Persévérant, mais pas têtu

 

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Transcription de l’épisode :

Salut, très cher ami ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez avec Johan.

Avant de commencer, petite demande, petite… oui, voilà, je te demande un service. On va parler développement personnel, on va parler persévérance aujourd’hui. J’aimerais, si tu ne l’as pas encore fait, que tu ailles sur la plateforme de podcast que tu utilises ou sur l’application mobile gratuite de Français Authentique et que tu laisses 5 étoiles pour nous remercier du travail effectué pour toi, si tu le souhaites hein. Bien sûr, si tu n’aimes pas, ne te force pas, vraiment. Mais si tu as vraiment 30 secondes, 1 minute, fais-le, parce que ça aide beaucoup Français Authentique. Merci pour ça.

Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui me tient à cœur, j’en ai beaucoup beaucoup parlé dans le cadre de Français Authentique, c’est la persévérance. La persévérance, c’est tout simplement le fait de se définir un objectif et de ne pas abandonner. Persévérer, c’est continuer, ne pas abandonner. Même si ce qu’on cherche à faire ne fonctionne pas, eh bien on continue, on n’abandonne pas. Le contraire de persévérer, ce serait « abandonner ».

Et il y a cette idée un petit peu cachée qu’on peut tous tout réussir. C’est très ancré dans les livres de développement personnel. On en parle beaucoup dans le développement personnel, notamment dans les livres américains, puisqu’il y a vraiment cette pensée que tout est possible, il y a le rêve américain, donc c’est une philosophie qui me parle.

J’aime cette vision de persévérance, de se dire : « Allez, si ça fonctionne pas, c’est pas grave. Il faut faire autre chose, il faut tester autre chose, il faut évoluer, il faut continuer de travailler, mais il ne faut pas abandonner ». J’aime cette vision.

Et Jim Rohn, il prend l’exemple… donc le célèbre conférencier et écrivain américain dont je parle souvent, parce que Jim Rohn il m’accompagne dans toutes les étapes de ma vie, je réécoute encore et encore ses conférences. Je vais les écouter, je vais écouter quatre, cinq, six, sept heures de Jim Rohn. Ensuite, je vais laisser de côté pendant quelques mois et je vais toujours y revenir. Donc c’est pour ça que je le cite souvent, parce qu’il m’accompagne en permanence dans ma vie.

Et lui, il prenait l’exemple de la fourmi. Il dit : « Une fourmi, elle continue soit à faire quelque chose ». Si par exemple, tu la bloques… S’il y a une fourmi qui avance, tu la bloques avec ton pied ou avec un objet, eh bien la fourmi va essayer de contourner, elle va essayer de trouver un autre moyen de passer jusqu’à la mort ou jusqu’à ce qu’elle réussisse. Donc il prend cet exemple de la fourmi pour montrer à quel point cela peut représenter un exemple de persévérance.

Et encore une fois, j’aime le fond de cette vision et je l’applique dans ma vie, que ce soit dans mon développement personnel. Tu vois, je me dis : « Allez, j’ai 40 ans, oui, mais je peux me fixer n’importe quel objectif physique ». Si je reprends la course à pied, je vais me fixer un temps et je ne vais pas mettre de limite liée à l’âge. Je vais dire : « Je peux réussir à courir à cette vitesse-là ». Je vais pas me fixer de limite d’apprentissage. Je ne vais pas me dire : « C’est impossible d’apprendre je sais pas le chinois, l’arabe, le japonais ». Je ne me dirai pas ça. Je me dirai : « Si tu as envie et si tu veux t’y mettre, si tu mets les chances de ton côté, tu peux le faire, tu peux apprendre n’importe quelle langue ».

Quand j’ai créé Français Authentique, j’ai persévéré. Évidemment, au début, tu publies des contenus, tu fais des choses et il y a cinq personnes qui regardent, mais j’ai persévéré, j’ai continué, j’ai travaillé, j’ai avancé, je n’ai pas abandonné. Et encore aujourd’hui, on persévère dans tous nos projets.

Dans mon rôle de consommateur, je persévère et je n’abandonne pas. J’ai eu plusieurs situations récentes, deux situations pendant lesquelles quelqu’un qui devait me fournir un service ne me l’a pas fourni correctement. Et en fait, ces services, en général, ils comptent sur toi pour abandonner. Ils se disent : « Bon ben c’est pas grave, il a raison hein, mais on va le laisser, il finira par abandonner, on ne va pas lui donner ce qu’il mérite ». Et moi, je persévère, je n’abandonne pas.

Et je trouve vraiment que cette philosophie elle est top si on agit évidemment, parce que si on se fixe des objectifs, qu’on persévère, ‘fin qu’on n’abandonne pas mais qu’on n’agit pas, évidemment ça va pas vraiment fonctionner, donc il faut persévérer, agir. Et ça permet d’obtenir de très très beaux résultats.

Mais attention, parce que se dire « moi, je continue le travail jusqu’à la réussite, jusqu’à ce que ça marche, quoi qu’il arrive », ça peut aussi… c’est poussé à l’extrême… être négatif, parce qu’à un moment donné, si quelque chose ne marche pas, si on n’arrive pas à quelque chose, à faire quelque chose ou à obtenir un résultat, il faut savoir dire stop, il faut savoir se dire : « Bon, j’ai persévéré, j’ai fait ce qu’il fallait, mais vraisemblablement, ce n’est pas possible pour moi d’atteindre ce résultat ».

Et là, on est vraiment dans la frontière entre la persévérance, donc le fait de ne pas abandonner, et l’entêtement. Être motivé et persévérant, tout faire pour réussir, c’est bien ; s’entêter en disant « moi, je vais réussir quoi qu’il arrive », non. Je pense vraiment qu’il y a une limite. Et en fait, ça concerne toutes les choses. Un excès de n’importe quoi est mauvais, mais un excès de persévérance est mauvais aussi. C’est de l’entêtement et c’est mauvais pour toi, parce que ça donne du stress, c’est contreproductif, ça nous fait perdre notre confiance en nous et c’est pas souhaitable. Il y a toujours un prix à payer. Et au bout d’un moment, si le prix à payer pour réussir quelque chose, c’est d’y laisser sa santé ou sa famille ou autre, il vaut mieux avoir l’humilité d’abandonner en fait.

Et dans l’exemple que je prenais juste avant sur la consommation, avec les deux fournisseurs qui finalement m’avaient fait trop payer par rapport à ce qu’ils m’avaient donné, pour le premier, ça a marché. J’ai persévéré. J’ai bien senti qu’eux ils voulaient que je me lasse et que je finisse par abandonner, mais non, je les ai appelés, j’ai dit : « Non, vous me devez ça, ça, ça ». Donc j’ai réussi à avoir ce que je voulais.

Mais pour le deuxième, j’ai persévéré pendant quelques semaines, et après, je me suis dit : « Bon, quel est le prix à payer finalement ? Est-ce que j’ai envie de… même si j’ai raison, est-ce que j’ai envie que ça dure indéfiniment ? Quel est le coût que j’ai payé ? » Et j’ai finalement décidé tout simplement d’abandonner. Donc tu vois, il y a vraiment une limite à trouver.

C’est pareil pour le jogging. Si j’arrive, je me dis : « Je vais reprendre le jogging, je veux atteindre ce temps-là et que je m’aperçois après un mois ou deux mois, je sais pas, que c’est impossible, mon objectif était trop ambitieux », eh ben j’abandonnerai. C’est pas grave, parce que je ne veux pas m’entêter et risquer de me blesser ou d’être contreproductif. Si un projet Français Authentique n’est pas à la hauteur, eh bien c’est pareil, j’aurais pas de souci à l’arrêter.

Donc encore une fois, je vois ça comme… Pour moi, le mot clé ici, c’est « humilité », c’est-à-dire il faut vraiment trouver l’équilibre entre je vais continuer, je n’abandonne pas trop vite, parce que sinon la vie n’est plus très intéressante. Si on ne se fixe que des objectifs faciles et qu’à la moindre difficulté on abandonne, évidemment, c’est pas intéressant. Par contre, j’ai vraiment vraiment envie de faire attention à ne pas tomber dans l’extrême inverse qui serait de persévérer à tout prix, de ne jamais abandonner et de finalement me retrouver à poursuivre un objectif impossible, à m’user la santé et à être complètement têtu et entêté. Parfois il faut avoir l’humilité de dire « je ne réussirai pas cet objectif ».

On peut analyser les raisons. C’est jamais un échec parce qu’on peut apprendre des choses qu’on n’a pas réussi à accomplir. Donc on peut analyser les raisons, on peut modifier un peu l’objectif. On apprend dans tous les cas. Je sais plus qui a dit : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends ». Eh bien voilà, on peut apprendre des choses qu’on n’a pas réussi à ne pas obtenir, à acquérir, mais il faut avoir l’humilité de dire « stop » à un moment donné.

J’espère que ça t’a plu. Si c’est le cas, n’oublie pas d’aller laisser 5 étoiles sur la plateforme de podcast que tu utilises. On va continuer de te proposer plein de contenus en français authentique. Merci de ta confiance. À très bientôt ! Salut !