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Ma vision du rôle d’un père de famille

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Transcription de la vidéo :

Salut à tous, merci de me rejoindre pour cette nouvelle vidéo et merci à Rachida qui m’a suggéré ce sujet, qui m’a demandé de parler de mon rôle de père de famille, de ma vision du rôle d’un père de famille. Elle m’a parlé de ça sur Facebook et j’ai trouvé intéressant d’aborder le sujet aujourd’hui. Mais avant ça, quelques mises en garde.

Premièrement, c’est uniquement mon avis, ma vision, donc, je ne vous demande pas de la partager ou je n’essaye de forcer personne ; c’est juste un avis personnel et c’est un avis qui peut évoluer. Donc, il se peut que si jamais je devais traiter ce sujet dans six mois ou un an, il se peut très bien que j’aie une autre opinion ou je modifie certaines choses que je vous ai racontées aujourd’hui. Donc, ça, c’est les deux points que je voulais clarifier avant de commencer.

Et il faut que vous sachiez également, pour ceux qui ne me connaissent pas trop – pour les autres, vous le savez, j’en ai parlé dans mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress qui est par ici, qui existe en papier, PDF, MP3, etc. J’en ai beaucoup parlé dans ce livre : ma famille, ça fait partie de mes priorités. J’ai trois grandes priorités : mon développement personnel (le fait d’apprendre au quotidien, de m’améliorer au quotidien, n°1). N°2 : ma famille (le fait d’être un père de famille ; j’ai deux enfants. Emma a six ans, Tom quatre ans et demi ; ça fait évidemment bien partie). Et bien sûr, le fait d’aider les gens du monde entier via mes sites Internet. Ça, ce sont mes trois priorités et donc, vous comprenez bien que je prends mon rôle de père de famille très très très au sérieux et je voudrais partager avec vous quatre points majeurs, quatre points qui me semblent être ma mission vis-à-vis de mes enfants.

Le premier point, c’est d’être présent et je vois ça sous deux aspects. Etre présent physiquement, ça veut dire être souvent avec eux. Quand je travaillais à plein temps dans l’industrie automobile en tant que chef de projet, je m’efforçais, malgré mon absence toute la journée et le fait d’avoir choisi de travailler pour Français Authentique le soir, j’essayais d’être le plus possible présent avec eux quand ils étaient à la maison. Ça voulait dire pour moi, eh bien, de ne pas travailler quand ils étaient là, d’attendre qu’ils soient couchés pour travailler sur Français Authentique, etc. Aujourd’hui, comme je travaille à 100 %, je suis libre de mon temps – je travaille à 100 % pour Français Authentique – eh bien, j’essaye d’être un maximum présent physiquement à la maison pour passer le plus de temps possible avec eux.

Mais je vois aussi un autre aspect de la présence et ce n’est pas parce que vous passez peu de temps de façon physique avec vos enfants que ça ne peut pas marcher. C’est aussi comme dans plein plein d’autres aspects. Il ne s’agit pas seulement de regarder la quantité, mais la qualité. Et pour moi, être présent, ça veut aussi dire quand je suis avec eux, je leur donne toute mon attention, je leur accorde mon attention. C’est ça aussi être présent parce que dire « je vais être présent assis à côté de mes enfants pendant deux heures le soir », pendant qu’ils jouent et que je regarde mon téléphone, ce n’est pas être présent. Donc, je veux être présent un maximum en termes d’heures passées, mais je veux, quand je suis avec eux, être vraiment avec eux. Je ne dis pas que je réussis toujours ; parfois, je suis pris avec mon téléphone, avec d’autres choses, des livres, mais j’essaye un maximum de mettre tout de côté, d’être là, de ne pas penser au travail et d’être présent avec eux dans leur univers. Donc, être présent, je pense que c’est la mission n°1 d’un père de famille, être présent un maximum en termes de temps et quand on est avec eux, être présent, être là, leur accorder toute notre attention.

La deuxième mission que je pense avoir, c’est de ne pas freiner les enfants. Vous avez certainement remarqué, ça se voit tout de suite : un enfant, par rapport à un adulte, il a tout un tas de qualités qu’il va malheureusement perdre au fur et à mesure en grandissant mais qu’on peut essayer de cultiver pour faire en sorte que l’enfant en garde un maximum.

Je parle de, par exemple, l’optimise. Moi, mes enfants sont toujours contents, toujours heureux. Ils rentrent, ils sont contents ; alors, bien sûr, parfois, ils sont fatigués, ils vont se faire mal, des choses comme ça, mais un enfant en bas âge, il est optimiste, il voit la vie du bon côté, il est content avec ses quelques jouets et ça, il ne faut pas le freiner, il faut essayer de cultiver cet optimisme – en tout cas, c’est mon avis ; il faut cultiver la joie – mes enfants, ils sont contents pour un rien ; parfois, on est en train de danser, on fait les fous et c’est le côté un peu… l’insouciance, le fait de ne pas avoir des soucis, c’est une chose qui est caractéristique des enfants et qu’il faut vraiment cultiver. Je m’étais noté deux-trois petits points. La créativité : ils aiment construire des petites choses, dessiner des petites choses, donc, je pense qu’il faut les encourager dans cette voie. La curiosité : je pense que c’est peut-être le point le plus important à ne pas freiner puisque parfois en tant que papa, on peut être fatigué et se dire : « Je n’ai pas envie de t’expliquer comment tout fonctionne. » Au contraire, en faisant ça, on va limiter la curiosité des enfants et pour moi, la curiosité à l’âge adulte, c’est très important. Toujours se poser la question pourquoi c’est comme ça, comment c’est fait, avoir vraiment cette ouverture d’esprit et cette curiosité. Eh bien, on l’a quand on est enfant. Ma fille, elle me demande toujours : « Papa, pourquoi c’est comme ça ? » ou Tom, mon fils : « Pourquoi, comment ça s’est fait ? Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu ne fais pas ça ? Pourquoi je n’ai pas le droit de faire ça ? » Donc, cette curiosité, essayez de l’expliquer ou en tout cas de la cultiver. Ça demande de la patience – parfois, on n’a pas envie – mais je pense que ça fait partie de nos missions de cultiver tout ça, tout ce qui est curiosité, créativité, joie et optimisme, ne pas les freiner, essayer au contraire d’en faire un atout et de faire en sorte qu’ils conservent ça pour toujours.

La troisième mission que je me suis fixé en tant que papa, elle va justement tempérer un peu ce que je viens de dire. Je l’ai dit, il ne faut pas freiner les enfants, il faut essayer, à mon avis, eh bien, de les pousser dans la voie dans laquelle ils sont, mais la troisième chose, c’est qu’il faut quand même les protéger, les mettre en garde. Bien sûr, une protection physique – ça, c’est évident, on est toujours là pour protéger et prendre soin de ses enfants – mais je pense qu’il faut aussi les mettre en garde sur le fait que le monde extérieur est dur. Forcément à la maison, ils sont avec papa et maman qui sont là pour les protéger, qui ne leur souhaitent que du bien, mais il faut, sans toutefois anéantir leur optimisme – c’était le point numéro 2 – il faut leur faire comprendre que le monde extérieur est dur, que tout le monde n’est pas gentil, qu’il y a des gens qui ne souhaitent pas du bien, qu’il y a des gens qui vont être méchants avec eux, que le monde extérieur est comme un concours, comme une jungle, qu’il va falloir être meilleur que les autres. En fait, ces deux points, le point n°2 (de ne pas freiner) et le point n°3 (de mettre en garde), ils se balancent. C’est-à-dire, il ne faut pas non plus, en disant « je cultive leur optimisme et leur joie », il ne faut pas que ça devienne « oui, tout le monde est beau, tout le monde est gentil » et ne pas préparer mes enfants au monde extérieur qui est dur ; il faut dire les choses comme elles sont et en français, on a un petit proverbe pour ça, on dit : « Ce n’est pas le monde des bisounours. » – c’était des peluches, c’est un dessin animé – et dans le monde des bisounours, tout le monde est heureux, tout le monde s’aime, tout le monde se fait des bisous et ce n’est pas comme ça la vraie vie. C’est dur dehors, c’est un concours, il y a des gens qui ne souhaitent pas de bien, il y a plein de choses injustes et il faut préparer les enfants à ça et les mettre en garde. Donc, ça, je considère que c’est ma troisième mission.

Et ma quatrième mission majeure, c’est de les intéresser, les ouvrir au monde et ça, ça passe par leur enseigner les langues dès le plus jeune âge. On a, nous, fait le choix de leur faire écouter des CD en anglais/allemand, leur faire regarder des DVD en anglais/allemand, souvent leur faire un petit peu dire quelques mots en anglais, leur faire répéter, leur faire comprendre qu’il y avait différentes langues qui existaient et que selon les endroits du monde, on ne parlait pas tous la même langue, qu’il y avait différents pays. Là, c’est un petit peu l’histoire du voyage ; Emma, elle est née en Autriche, on lui dit souvent qu’elle est née en Autriche, qu’en Autriche on parle allemand. Nous sommes allés en vacances en Italie, on a essayé de leur faire dire ciao, buon guiorno, essayé de leur faire dire des mots étrangers pour qu’ils comprennent bien que le monde est divers, qu’il y a des différences selon les pays, qu’on parle différentes langues. On a essayé de leur expliquer que c’est bien de voyager pour voir d’autres choses. Donc, essayez d’attiser un petit peu leur curiosité, leur parler de culture et de continuer d’alimenter – on en vient un peu au point numéro 2 – alimenter quelque chose qui existe déjà chez les enfants. Je pense que c’est plus facile d’apporter tout ça à un enfant qu’à un adolescent, mais, justement, profitez du fait que les enfants sont très ouverts pour les intéresser encore plus.

Voilà un petit peu les quatre missions que j’essaye de me fixer au quotidien. Je suis loin d’être parfait ; évidemment, il y a des jours où on est moins bien, on fait des erreurs, on n’est pas parfait, mais j’essaye de me garder ça en tête un maximum pour obtenir le mieux de mes enfants, je fais vraiment tout mon possible. Il y a plein d’autres missions – ces quatre-là sont celles qui me semblent les plus importantes au premier abord – et justement, je vous  propose de me dire un petit peu en commentaires ce que vous en dites et ce qui sont, à votre sens, les priorités ou les missions principales pour un papa ou pour une maman si vous êtes une femme.

Merci de me suivre et à très bientôt pour une nouvelle vidéo. Salut !