05 Nov La communication est la clé
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Transcription de l’épisode :
Salut mes très chers amis, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. C’est un plaisir de t’avoir avec moi aujourd’hui, et c’est un plaisir que tu m’accompagnes pour cette petite balade, pour cette petite marche que nous allons faire ensemble.
Avant de passer au contenu, parce que c’est un contenu de développement personnel, mais avant d’y passer, je voudrais te faire un petit cadeau. Et ce cadeau, c’est de suivre le premier lien dans la description, dans lequel je t’offre mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress, sous forme de PDF. Donc, tu télécharges ce livre dès à présent, et tu peux prendre le temps bien sûr de le lire tranquillement un peu plus tard.
Ceci étant dit, parlons aujourd’hui de communication. Quand on a un problème, quand un problème nous arrive dans notre vie, quel qu’il soit… on va prendre des exemples concrets aujourd’hui, comme d’habitude… on peut avoir tendance à se replier sur soi. On se dit, « bon, j’ai un problème, je vais le résoudre moi-même », donc, on se replie sur soi. On se met seul. On pense… c’est aussi un manque d’humilité de ne pas savoir demander de l’aide… inconsciemment, c’est un manque d’humilité. Mais on va se replier sur soi. Le truc, c’est que ça nous met forcément de la pression. Donc, on va être sous pression si on commence à vouloir tout résoudre soi-même. Et bien sûr, on va manquer de soutien.
Et j’ai pris l’habitude, parce que c’est un peu mon comportement par défaut, la façon dont j’ai été élevé, la façon dont j’ai grandi, c’est plutôt de résoudre les problèmes moi-même. Mais la clé pour résoudre n’importe quel problème, on va voir des exemples, c’est la communication. Parce qu’aucun problème ou très peu de problèmes ne nous touchent que nous, et aucun problème ne peut être résolu que par nous-mêmes, en fait.
Donc, l’idée, c’est de chercher un petit process de communication, de dire clairement les choses, d’accepter l’aide des autres, d’accepter de donner son aide, d’accepter de la recevoir, et de chercher à bien comprendre les autres et à être plein de bienveillance. Donc, la clé, c’est vraiment ce triptyque : communication, acceptation de donner de l’aide et d’en recevoir, et compassion, bienveillance, c’est-à-dire être positif et chercher à aider les autres du mieux qu’on le peut.
Je prends un exemple. Imagine, vous avez un gros problème. Dans ton couple, il y a un gros problème. Un problème, ça peut être lié à l’organisation du foyer, trop de dépenses, manque de, je sais pas, de rangement ou même une parole qui a été dite par l’un des deux époux qui n’est pas très sympa pour l’autre. Si, en fait, tu dis rien et tu te dis, « bon ben, on va résoudre ce problème plus tard », eh bien, il va pas se résoudre tout seul le problème. Ça va s’accumuler.
Si on parle d’un problème de dépense, eh bien, à chaque fois que tu vas dépenser de l’argent, tu vas te dire « on dépense trop », donc, tu vas avoir peur et ça va amplifier tes sentiments négatifs. Si le problème, c’est un problème de rangement, tu trouves que c’est pas assez rangé ou trop bien rangé, peu importe, tu vas aussi te sentir mal si tu continues de garder ça pour toi. Si c’est une parole qui a été dite par ton épouse ou par ton époux et que tu gardes ça pour toi, ça va s’amplifier. En fait, ça s’accumule toujours, les sentiments négatifs. Et en ignorant le problème ou en le laissant, en le gardant pour soi, ça finit toujours par exploser en fait. Ça finit toujours par exploser.
L’idée, c’est vraiment, quand on a ce type de problème… et j’ai pris un problème familial, mais ça c’est vrai pour tout, ça peut être vrai pour un problème professionnel. Si quelqu’un a dit, « je ferai cette tâche pour la semaine prochaine » et que c’est pas fait, ou quelqu’un a fait une erreur dans son travail, ou les enfants se disputent devant toi, en fait ça marche pour n’importe quel problème.
L’idée, c’est toujours de commencer par se demander ce qu’on veut, toujours commencer par se demander ce qu’on veut vraiment. Tu vois, si je reprends l’idée de… Mais ça, c’est un exercice à faire soi-même pour le coup, c’est la première étape qu’on doit faire soi-même, mais on doit pas s’arrêter là. Donc, l’idée, c’est déjà de se demander ce qu’on veut. Si c’est un problème de dépense, ben voilà, pourquoi tu penses qu’on dépense trop ? Si c’est un problème de, je sais pas, de…
Attends, parce qu’il y a une petite voiture, une petite voiturette qui passe à côté de moi. Donc, si tu… Parce que je suis en extérieur. Les Marchez Avec Johan, c’est toujours à l’extérieur. Donc, voilà, je suis enfin tranquille. J’aime être seul dans mon coin quand je parle. Mais comme j’ai mon micro, les gens s’arrêtent parfois. Et là, c’était une voiturette avec des gens de la sécurité qui me regardaient. Ils ont dû se dire, « mais qu’est-ce qu’il fait avec son micro, celui-là ? »
Donc, la première idée, c’est de se demander ce qu’on veut. Si c’est un… encore une fois, un problème de rangement, voilà : « Est-ce que je veux que tout soit rangé parfaitement ? Quel est vraiment ce que je veux ? » Et bien sûr, on peut se demander si c’est rationnel. Parce que la première… avant de communiquer avec les autres, il faut déjà communiquer avec soi-même et comprendre. Pourquoi est-ce que je veux qu’on dépense moins ? Pourquoi je veux que ce soit bien rangé ? Pourquoi je suis blessé par le fait que ma femme m’ait mal parlé ou m’ait dit une chose qui ne m’a pas plu ? Etc. Donc, on choisit ce qu’on veut et on se prépare. On peut prendre quelques notes, on peut se demander si ce qu’on pense est réaliste, c’est rationnel. Et on commence par là.
Ensuite, il faut communiquer avec la personne en question. Donc, ça peut être… bien souvent, c’est notre épouse, mais ça peut être autre chose. Toujours… quand on communique un ressenti, toujours se pousser à dire « je » plutôt que « tu », parce que quand on dit « tu », on a tendance à accuser les autres. Si tu dis « tu comprends, toi tu ne ranges jamais quand tu es dans le salon, tu laisses ton livre traîner et tu ranges pas », c’est forcément dans l’accusation. Si tu parles de « je », déjà tu détournes l’attention vers toi. Tu peux dire « moi, quand je me lève le matin et que je veux m’asseoir et qu’il y a des affaires sur le canapé, quelque part ça me dérange ». Donc, tu vois, tu détournes le problème vers toi. Donc, toujours communiquer son ressenti en parlant à la première personne. Très important.
Ensuite, chercher les points de compassion. « Je comprends que le soir, tu es fatigué après ta lecture et que du coup tu laisses ton livre sur le canapé. Je comprends ». Donc, on peut chercher la compassion, essayer de comprendre pourquoi cette personne réagit comme ça. « Je suis stressé à la fin du mois quand je vois qu’on a dépensé trop d’argent ». Donc, ça c’est la communication de mon ressenti en commençant par « je ». Et derrière, la compassion, « et je comprends que tu n’aies pas envie de vivre une vie dans laquelle on se prive tout le temps ». Donc, tu vois, toujours bien reconnaître, via la compassion et la bienveillance, les sentiments de l’autre.
Ensuite, l’étape la plus importante, mais aussi la plus difficile, c’est d’écouter, écouter sans interrompre. Vraiment se forcer à ne pas réagir, à ne pas interrompre l’autre, parce que sinon, tu casses le climat de confiance et de bienveillance que tu as voulu mettre en place. Donc, tu écoutes. Et tu écoutes vraiment. Pas du genre, OK, j’écoute, je ne parle pas, mais je pense déjà à ma réponse. Non, tu écoutes vraiment, en essayant de comprendre l’autre personne. Et ensuite, toujours en faisant plusieurs boucles de communication en utilisant « je » et de compassion, en montrant que tu comprends ton interlocuteur, eh bien, tout doucement, tu essaies d’avancer vers une solution qui pourrait convenir à tout le monde.
Et encore une fois, ça marche à tous les coups, ça marche vraiment quels que soient les problèmes. La communication, c’est la clé. Vraiment. J’en suis persuadé maintenant. Je ne dirais pas que je suis une personne d’expérience, puisque j’ai 43 ans. Donc, même si mes enfants disent que je suis âgé, j’ai encore une certaine jeunesse. Mais vraiment, dans toute ma vie, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, je me suis aperçu que la communication, c’est la clé. Et une situation dramatique peut être sauvée par une bonne communication, et une situation très positive peut être aussi détruite à cause d’une mauvaise communication. Donc, la communication, c’est la clé. Et vraiment, pense à ce process. Tu choisis ce que tu veux, donc, tu te prépares par toi-même ; tu communiques ton ressenti en utilisant « je » ; tu montres de la compassion, tu montres que tu comprends ton interlocuteur ; tu écoutes sans interrompre, et tu cherches une solution commune.
Et les trois grands piliers, on l’a dit, c’est vraiment la clarté. Il faut que tu sois clair dans tes mots, que les choses soient dites d’une manière claire, que tu sois bien préparé. Il faut que tu sois bienveillant, c’est-à-dire tu veux le bien de l’autre, t’es pas là… c’est pas une négociation où tu cherches à gagner et à faire perdre l’autre. C’est vraiment du win-win, comme disent les Anglo-saxons. C’est du gagnant-gagnant. Et enfin, la compassion, c’est-à-dire tu cherches à comprendre l’autre, puisque ton interlocuteur est rationnel. Donc, si ton interlocuteur pense différemment de toi, c’est qu’il y a de bonnes raisons. Et toi, tu cherches à comprendre ces bonnes raisons.
Donc, voilà, je pense que je t’ai un peu tout dit. Je te recommande d’en faire une philosophie, tu vois, parce que tu vas commencer à pratiquer ça, mais tu vas le faire une fois, et tu vas dire, mince, j’ai au lieu de dire « je » pour dire… au lieu d’utiliser le « je » pour les sentiments, j’ai utilisé « tu », donc « ah, il faut que je fasse attention la prochaine fois ». Et la fois d’après, ben tu vas très bien utiliser le « je », tu vas très bien montrer de la compassion, mais tu vas interrompre la personne au lieu de l’écouter, donc, tu dis « ah, il faut que je fasse mieux la prochaine fois ». Donc, c’est vraiment une philosophie et une pratique. Personne n’est parfait. Donc, ça c’est vraiment, vraiment important.
Ce que tu peux faire, après avoir écouté, c’est de reformuler ce que tu as compris, ça évite les malentendus, parce que des fois tu écoutes, tu as compris quelque chose, tu vas prendre cette information, et tu vas commencer à traiter cette information, mais en fait tu as mal compris, donc, c’est bien de reformuler. « Ah, tu veux dire que tu ne ranges pas ton livre le soir parce qu’il est trop tard et que tu préfères monter directement ? » Voilà, tu vois, tu reformules. Et elle va dire, « mais non, c’est pas ce que j’ai voulu dire ». Et là, auquel cas, tu comprendras mieux. Donc, l’idée, c’est vraiment de reformuler et d’accepter que tout problème se règle à plusieurs. Voilà, ça c’est aussi super, super important. On ne peut pas résoudre ses problèmes seul, il faut chercher à les résoudre à plusieurs.
Donc, c’est difficile ce que je te propose là. Ça marche, c’est sûr, c’est la clé, mais c’est difficile à mettre en place et ça demande de la pratique. Maintenant, ça permet de résoudre ou en tout cas de gérer la majorité des problèmes. Bien communiquer, ça ne va pas résoudre tous les problèmes, évidemment. S’il y a un vrai problème de dépense, t’auras beau bien communiquer, le problème ne sera pas géré. Sauf que… ‘fin, il ne sera pas résolu, mais tu pourras le rendre plus acceptable pour tout le monde et faire en sorte de le rendre plus facile à vivre. Voilà.
Deux petites citations avant de se quitter sur le sujet. La première, elle est de Stephen Covey dans son livre Les sept habitudes des personnes très productives qui dit : « Cherche d’abord à comprendre, ensuite à être compris ». « Seek first to understand, then to be understood ». Cherche d’abord à comprendre, et après à être compris. Donc, ça, c’est un peu ce qu’on a dit dans cet épisode. Et l’autre citation, c’est un proverbe biblique : « Une réponse douce calme la fureur, alors qu’une parole dure excite la colère ». « Une réponse douce calme la fureur ; une parole dure excite la colère ». Donc, là, encore une fois, on est dans la compassion, dans l’amour et dans le fait de rester positif pour bien résoudre les problèmes ensemble. Voilà.
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Merci de ta confiance, et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !