, depuis 2011, date de la création de Français Authentique, je parle du Kaizen, c’est-à-dire faire des petits efforts au quotidien répétés qui vont créer des petites améliorations. Donc, on cherche pas des améliorations énormes sur le court terme qu’on voit tout de suite, mais on sait qu’en faisant plein de petits efforts, des petites améliorations quotidiennes invisibles, eh bien, on avance dans la bonne direction.
Et ça, tu vois, donc, moi, je l’ai mis en place dans ma vie, aussi bien pour ma santé, mon développement personnel, Français Authentique, pour tout en fait ce que je fais, j’ai cette volonté de suivre le Kaizen. Eh bien ça, ce Kaizen, il est clairement lié à une vision positive de l’avenir, et se dire que les petits efforts que je fais aujourd’hui paieront des dividendes demain. Donc, on peut pas vraiment avoir un esprit Kaizen si on est quelqu’un de négatif, parce qu’on va se dire, « bon ben, à quoi ça sert de faire des petits efforts aujourd’hui, puisque dans tous les cas, tout est perdu ? » Tu vois un peu la différence ? Donc, je pense que ça, ça m’aide, ça, ça m’aide.
J’ai aussi, comme beaucoup d’entre vous, évidemment, vécu beaucoup d’épreuves, que ce soit des épreuves un peu administratives. J’ai eu deux gros soucis d’ordre administratif, on va dire, dans le cadre de Français Authentique, dont une trahison. Et je suis toujours sorti plus fort de ces épreuves. Tu sais, il y a cette fameuse citation, je crois qu’elle est de Nietzsche, je ne suis même pas sûr : « ce qui ne te tue pas te rend plus fort ». Et je suis convaincu que c’est vrai. Je suis convaincu que les épreuves ont tendance à nous renforcer, à moins de nous tuer, à moins qu’elles nous tuent, évidemment. C’est tout le sens de cette citation. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Donc, ça, moi, ça me parle et mon expérience m’a montré que plein plein de choses négatives qui m’étaient arrivées m’ont rendu plus fort.
Donc, dans ce contexte-là, il est évident qu’on peut avoir confiance en l’avenir, parce qu’on sait que l’avenir va nous apporter des épreuves. Tu vois, je t’ai parlé de ça, mais il y a eu plein d’autres choses. Il y a eu le décès de mon père, etc. ‘fin, des événements qui ne sont pas tous de l’ordre de l’administratif ou de l’ordre de l’entreprise, de Français Authentique. On a tous dans nos vies des choses négatives, voire terribles, qui nous arrivent. Et pourtant, on peut révéler le meilleur en nous quand on passe par ces épreuves. Donc, c’est bien la preuve qu’il faut, à mon sens, avoir foi en l’avenir.
Et bien sûr, je pense que là, on touche à quelque chose d’un peu plus élevé, d’un peu plus haut, mais ma foi, ma nouvelle foi, ‘fin, qui n’est plus si nouvelle que ça parce que ça fait maintenant quelques années que j’en parle, mais ma foi chrétienne m’ancre dans quelque chose de plus grand. Et je pense que ça aide aussi… on parle des évangiles en parlant de la bonne nouvelle. Donc, c’est quelque chose qui, en soi, apporte aussi un certain optimisme dans la vie.
Donc, tu vois, j’essaie, quand je parle de foi en l’avenir et d’optimisme, de le faire d’une manière globale et spirituelle, mais aussi d’une manière pratique. Et je pense clairement que l’optimisme, c’est à la fois un choix et une habitude. Il faut, à mon avis, décider d’être optimiste. Il faut se dire, « non, moi je refuse le pessimisme, je refuse de me dire que tout ira mal, que ça va mal se passer ». Donc, ça, c’est le côté choix. Et pour l’habitude, on peut mettre en place un certain nombre de piliers dans nos vies, via la lecture.
Moi, j’essaie de suivre des penseurs qui, d’une manière ou d’une autre, ont de l’optimisme en eux. J’ai écouté, pas plus tard que ce week-end, Jim Rohn, dont j’en parle très très souvent parce que j’adore, je peux l’écouter pendant des heures, écouter des dizaines de fois la même chose. Mais dans une de ses conférences, il explique qu’en fait la période dans laquelle on vit, elle est compliquée. Et on se demande comment ça va évoluer, etc. Mais il disait ça il y a plus de 30 ans en fait. Donc, tu vois, déjà il y a 30 ans, les gens se disaient, « c’était mieux avant, on a peur de l’avenir, qu’est-ce que l’avenir nous réserve ? »
Et en fait, les 30 dernières années, je pense, ont été beaucoup plus heureuses et beaucoup plus développées que les 30 années précédentes. Et il suffit de regarder les grandes dates de l’histoire. Moi j’ai coutume de dire, « je préfère être né en 1982 qu’en 1882 ». Je pense qu’il vaut mieux naître en 2082 qu’en 1982. Donc, je garde quand même cette philosophie et cette foi en l’amélioration continue des choses. Encore une fois, c’est un choix personnel et il y a rien de 100 % tangible. On ne sait pas si les 50 prochaines années seront plus belles que les 50 dernières. Toujours est-il qu’un des piliers pour faire en sorte que l’optimisme soit une habitude, c’est de suivre un certain nombre de penseurs.
Je lis… Alors, je te parlais de John Wooden qui est beaucoup dans cette mouvance-là, qui essayait d’être positif et, donc, qui aussi avait ce côté optimiste lié à la foi et à ses actions quotidiennes, mais il y en a plein d’autres. Donc, ça c’est une première chose, suivre les grands penseurs, suivre… je ne vais pas revenir dessus, mais sa foi personnelle. Je pense… j’ai… il y a beaucoup d’amis qui nous suivent qui sont musulmans, et je pense que dans l’islam il y a aussi des choses qui peuvent rattacher à un certain optimisme sur le long terme, long terme signifiant ici, puisqu’on parle des religions, de l’éternité. Donc, quelles que soient en fait nos croyances, je pense qu’on peut se rattacher à une vision optimiste de l’avenir.
Un de mes piliers, pour moi, c’est ma famille en fait. J’essaie, quand je pense à mon papa, par exemple, qui est décédé il y a maintenant 2 ans, un peu plus de 2 ans, j’essaie de me souvenir des moments joyeux, des moments heureux, comme je le fais avec mes enfants. Je vois que le temps passe vite, qu’ils grandissent vite, mais je retiens les moments heureux, les sourires de mon fils Raphaël, par exemple, le petit dernier, et je me base sur l’amour qu’ils me donnent, que je leur donne, et qui ne peut que nous rendre optimistes.
Et en tant que père de famille, c’est vrai que j’aurais pu l’aborder avant, je pense qu’on est un peu poussé à être optimiste, parce que à quoi bon faire des enfants si on est pessimiste et qu’on pense que le monde dans lequel ils vont grandir ne sera pas bon ? Ça n’a pas de sens. Donc, le fait d’être parent, c’est aussi une preuve d’optimisme ou d’insouciance pour certains. Mais en tout cas, pour ceux qui réfléchissent et qui se posent des questions, il y a ce côté… voilà, je suis optimiste parce que j’ai fait des enfants et je pense que le monde dans lequel ils vivront plus tard sera un monde meilleur ou en tout cas un monde qui ne sera pas détruit, comme certains veulent le penser.
Ce qui m’aide beaucoup aussi, personnellement, pour les aspects optimisme et tout ce qui peut être lié à mon habitude d’être optimiste, c’est les échanges avec les membres de Français Authentique, et en particulier les membres de l‘Académie Français Authentique, avec lesquels j’échange souvent. Lire les commentaires positifs également dans le cadre de l’académie ou des contenus de Français Authentique, ça c’est quelque chose qui aide à être optimiste et qui apporte une certaine joie également.
Les opportunités aussi liées à la technologie et à la science. Je prenais l’exemple de l’intelligence artificielle tout à l’heure. Oui, elle fait peur parce qu’à certains égards, elle va remplacer un certain nombre de personnes dans leurs métiers, etc. mais elle va aussi apporter un certain nombre d’améliorations de nos vies et d’avancées médicales par exemple. Donc, on peut aussi être optimiste sur les aspects liés à la science, à la technologie, aux évolutions, etc.
Et encore une fois, je t’invite vraiment à faire de l’optimisme une habitude et de faire de la joie une discipline quotidienne. On avait parlé de ça dans un podcast de Français Authentique il y a quelques temps déjà, mais on peut se dire : « Moi, je suis joyeux en fait, c’est un comportement par défaut. Je suis comme ça, je suis joyeux. Et si un matin, je me lève et je ne suis pas de super bonne humeur par exemple, eh bien je vais me pousser à être de bonne humeur, je vais me forcer à être de bonne humeur, ou je vais en tout cas déclencher la bonne humeur ». Voilà, ça c’est quelque chose, à mon sens, qui est super important et qui devrait tous nous animer d’une manière ou d’une autre.
Donc, voilà, je t’invite vraiment à réfléchir sur le sujet. C’est un sujet profond. Tu n’es bien sûr pas obligé d’être d’accord avec moi, c’est clair et net. Mais je t’invite à te poser la question est-ce que, toi, tu te définirais comme étant quelqu’un d’optimiste de nature ? Personnellement, j’ai foi non pas en ce monde tel qu’il est, partout, toujours, mais en ce qu’il peut devenir ou dans ce qu’il pourrait être si, voilà, certaines personnes changeaient de comportement. Donc, tu vois, on peut aussi se dire, « c’est pas parce qu’on est optimiste, en tout cas, qu’on considère que tout est parfait ».
Et j’aimerais bien sûr lire en commentaire ou par e-mail. Tu peux m’écrire à [email protected] pour partager ton avis. J’aimerais que tu me dises qu’est-ce qui te donne foi en l’avenir. Je t’ai donné mes raisons ou un certain nombre de mes raisons et j’adorerais lire les tiennes.
Merci de m’avoir suivi aujourd’hui. N’oublie pas de suivre le premier lien dans la description pour télécharger gratuitement ta version PDF de 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Merci d’avoir passé ce moment avec moi aujourd’hui, et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !