Paroles contre actes (pourquoi vous échouez)

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Transcription de la vidéo :

Salut, merci de me rejoindre pour cette nouvelle vidéo. Aujourd’hui, on ne va pas dire que je vais être négatif, parce que je n’aime pas ça, je n’aime pas être négatif et je suis un adepte de la philosophie stoïque dont j’ai beaucoup parlé en 2018. Dans le stoïcisme, on dit que ça ne sert à rien de se faire du souci ou de s’agacer au niveau de choses qu’on ne peut pas changer. Ce qu’on ne peut pas changer, il faut l’accepter tout simplement, ça ne sert à rien de s’agacer ou d’avoir des émotions négatives à ce sujet-là.

Mais, il y a quand même un sujet que je trouve un petit peu agaçant en général et je vais essayer de l’exprimer de la meilleure des façons aujourd’hui parce que c’est un sujet de développement personnel : c’est le manque d’action de beaucoup de monde. Le manque d’action, le fait de ne pas agir, le manque d’actes. Un acte, c’est une action. Quelqu’un qui n’a pas d’acte, qui ne fait pas d’acte, c’est quelqu’un qui n’agit pas. Et beaucoup de gens disent vouloir des choses, mais n’agissent pas ; beaucoup de gens parlent, mais n’agissent pas et pour ne pas agir, en général, ils trouvent des excuses. C’est pour ça que cette vidéo, je l’ai intitulée “Paroles contre actes”. Tout le monde parle, beaucoup de monde parle, beaucoup de monde dit vouloir des choses, mais peu de gens agissent, peu de gens mettent des actes vraiment en exécution. Et pour se donner bonne conscience et pour ne pas être tristes, les gens trouvent des excuses.

J’ai quelques exemples, je me suis noté trois exemples, mais il y en a plein d’autres. Le premier, c’est : depuis que je suis sorti de l’école (j’ai fait une école d’ingénieur), j’entendais tous mes collègues dire : « Moi, j’aimerais aller à l’étranger ; j’aimerais avoir une expérience à l’étranger ; j’aimerais travailler dans un pays étranger ; j’aimerais, quand j’aurais fini mes études, travailler à l’étranger. » C’est quelque chose que tout le monde disait. La parole était là. Dans les faits, quasiment personne ne le faisait et les gens ne disaient pas : « Ah, j’aimerais aller à l’étranger, mais je n’agis pas, je ne le fais pas parce que je n’ai pas le courage. » Non, ce serait avouer une faiblesse. Mais les gens disaient : « Hum, j’aimerais aller à l’étranger, mais je ne peux pas parce que ma copine travaille ici. » ou : « parce que je ne parle pas la langue du pays dans lequel je peux aller. » ou : « … parce qu’il n’y a pas d’opportunités, je ne trouve pas d’endroits où aller. » ou : « … parce que je n’ai pas les moyens. » Et la traduction de tout ça, pour moi, c’est que les gens ont peur. Ils disent vouloir aller à l’étranger, mais ils ont peur, donc ils trouvent des excuses.

Un autre exemple (de ma vie), je parle toujours d’exemples liés à ma vie parce que c’est ce que je connais, c’est : j’aimerais créer une entreprise. Ça, je l’entends tout le temps, surtout quand j’explique ce que je fais, comment j’ai créé Français Authentique, pourquoi. On me dit : « Ah, j’aimerais créer une entreprise. Hum, je vais créer une entreprise. », mais les gens ne le font pas ; beaucoup de gens – bien sûr, je ne suis pas le seul au monde – ne le font pas. Et la raison pour laquelle les gens ne le font pas, c’est qu’ils ont peur, mais ils ne disent pas : « Je ne crée pas d’entreprise parce que j’ai peur. » Ils disent : « Je ne crée pas d’entreprise parce que je n’ai pas les moyens. Je ne crée pas d’entreprise parce que c’est risqué. Je ne crée pas d’entreprise parce que je n’ai pas d’idées. Je ne crée pas d’entreprise parce que tout a été dit. Je ne crée pas d’entreprise parce que le sujet que je voulais aborder, eh bien, quelqu’un l’a déjà mis en place. »  Tout ça, ce sont des excuses. Pas besoin de ressources aujourd’hui pour créer une entreprise sur Internet et aider des milliers de gens, pas besoin de penser : « Hum, beaucoup de monde raconte déjà ça. », chacun peut apporter quelque chose. C’est une excuse, les gens ont peur et c’est légitime.

Un autre exemple assez récent, j’en avais parlé dans un podcast. C’est que j’organise le sommet Français Authentique à Luxembourg ville et ce sommet, c’était sur candidature. J’ai dit aux gens : « Ça va se passer tel jour, à telle date ; on va parler de ça et ça coûtera tant d’euros. » Tout était clair au début. J’ai dit aux gens : « Par contre, je ne vais en choisir qu’un certain nombre et il faudra poser candidature. » C’est moi qui vais choisir. J’ai eu plein de candidatures, plus de trente candidatures sérieuses – il y avait des candidatures pas sérieuses, mais j’ai eu plus de trente candidatures de gens sérieux qui avaient compris où c’était, quand c’était, quel prix c’était et ce dont on allait parler. C’était les paroles ; les paroles, c’était : « Je pose candidature, je veux venir. » Au moment de réserver et de vraiment s’engager, d’agir, d’arrêter de parler et d’agir, eh bien, les plus de 30 sont devenus à peu près 5.

Donc, encore une fois, les gens ne me disaient pas : « Ah, finalement, j’ai changé d’avis. » ou : « Finalement, j’ai peur de venir à Luxembourg ville. », mais les gens disaient : « J’ai un autre rendez-vous. C’est trop tôt dans l’année. Mi-janvier, c’est trop tôt. Je dois prendre le train, c’est trop loin. » Des excuses pour ne pas dire : « J’ai peur d’investir dans mon développement et de me rendre à Luxembourg ville pour parler français avec des gens. » Tout ça, ce n’est pas grave, ce n’est vraiment pas grave, mais il ne faut pas se convaincre du fait qu’il y a des choses qui nous empêchent de faire les choses. Les gens me disent : « Je viendrai au prochain sommet. » Mais non, ce n’est pas vrai, tu ne viendras pas parce que tu as eu peur cette fois, tu as trouvé une excuse, ce sera pareil la fois prochaine.

J’ai pris trois exemples un peu globaux, mais il y en a des dizaines et des dizaines et des dizaines et le point commun entre tout ça, c’est qu’il y a une parole : je veux participer au sommet, je veux créer une entreprise, je veux travailler à l’étranger. Il y a un « je veux ». Derrière, il n’y a pas d’acte. « Je ne vais pas à l’étranger, je ne crée pas d’entreprise, je ne vais pas au sommet. » Il y a des paroles, mais il n’y a pas d’actes. Et ces actes, à chaque fois, sont expliqués par des excuses.

Ça touche tout le monde, ce n’est pas quelque chose de spécifique à deux ou trois personnes, ça touche tout le monde et ça touche tous les sujets : ça touche l’apprentissage du français, ça touche le sport, l’exercice, la nutrition. Les gens qui mangent mal, ils ne disent pas : « Hum, je mange mal parce que je n’ai pas de volonté. » Ou ils ne disent pas : « Je ne fais pas de sport parce que je n’ai pas de motivation. » pour la plupart. Ils disent : « Je ne fais pas de sport parce que je n’ai pas le temps. », par exemple. Donc, ça touche tout le monde, ça touche tous les sujets et vraiment, pour résoudre ça, il faut se focaliser sur le fait, j’ai insisté dessus, que tout ça ce ne sont que des excuses.

Quand tu arrives à comprendre ça, quand tu arrives à te convaincre de ça, eh bien, tu as tout gagné. J’avais fait une vidéo sur Philippe Croizon qui est une personne qui a perdu ses quatre membres, les deux bras et les deux jambes, dans un accident électrique. Cette personne a réussi, au fil du temps, à traverser la Manche à la nage avec évidemment des prothèses, mais cette personne avait toutes les excuses du monde pour ne rien faire et pourtant, elle a agi et elle a réussi des belles choses. Il y a d’autres exemples. Tapez sur Google « Guy Amalfitano » qui est quelqu’un qui a couru un marathon avec les béquilles. Aaron Fotheringham qui est une personne qui a fait du fauteuil roulant, mais à un niveau très élevé et qui a fait des figures. Ou alors Eric V. Mahyer qui, lui, a gravi une très grande montagne alors qu’il est aveugle. Vous voyez, ces personnes avaient des excuses, elles avaient toutes les raisons de ne rien faire, toutes les raisons de trouver des excuses. Pourtant, elles ont agi.

Donc, ce que je te propose de faire : réalise que tu as beaucoup de paroles, réalise qu’il te manque souvent des actes et comprends que souvent, ces actes, tu ne les exécutes pas parce que tu as peur et que tu te trouves des excuses. Dis-toi que c’est OK, que ça touche tout le monde. J’ai eu peur quand j’ai déménagé à l’étranger en Autriche sans parler la langue avec très peu de ressources, j’ai eu peur quand j’ai monté Français Authentique ; j’ai eu peur quand j’ai pris des places pour des séminaires type le sommet Français Authentique. C’est normal d’avoir peur, mais il faut tout de suite se dire : « Je ne cherche pas d’excuses, je fais en sorte de me focaliser sur mon objectif et je pense à ces modèles, (aux personnes que j’ai citées) qui ont des vrais problèmes et qui, eux, ne trouvent pas d’excuses. » Ça marchera pour ton apprentissage du français, pour ta nutrition, pour le fait de faire de l’exercice. Arrête de parler et agis, s’il te plaît.

J’espère que ça t’aura motivé. Si c’est le cas et que t’es motivé, mets un pouce en l’air et dis-moi en commentaire quel sera ton gros projet, quelle sera la chose qui fera que tu vas enfin agir et arrêter de trouver des excuses et puis, abonne-toi à la chaîne si tu veux d’autres vidéos de développement personnel ou tout simplement si tu veux apprendre à parler français en prenant du plaisir.

Merci de m’avoir suivi. A très bientôt !