17 Sep Les 4 vertus que je veux transmettre à mes enfants
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Transcription de l’épisode :
Salut mes très très chers amis, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan, le podcast qui te permet d’écouter du français, de pratiquer ton français, tout en améliorant ta vie. C’est en tout cas l’ambition que j’ai avec ce podcast depuis quelques années. Et je suis toujours super heureux quand je vais dans la salle Zoom de l’Académie Français Authentique pour discuter avec des membres et que des membres me disent : « Ah, Johan, mon contenu préféré chez toi c’est Marchez Avec Johan », parce que c’est celui que je crée avec le plus de passion et qui m’inspire le plus. Donc, merci du fond du cœur de le suivre.
Et aujourd’hui, je voudrais te parler de quatre vertus que je veux transmettre à mes enfants. J’en ai déjà parlé, parce que c’est vraiment des vertus que je me suis fixées à titre personnel, c’est vraiment très important pour moi. J’ai une fiche que je relis chaque matin au moment de ma routine matinale pour les ancrer. Elles font partie de ma prière du soir, avant de dormir. Je ferme les yeux, je prie et je fais en sorte que ces quatre vertus soient mon focus, soient ma priorité. Et d’ailleurs, je pense pas l’avoir dit dans le podcast, mais j’ai enregistré un podcast, qui est sorti la semaine dernière, dans lequel je te parle de ma journée idéale. Donc, si ça t’intéresse, tu peux aller l’écouter juste après. Mais voilà, tu sais que ces quatre vertus dont je vais te parler, elles sont très ancrées dans mes journées, que ce soit le matin ou le soir. Elles font littéralement partie de mes journées et, donc, elles font littéralement partie de ma vie.
La première grande vertu que j’ai envie d’enseigner à mes enfants, que j’ai envie de leur transmettre, que j’aimerais voir d’une manière automatique chez eux, c’est la sérénité. Je me suis… tu vois, pour chacune de ces quatre vertus, j’ai attaché un personnage. Et ici, pour la sérénité, j’ai attaché le personnage de John Wooden, dont je parle souvent, qui était coach de basket américain et qui, pour moi, reflète cette sérénité.
Donc, ce que je veux, c’est être serein, ne pas stresser, quand ça va bien, déjà, parce que quand ça va bien, quand tout va bien, on a tendance à se dire, « non, mais attends, ça peut pas durer, c’est trop beau pour être vrai ». Et donc, on pense à toutes les choses qui pourraient arriver et qui feront que ça ne va plus bien. Donc, déjà, il faut savoir profiter quand ça va bien. Il faut savoir être heureux, se réjouir, éprouver de la gratitude, mais rester serein et ne pas stresser en se disant, « oui, là ça va bien, mais bientôt ça n’ira plus ».
Quand c’est plus difficile, quand ça va moins bien, je veux rester serein en me focalisant sur ce que je peux faire aujourd’hui. Donc, pas me faire des plans, des films, en me disant, « oh là là, ça va évoluer de telle façon, de telle façon ». Non, j’ai un plan, j’ai un process, et je suis ce plan et ce process au quotidien. Donc, je me focalise à 100 % sur ce que je peux faire aujourd’hui. Ça, c’est un des grands points du livre de Dale Carnegie, Comment dominer le stress et les soucis, un des livres qui m’a le plus aidé, dans lequel il dit, « vivez dans des compartiments étanches ». Donc, en gros, tu vis aujourd’hui pour aujourd’hui, et demain on verra plus tard, et c’est un enseignement très chrétien également. Donc, ça c’est super important.
J’essaie de me dire que je n’ai rien à prouver aux autres. Donc, ça c’est quelque chose de personnel, mais en termes de sérénité, c’est important de se dire, « voilà, je vis de la meilleure des manières, selon mes valeurs, selon mes principes, et en faisant de mon mieux, tout simplement ». Et si on a fait de son mieux, eh bien, on ne se focalise pas sur ce que pensent les autres et on sait qu’on a fait de notre mieux, donc, on a de la liberté d’esprit. Donc, ça c’est le premier point, la sérénité. C’est vraiment une valeur que je souhaite transmettre à mes enfants.
La deuxième, c’est d’avoir une attitude irréprochable. Alors ça, c’est très vague, c’est très vaste, mais j’ai un certain nombre de choses que j’essaie de m’interdire. J’essaie de m’interdire les critiques. Je ne veux pas critiquer les autres. J’essaie de m’interdire les plaintes. J’essaie de ne pas me plaindre. Évidemment, c’est quelque chose d’utopique, parce que je reste un être humain. Il va m’arriver de me plaindre, mais en tout cas, j’essaie chaque jour d’avoir une attitude exemplaire. J’essaie de ne pas m’énerver, de ne pas dire de gros mots, d’avoir une grande patience, un contrôle de moi, ne jamais perdre le contrôle de ce que je dis, de ce que je fais, de mes sentiments, de mes émotions. Encore une fois, je ne réussis pas toujours, ça c’est clair, mais je cherche à avoir cette attitude, une attitude de tolérance, de pardon, d’amour, d’empathie, une attitude de joie et d’émotions positives.
Donc, tout ça, je me le rappelle, parce que je veux être une personne qui a une attitude irréprochable. Encore une fois, c’est très compliqué à mettre en place. Et ici, la figure que j’ai choisie pour ça, j’avais choisi John Wooden pour la sérénité, eh bien j’ai choisi Jésus, évidemment, pour l’attitude irréprochable, parce qu’en fait aucun être humain, je pense, ne peut avoir toutes les qualités que j’ai citées et aucun ne peut se prévaloir d’avoir toujours une attitude irréprochable, si ce n’est lui en tout cas. Donc, voilà pourquoi je l’ai choisi, lui.
La troisième vertu que je souhaite transmettre à mes enfants, c’est la fiabilité. Là, j’ai choisi Jim Rohn, célèbre conférencier américain dont je parle souvent aussi. Et qu’est-ce que j’entends par fiabilité ? Eh bien, j’entends travailler sur les choses sur lesquelles je dois travailler. Donc, zéro procrastination, zéro mensonge, être toujours honnête, faire en sorte de ne pas mentir, de ne pas chercher de raccourcis, d’être quelqu’un d’intègre, ne pas être en retard, parce que quelqu’un qui est en retard, c’est quelqu’un qui n’est pas fiable.
Être présent à 100 %, donc, si je travaille, je pense au travail ; si je suis avec ma famille, je suis avec ma famille et je pense à ma famille, je ne pense pas au travail quand je suis avec ma famille et je ne pense pas à ma famille quand je suis au travail. Donc, j’essaie d’être présent à 100 %. J’essaie de toujours faire de mon mieux et ne pas me dire : « Allez, ça suffit pour cette fois. Tu pourrais faire encore mieux, mais tu ne le fais pas ». Non, j’essaie d’avoir cette attitude d’excellence. Et j’essaie évidemment d’apprendre tous les jours. Donc, ça, ça fait partie de la fiabilité. Et c’est une des vertus que j’ai l’intention de transmettre à mes enfants.
Et la quatrième vertu, alors elle est à la fois, tu vas voir, pratique et spirituelle, et elle est applicable à tout le monde, quelles que soient tes croyances, que tu sois athée ou pas, quelle que soit ta religion, quelle que soit la philosophie qui t’attire, c’est d’avoir la foi. Pour la foi, j’utilise le personnage de Billy Graham, qui était un évangélique américain qui a écrit des livres très, très, très inspirants, je trouve, sur la foi chrétienne, et c’est pour ça que ça me touche comme personnage ou en tout cas c’est un personnage qui me parle et qui m’inspire sur ce point.
Et donc, la foi, moi, je la vois comme étant triple, c’est-à-dire que j’ai foi en Dieu. Donc, là, c’est peut-être la partie que chacun doit développer pour lui personnellement, parce que même si tu es athée, tu crois forcément en quelque chose, en l’univers qui fait en sorte que le jour arrive après la nuit, que les saisons s’enchaînent, etc. Donc, tu as forcément foi en quelque chose, et ça peut être foi en l’univers. Peu importe, vraiment. Dans aucun de mes contenus, j’essaierai de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, parce que ça c’est clairement un exercice personnel. Toujours est-il que moi j’ai cette foi en Dieu.
Foi en moi, c’est-à-dire me dire que quoi qu’il arrive, quelle que soit l’évolution du monde, quels que soient les soucis qui peuvent m’arriver, quels que soient les événements, j’ai foi en ma capacité à y répondre. Donc, j’ai foi en Dieu, j’ai foi en moi, et j’ai foi en ceux qui m’entourent. J’ai foi en ma famille pour continuer de m’accompagner, j’ai foi en ceux qui travaillent avec moi pour faire en sorte qu’on aide un maximum de gens dans le cadre de Français Authentique, etc. J’ai foi en mes amis, j’ai foi en ceux qui m’entourent.
Et donc, cette foi, tu vois, elle est triple. Elle est, encore une fois, à la fois spirituelle, mais aussi très pratique, puisqu’elle s’applique à moi, à mes amis, à ma famille, à tous ceux qui sont autour de moi. Donc, ça, c’est aussi une vertu que je compte transmettre à mes enfants.
Donc, tu vois, c’est relativement simple. J’ai essayé de faire en sorte de pas trop en avoir. J’en avais parlé dans une vidéo dans laquelle je présentais l’autobiographie d’Abraham Lincoln avec les différentes vertus qu’il s’était fixées. Moi, je m’en étais fixé aussi, mais quand elles sont trop nombreuses, c’est compliqué. Donc, là, j’ai réduit à quatre et j’ai fait en sorte que dans ces quatre vertus que je veux à tout prix transmettre à mes enfants, eh bien, il y ait différentes sous-parties, des sous-vertus, on va dire. Et donc, la première, on a dit que c’était la sérénité ; la deuxième, une attitude exemplaire, une attitude irréprochable ; la troisième, une grande fiabilité ; la quatrième, une grande foi.
Et pour transmettre ce genre de vertu, il faut pas ou on ne peut pas se contenter d’enseigner et de parler, on ne peut le faire qu’en montrant l’exemple. Donc, il faut leur laisser en fait chaque jour un certain nombre d’opportunités pour qu’ils voient à quel point ces vertus sont importantes et sont à la base une belle vie.
Et il y a une citation… Je vais faire une paraphrase parce que je ne sais plus exactement comment ça avait été dit, mais c’est dans le livre Daily Stoic de Ryan Holiday, dans lequel il dit en fait « je n’ai pas peur que les enfants n’écoutent pas ce que je dis, mais j’ai peur qu’ils regardent ce que je fais ». Et j’avais trouvé ça vraiment, vraiment très puissant parce qu’à la fin c’est ce qui compte, c’est les actes.
Et si un enfant, tu lui dis tous les jours « mets ton casque avant d’aller sur le vélo » et que toi-même tu ne le mets pas quand tu montes sur ton vélo, eh bien l’enfant, quand il sera adulte et que tu ne seras plus là, eh bien il ne mettra pas son casque. Par contre, si tu lui enseignes, tu lui expliques et tu le fais, eh bien il y a beaucoup plus de chances pour qu’il t’écoute et pour que ce soit quelque chose d’ancré et pour que ce soit une valeur, une règle ou une vertu qui soit transmise.
Donc, voilà, j’espère que ça t’a plu. Si c’est le cas, n’hésite pas à me contacter soit par e-mail à [email protected] ou encore en répondant à la publication des réseaux sur Facebook ou autres, où tu as pu voir cet épisode.
Et n’oublie pas, si tu ne l’as pas fait, de suivre le premier lien dans la description pour suivre mon cours gratuit, « 7 règles pour parler français sans bloquer ». C’est littéralement le livre d’instructions de Français Authentique, et j’y décris toutes les bases de la méthode d’apprentissage naturelle de Français Authentique et ce que je te recommande de faire pour apprendre le français. Donc, c’est un cours gratuit qu’on a remis au goût du jour en 2023 et qui t’aidera, j’en suis sûr. Donc, même si tu l’as déjà vu, allez, suis le lien et regarde-le de nouveau.
Merci de ta confiance, et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !