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Les mots familiers du quotidien expliqués

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Transcription de la vidéo :

Salut, cher ami ! Aujourd’hui, je vais te dévoiler des mots du quotidien, des mots que les Français utilisent dans la rue, avec leurs amis, et dans plein de situations courantes. L’idée, c’est que tu arrives à comprendre des mots comme « glander », « daron », « bosser » quand tu les entends dans des films français ou dans des séries.

Deux petits avertissements et on commence tout de suite. Premièrement, il faut faire attention car ces mots sont des mots familiers. Tu ne peux pas les utiliser dans un contexte formel, au travail par exemple. Le deuxième avertissement, c’est que je vais t’en présenter 25. Donc, si c’est trop pour toi, si c’est trop long, n’hésite pas à découper la vidéo en morceaux. Tu as les chapitres qui sont décrits en dessous dans la description et tu peux facilement naviguer et découvrir ces 25 mots. On y va.

On commence par la catégorie « famille », « relation » et « ami ».

Premièrement, première notion, si tu veux parler de quelqu’un que tu ne connais pas, quelqu’un dont tu ne connais pas le prénom, tu peux dire « un type », « un gars » ou « un mec ». Ici, ça s’adresse à une personne de sexe masculin. Tu peux pas dire « un gars » pour une fille, tu peux pas dire « un mec » quand c’est une fille, tu ne peux pas dire « un gars » quand c’est une fille. Tu l’utilises pour parler d’un inconnu, quelqu’un dont tu ne connais pas le prénom et qui est un homme.

Par exemple, « le gars qui était assis près de moi dans l’avion a dormi pendant tout le voyage ».

La version féminine, ce serait « une meuf ». Alors, c’est plutôt utilisé par les jeunes puisque c’est du verlan. « Meuf », c’est l’inverse de « femme ». « Femme », si tu le retournes, ça donne « meuf ». Et quand quelqu’un parle d’une meuf, eh bien c’est comme si elle parlait d’un gars ou d’un mec. C’est une personne dont on ignore le prénom, qui est une inconnue et qui est une fille.

Par exemple, une adolescente peut dire « je me suis disputée avec une meuf au collège ».

Troisièmement, les jeunes, quand ils parlent d’un ami ou d’une amie, ils ont tendance aujourd’hui à dire « un pote » ou « une pote ».

Par exemple, « je suis sorti avec une pote hier soir ».

Dans le langage familier, pour parler d’un enfant, les Français parlent souvent d’un « gosse ». Il y a d’autres équivalents, comme « gamin », « môme », « mioche », ou encore « bambin ». Tout ça, ça veut dire enfant.

Pour parler de leurs parents, les jeunes parlent de leurs « darons ». Donc, le père, c’est le daron. La mère, c’est la daronne. Et les parents, ce sont les darons.

Par exemple : « Mes darons sont partis faire du ski. J’ai la maison rien que pour moi ».

Avant de passer à la catégorie maison, des mots familiers liés à la maison, je t’indique que tu peux télécharger la fiche PDF gratuite qui se trouve dans la description. C’est le premier lien. Et tu retrouveras l’ensemble des notions que nous avons vues ensemble aujourd’hui.

Pour parler d’une maison, parfois les Français, dans le langage courant/familier, parlent d’une « baraque ». Tu peux entendre, « j’habite dans une petite baraque », ça veut dire une petite maison. Ou alors, « mes grands-parents ont une énorme baraque en montagne ». Là, on parle d’une grande maison.

Pour parler des vêtements, des habits, la façon dont nous sommes vêtus, on parle parfois de « fringues ». Au lieu de dire, « j’ai lavé mes vêtements », on peut dire, « j’ai lavé mes fringues ».

Pour parler des toilettes, dans le langage familier, d’une manière un peu enfantine, on parle du « petit coin ». Donc, un enfant peut dire à sa mère, « maman, je dois aller au petit coin ». C’est un moyen un peu enfantin de parler des toilettes. En argot, dans le langage très familier, voire vulgaire, les gens parlent des « chiottes ». Tu as peut-être déjà entendu ce mot. Ça veut dire les toilettes, mais là on est presque dans le langage vulgaire.

Pour parler du réfrigérateur, dans le langage familier, on va souvent parler du « frigo ».

Par exemple, on ne dira pas vraiment « as-tu mis la viande au réfrigérateur ? » Dans le langage familier ou le langage de tous les jours, on dira plutôt « est-ce que tu as mis la viande dans le frigo ? »

Les Français, pour parler de la nourriture en général, dans le langage familier, voire très familier ici, ils parlent de la « bouffe ». La bouffe, ça veut dire la nourriture.

Par exemple, « il reste de la bouffe à la maison ou il faut aller faire les courses ? »

Attention, il y a certains mots, comme le mot « bouffe », « chiotte » aussi, ce sont des mots qui sont vraiment à la limite entre le très familier et le vulgaire. Donc, je te les enseigne vraiment pour que tu les comprennes, si tu les vois dans un film, mais évite de les utiliser.

Voyons quelques mots familiers au travail.

Quand on veut parler de son travail, de son emploi, dans le langage de tous les jours, on va parler de son « boulot ».

Par exemple, « j’aimerais bien changer de boulot ». Ça veut dire « j’aimerais bien changer de travail. » On peut aussi dire « j’ai beaucoup de boulot en ce moment ». Ça veut dire « j’ai beaucoup de travail en ce moment ».

Quand on veut parler de son chef ou de son responsable ou de sa chef ou de sa responsable, on va dire « le boss » ou « la boss ».

Par exemple : « Mon boss est parti en vacances. Du coup, j’ai plein de boulot ».

Pour parler de l’entreprise dans laquelle ils travaillent, les Français vont parler de la « boîte ». Ils vont dire, par exemple, « ça fait déjà 20 ans que je travaille pour cette boîte ».

Et en langage de tous les jours, un langage légèrement familier, on ne va pas dire « travailler », on va dire « bosser ».

Par exemple, « ça fait trois mois que je bosse sur ce projet ».

Et il existe même un verbe pour exprimer la notion inverse de celle de travailler, c’est « glander ». Si on dit « glander » ou « j’ai glandé », ça veut dire « je n’ai pas travaillé », « je n’ai rien fait ». Certains peuvent dire, par exemple, « oh, j’ai bien glandé au travail aujourd’hui ». Ça veut dire, finalement, « j’étais au travail, mais je n’ai pas travaillé », « j’ai fait que me reposer » ou « j’ai passé mon temps à la machine à café ». On peut aussi utiliser le verbe « glander » le week-end, par exemple.

– Qu’est-ce que tu as fait dimanche ?

– Oh, moi, j’ai rien fait, j’ai glandé toute la journée.

Ça veut dire j’ai pas travaillé, j’ai fait aucune tâche ménagère, j’ai passé mon temps à ne rien faire.

Passons à des mots du langage familier pour les voyages et les transports.

Pour parler d’une voiture, les Français parlent souvent d’une « caisse » ou d’une « bagnole ». Ils peuvent dire, par exemple, « j’ai garé ma bagnole au parking », ou alors « j’ai acheté une nouvelle caisse ». Tout ça, ça veut dire voiture.

À Paris, un des transports en commun dont on parle souvent, c’est le RER. Ce sont des trains de banlieue qui relient Paris à des villes qui sont juste autour, dans la banlieue parisienne. Initialement, ça veut dire « réseau express régional d’Île-de-France », mais les gens l’appellent le RER.

Par exemple, « je prends le RER tous les jours pour aller bosser à Paris ».

Dans le langage familier, pour dire « partir », parfois on dit « se casser » ou « se barrer ».

Par exemple, « j’ai un rendez-vous ce soir, il faut que je me casse du boulot à 16 heures ».

Pour exprimer la notion d’aller vite, de se dépêcher, on peut dire dans le langage familier « se grouiller ».

Par exemple, « grouille-toi, sinon nous allons manquer le train ».

« Grouiller » veut dire « se dépêcher ».

Et tu connais probablement ce mot si tu écoutes les nouvelles en français, puisqu’on en parle souvent, notamment en région parisienne, ces fameux embouteillages. C’est quand le trafic est bloqué, quand les routes sont bloquées parce qu’il y a trop de voitures. Eh bien dans le langage courant/familier, on va parler des « bouchons ». On dira « je suis arrivé en retard au travail à cause des bouchons ». Ça veut dire « à cause des embouteillages ».

Et nous terminons par quelques mots familiers liés à l’argent.

En argot, dans le langage de tous les jours, les gens ne parlent pas d’argent, mais ils vont parler de « thune ».

Par exemple, « est-ce que t’as de la thune à me prêter ? » Ça veut dire, est-ce que tu aurais de l’argent à me prêter ?

Alors, il existe plein d’autres mots pour parler d’argent. On peut parler de « fric », on peut parler de « blé », on peut parler de « flouze », etc. On avait fait, me semble-t-il, une vidéo complète. On va te mettre le lien dans la description et dans le « i » là-bas, en haut à droite, comme info, si tu veux aller plus loin et découvrir plein d’autres façons de parler d’argent.

Pour parler d’une certaine somme d’argent, on parle de « balles ».

Par exemple, au lieu de dire, « est-ce que tu pourrais me prêter 20 euros ? » On va dire, « tu pourrais me prêter 20 balles, s’il te plaît ? »

Et ça marche pour toutes les monnaies. Si tu es aux États-Unis, tu vas dire « oh, ça m’a coûté 50 balles » pour dire « ça m’a coûté 50 dollars ». Donc, on va remplacer le mot de la monnaie, euro, dollar, etc., par le mot « balles ».

Pour parler d’argent, parfois, on parle de « sou ». C’est souvent, quand on parle de sou, c’était une ancienne monnaie française bien avant l’euro. Ça représente une petite quantité. Donc, si tu demandes à quelqu’un, « t’aurais pas quelques sous à me prêter ? » Ça veut dire, est-ce que tu aurais pas un petit peu de monnaie à me prêter ? Mais le fait d’utiliser « sou », ça indique que c’est probablement une petite quantité d’argent.

Par contre, il existe aussi l’expression « avoir beaucoup de sous ». Là, ça veut dire être riche. Quelqu’un qui a beaucoup de sous, c’est quelqu’un de riche.

Pour exprimer le verbe « dépenser » en langage familier, on va dire « claquer ».

Donc, par exemple, « j’ai claqué plein d’argent pendant les vacances » ou alors « j’ai claqué plein de thune pendant les vacances ». Ça veut dire que j’ai dépensé énormément d’argent pendant ces vacances.

Et enfin, en argot, quand quelqu’un veut dire qu’il n’a pas d’argent ou plus d’argent, il va dire « c’est la dèche » ou « je suis dans la dèche ».

Par exemple : « J’ai claqué 500 balles pour acheter ces baskets. Maintenant, je suis dans la dèche ». Ça veut dire, il ne me reste plus d’argent, je ne peux plus rien acheter.

Donc, voilà, j’espère que ça t’a plu. Si c’est le cas, laisse un petit « j’aime », ça fait toujours plaisir. Et télécharge la fiche PDF qui accompagne la vidéo d’aujourd’hui, ça te permettra de réviser ces 25 mots. Tu peux aussi prendre le temps de revoir cette vidéo plusieurs fois. On n’est pas pressé, pas de stress. Il vaut souvent mieux regarder une vidéo 3 à 5 fois que regarder 3 à 5 vidéos une seule fois. Donc, prends bien le temps de revoir ce qu’on a vu. Encore une fois, l’idée, c’est que tu comprennes ces mots, pas que tu les utilises, mais ça te permettra vraisemblablement de bien mieux comprendre les films français ou les séries françaises.

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