10 Juil Le pouvoir de l’empathie
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Transcription de l’épisode :
Eh bien salut mes très chers amis et merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. C’est un véritable plaisir de te retrouver aujourd’hui et je suis très reconnaissant du fait que tu aies décidé de m’accompagner pendant ma marche.
Avant de passer au contenu, laisse-moi te rappeler qu’il te reste deux jours pour rejoindre l’Académie Français Authentique. Le lien est dans la description. Les inscriptions sont fermées 90 % de l’année et, voilà, elles ferment vendredi. Là, on a une séance d’inscriptions, elle ferme vendredi. Après, tu ne pourras plus nous rejoindre. Donc, si ça t’intéresse, suis le lien dans la description ou visite la page www.francaisauthentique.com/academie. Il te reste deux jours.
Aujourd’hui, je voudrais parler de l’empathie. Je vais t’expliquer ce qu’est l’empathie et pourquoi c’est quelque chose de très puissant. D’abord, laisse-moi te dire que, de nature, si je suivais seulement mon instinct… alors, je sais pas exactement si c’est quelque chose d’inné, c’est-à-dire avec lequel je suis né, quelque chose qui est en moi, ou acquis, si c’est quelque chose que j’ai acquis avec le temps, avec mes expériences, etc. mais j’aurais tendance à dire que, de nature, je ne suis pas quelqu’un qui a beaucoup d’empathie et qui est très patient aussi bien avec moi-même, c’est-à-dire que je ne suis pas là à me dire « oh, Johan, comment sont tes sentiments, etc. » de nature, c’est pas quelque chose que je vais faire, je ne suis pas patient avec moi-même non plus, et ces qualités, eh bien je ne les ai pas vis-à-vis des autres non plus. Donc, je vais pas toujours, intuitivement, de nature… tu vas comprendre que c’est un sujet sur lequel je travaille, mais de nature, c’est pas forcément… on peut pas définir que je suis quelqu’un qui a de l’empathie et de la patience avec les autres, ni avec les autres finalement ni avec moi-même.
Et j’ai toujours ou j’ai très longtemps cherché à être plus patient avec les autres et plus empathique vis-à-vis des autres. Donc, c’est pas quelque chose, tu vois, en moi. J’ai toujours su que c’était pas bien. On a toujours cet aspect de moralité dont C.S. Lewis parle dans plusieurs de ses livres. Finalement, on a une moralité que l’on partage tous en tant qu’êtres humains. On sait ce qui est bien, on sait ce qui est pas bien. Et on n’agit pas toujours en conséquence, parfois on agit en faisant des choses qui ne sont pas du tout en phase avec ce qu’on sait être bien. Et ça, c’est un bon exemple. Je sais qu’il faut être patient, je sais qu’il faut avoir de l’empathie, je sais que c’est bien, je sais que c’est pas bien de ne pas en avoir et pourtant c’est pas quelque chose qui est intuitif et naturel chez moi, donc, ça a toujours été un combat très important pour moi de développer ma patience et mon empathie.
L’empathie, tu le sais probablement, c’est la capacité de ressentir ou de comprendre ce que ressentent les autres. Donc, quelqu’un qui a de l’empathie, c’est quelqu’un qui comprend les sentiments des autres, c’est quelqu’un qui sait ce que ressentent les autres, qui le comprend et qui, même, va être touché. Si quelqu’un est triste, quelqu’un d’empathique va voir que cette personne est triste, il va être touché par cette tristesse et ça va, donc, forcément l’encourager à faire des choses qui rendront cette personne un peu moins triste. Donc, ça, c’est quand même quelque chose qui est super important. C’est très important d’avoir de l’empathie, d’avoir cette capacité de ressentir quels sont les sentiments des autres.
Je pense que c’est une compétence de vie essentielle littéralement, parce qu’elle nous permet de nous connecter avec les autres, de nous connecter réellement avec les autres et, donc, de bâtir des relations qui sont significatives. Ça nous permet d’avoir des vraies relations, des relations profondes, des relations qui comptent aussi bien pour l’autre personne que pour toi. Et sans empathie, on ne peut pas avoir ces relations, on ne peut pas bâtir ces relations qui sont stables.
Donc, il faut, pour cela, pour avoir ces relations qui sont super stables et super importantes et super… ‘fin, remplies de confiance, il faut être capable d’avoir de l’empathie, il faut être capable de se mettre à la place de l’autre, parce que c’est quelque part une forme de sagesse, il faut être capable de se dire : « OK. Que ressent l’autre ? Que ressent-il ? Pourquoi ? » Et c’est, je pense… Alors, ça fait partie des choses un peu globales, mais je pense qu’on peut définir ça comme une forme de sagesse. Quelqu’un de sage est capable de comprendre ce que ressentent les autres, quelqu’un de sage est capable de s’apercevoir quels sont les sentiments des autres.
Le fait de ressentir, comme je le disais avant hein, de ressentir les émotions des autres, les sentiments des autres, eh bien ça permet de s’y adapter. Si tu sens que quelqu’un est triste, eh bien tu vas essayer de lui apporter de la joie. Si tu sans que quelqu’un a peur, tu vas essayer de lui apporter de la confiance, du courage. Et tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas apporter du courage à quelqu’un qui a peur ou apporter de la joie à quelqu’un qui est triste si tu n’as pas vu que cette personne avait peur ou était triste. Donc, il y a vraiment un gros aspect, il faut ressentir. On ne peut pas… Si on n’a pas l’information, on ne peut pas agir. Donc, avant d’agir, il faut ressentir.
Un des moyens de le faire, c’est d’écouter, mais écouter attentivement. On a tendance… Ça, c’est une capacité qui est malheureusement pas super répandue. On a tendance parfois à entendre mais pas écouter. Combien de personnes tu vois, t’as l’impression qu’elles t’écoutent, mais en fait elles ne t’écoutent pas vraiment, elles sont déjà en train de penser, de réfléchir à ce qu’elles vont dire sans t’écouter. Et ça, c’est grave, parce que quand on n’écoute pas attentivement, on manque le message. Et c’est presque… pardon, c’est pas presque, c’est vraiment un manque de respect en fait. Si je te parle, que je mets tout mon cœur à te parler de quelque chose, eh bien j’attends que tu m’écoutes, parce que si tu ne m’écoutes pas, forcément, tu ne me respectes pas. Donc, il y a vraiment cet aspect de respect, d’écoute attentive, qui font que finalement on a cette empathie au plus profond de nous. Et peu le font, encore une fois hein.
Donc, pourquoi le faire ? Pourquoi est-ce qu’on devrait… parce que c’est pas quelque chose qui est intuitif chez tout le monde. Pourquoi on devrait essayer d’être plus empathique ? Déjà, ça permet d’avoir des bien meilleures relations avec les autres et on sait à quel point c’est important d’avoir de bonnes relations avec les autres si on veut être heureux. Pour être heureux, il faut avoir des bonnes relations. C’est chimique, c’est hormonal, c’est dans nos gènes, et il y a plein d’autres raisons spirituelles aussi qui font qu’on a besoin d’être apprécié des autres, on a besoin d’avoir des amis, on a besoin d’avoir des relations sociales, pas forcément nombreuses mais intenses, des bonnes relations sociales. Et on ne peut pas avoir de bonnes relations sociales si on n’a pas un très très bon niveau d’empathie.
La deuxième chose que ça permet ou que ça apporte le fait d’avoir de l’empathie, eh bien c’est d’être un meilleur leader aussi, leader aussi bien dans le cadre du travail que dans le cadre personnel. On influence mieux ses amis dans le sens positif du terme, on influence mieux sa famille, on influence mieux ses collaborateurs, etc. si on a de l’empathie et si on les comprend. Donc, ça, c’est super important, d’influencer les autres de manière positive pour les aider. Et les autres ne nous suivront que si on fait ce qu’il faut. Donc, on parlera de l’importance de la morale, la semaine prochaine, mais quelqu’un qui n’a pas une bonne morale eh bien ne sera pas suivi et quelqu’un qui ne comprend pas les autres, qui ne ressent pas les émotions des autres eh bien il ne sera pas suivi non plus. Donc, avoir de l’empathie, c’est quelque chose de primordial à tous les niveaux.
Donc, bien sûr, c’est pas facile ou ça dépend en fait. Il y a des gens chez qui c’est facile, il y a des gens qui ont de l’empathie d’une manière tout à fait naturelle, qui n’ont pas besoin d’y penser, qui sont comme ça, qui ont de l’empathie vis-à-vis des gens, vis-à-vis des animaux, vis-à-vis des autres. Ils ont beaucoup d’empathie et de patience parce que je pense qu’un manque de patience c’est souvent aussi un manque d’empathie. Quand on n’est pas patient vis-à-vis des autres, eh bien c’est qu’on n’a pas une empathie qui est suffisante. Enfin ça, c’est mon opinion. Donc, si tu as de l’empathie et de la patience, tu auras forcément une vie meilleure, tu auras des meilleures relations et tu impacteras encore mieux les autres. Donc, c’est pas facile, c’est une habitude à prendre.
Et en fait, il y a une petite astuce qui peut t’aider quand tu es sur le point de critiquer quelqu’un, dis-toi… tu vois, c’est une chose que… c’est juste un petit déclic, une petite habitude que tu pourras essayer de prendre… quand tu es sur le point de critiquer quelqu’un, dis-toi ou essaie de te dire : « Souviens-toi que tout le monde n’a pas eu ma chance », parce qu’il faut être clair, moi, j’ai eu de la chance. J’ai eu de la chance de naître en France, j’ai eu de la chance d’avoir des parents qui m’apportent une très bonne éducation, j’ai eu la chance d’aller dans une école qui m’a enseigné plein de belles choses, j’ai eu de la chance de faire de belles rencontres, que ce soit mes amis, ma famille, des personnes qui m’ont influencé au travail, qui m’ont appris beaucoup de choses, qui m’ont guidé.
Donc, c’est en fait une chance que j’ai eue, et tout le monde n’a pas eu cette chance. Et peut-être que si j’avais grandi dans les mêmes conditions que la personne que je suis sur le point de critiquer, eh bien peut-être que j’agirais comme elle en fait ou peut-être que j’agirais d’une manière encore moins morale, moins positive qu’elle. Donc, peut-être que je reproche à quelqu’un quelque chose que moi-même je ferais si j’avais grandi à sa place. Donc, c’est ce que j’essaie de me dire, ne juge pas, cherche plutôt à aider, à influencer positivement. Donc, cherche à comprendre les autres pour les influencer positivement et pour les aider.
Ce que j’essaie de me dire aussi avant de juger quelqu’un ou avant de le critiquer, c’est que personne ne fait le mal volontairement. Ça me paraît être évident, mais même ceux qui font des choses qui nous semblent être mal ou parfois qui sont mal, eh bien c’est pas volontaire. Donc, la meilleure chose à faire, c’est de les aider à en prendre conscience et de faire de notre mieux pour les influencer, pour les guider.
Donc, tu vois, tout ça, cette empathie, ça te donne de l’humilité parce que ça te montre qu’on est tous différents et tout le monde n’a pas eu la même chance que nous, ça nous permet d’exprimer de la gratitude parce qu’on se dit « ah ouais, cette personne n’a pas eu de chance ; moi, j’ai eu de la chance », et ça nous donne de la paix d’esprit parce qu’on n’est pas là dans le jugement perpétuel, on n’est pas là à juger les gens en permanence.
Donc, je t’invite vraiment à en faire une habitude de vie tout simplement. Et c’est bon pour le monde. Tu sais, j’ai lu cette image. Je ne sais plus trop où. Je pense, c’était dans un livre de Ryan Holiday. Tu sais, quand tu jettes une pierre dans l’eau, eh bien tu as une onde. Donc, tu as l’endroit où la pierre tombe dans l’eau et tu as une onde qui se répand. Ça fait une sorte de cercle qui s’étend. Et on peut dire que ben c’est la même chose quand on fait des choses positives et qu’on éprouve de l’empathie et qu’on fait des choses positives pour les autres, eh bien on rayonne. Donc, ça rayonne de la personne avec laquelle on a été positif et sympa et ça s’étend vers le reste du monde.
Donc, littéralement, si tu veux changer le monde, si tu veux influencer le monde, eh bien commence à ton échelle et influence positivement des personnes autour de toi. Ça fera comme cette histoire d’onde et de pierre, comme quand tu jettes une pierre, eh bien l’eau, elle va bouger sur une large partie, sur une grande largeur, eh bien ce sera exactement la même chose si tu fais des choses positives.
Je m’étais noté une petite citation, c’est dans Mathieu 7.1 : « Ne jugez point afin que vous ne soyez point jugés ». Donc, ça, c’est pareil, je trouve ça très intéressant de se dire : « OK. On n’arrête pas de juger les autres. Parfois, on n’éprouve pas d’empathie, on les juge, on n’est pas patient, mais si quelqu’un nous jugeait, nous, eh bien il aurait beaucoup à nous reprocher. Donc, si on n’a pas envie d’être jugés nous-mêmes, arrêtons d’être sans arrêt en train de juger les autres ». Je trouve que c’est une belle citation.
Voilà pour aujourd’hui. Merci de m’avoir suivi. N’oublie pas de suivre le premier lien dans la description et de rejoindre l’Académie Français Authentique. Ce sera un plaisir d’y faire ta connaissance en personne via des réunions Zoom. Je vais régulièrement dans la salle Zoom 24 heures sur 24, ce sera un plaisir d’y faire ta connaissance. Le lien est dans la description et tu n’as que quelques jours pour nous rejoindre. Donc, viens dès maintenant.
À bientôt ! Merci de m’avoir suivi et à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !