La chose dont je suis le plus fier

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Transcription de l’épisode :

Salut, très chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de « Marchez avec Johan ». Je suis très très content que tu aies pris la décision de m’accorder ton temps précieux et de venir en balade avec moi pour discuter d’un sujet de développement personnel. Et aujourd’hui, je voudrais te parler de la chose dont je suis le plus fier. Donc tu vas voir, c’est un épisode plutôt positif et j’espère vraiment de tout cœur pouvoir t’inspirer.

Avant ça, je te demande un petit service rapide. Si tu aimes le podcast, va laisser 5 étoiles sur la plateforme de ton choix, quel que soit l’endroit où tu l’écoutes, parce que ça aide évidemment Français Authentique. Donc si tu pouvais faire ça pour moi, je serais très très reconnaissant. Merci pour ça.

Alors dans ce podcast, « Marchez avec Johan », je partage très souvent mes difficultés, je partage très souvent mes challenges, les apprentissages que j’ai la chance de pouvoir obtenir, pas mal d’expériences de vie, des pensées. Donc j’essaie d’être le plus objectif possible, de partager, d’être aussi comme on dit le plus transparent possible, c’est-à-dire donne plein d’infos générales pour t’aider dans ta vie, parce que ce que j’apprends peut t’être utile, ce que je fais mal peut t’être utile aussi. Donc en général, je partage pas mal de challenges et de difficultés.

Mais aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, comme on dit en français, ça veut dire c’est pas parce que ça arrive une fois que ça arrive souvent, au contraire, eh bien aujourd’hui, je voudrais partager un succès avec toi, une chose dont je suis fier, une chose dont je suis très fier, c’est même la chose dont je suis le plus fier.

Avant de te dire exactement ce que c’est, je te donne le contexte. Au moment où j’ai écrit, où j’ai préparé cet épisode, parce que je prépare mes épisodes à l’avance, je mets quelques points pour organiser mes idées, eh bien je me suis mis à mon bureau et j’ai levé la tête. Et juste à côté de moi, sur le mur, il y avait trois dessins, trois feuilles de papier sur lesquelles il y avait des dessins et bien sûr aussi des inscriptions. Et ces trois dessins, ce sont des dessins qui ont été préparés par mes enfants pour mon anniversaire. J’ai fêté mes 40 ans le mois dernier et mes enfants m’ont fait, comme à chaque fois, des petits dessins pour mon anniversaire. Ça vient accompagner mon petit cadeau.

Et en fait, ils ont écrit des mots qui sont super sympas, super touchants, et j’ai décidé d’accrocher ces dessins au-dessus du bureau vraiment pour me donner de l’énergie, de la pêche, et pour me rappeler que j’ai réussi quelque chose de plutôt pas mal, vraiment plutôt pas mal sur le sujet.

Donc je vais te lire brièvement ce qu’a écrit Emma. Emma, elle m’a écrit un petit diplôme, le diplôme du meilleur papa de l’univers. Et ce que j’adore, elle a écrit : Pourquoi ? Tu es gentil, donc ça veut dire je suis sympa ; tu es rigolo, ça veut dire je suis drôle ; tu nous aimes, ça c’est vrai, je les aime plus que tout ; tu nous aides à faire nos devoirs, donc elle a remarqué que j’étais là, présent pour eux. Et elle a écrit en dessous : « Tu es le meilleur. Je n’aurais jamais pu rêver mieux. Je t’aime. Love. Emma ». Donc voilà, super super super touchant, super… voilà. J’ai énormément de chance d’avoir ça.

Et Tom m’a aussi rédigé un petit mot, diplôme du meilleur papa. « Qui est le meilleur papa du monde ? C’est Johan. Bon anniversaire. Je t’aime etc. »

Et Raphael m’a aussi fait un petit dessin mais avec l’aide de Céline et il n’a pas encore pu écrire des choses très très sympas comme ça.

Alors bien sûr, je ne partage pas ça par prétention, c’est juste un moyen d’illustrer deux notions-clés que j’aimerais que tu appliques dans ta vie. À aucun moment, je te dis ça pour frimer ou pour dire : « Hé, les gars, c’est moi le meilleur papa ». Évidemment, on fait tous de notre mieux. Mais l’idée, ici, c’est quand même de te rappeler que le succès c’est pas seulement avoir un bon travail, c’est pas avoir une bonne situation financière. Ça y contribue, évidemment, mais c’est pas ça. C’est pas, il faut réussir une grande performance sportive ou autre.

Le succès, à mon avis, c’est de décider ce qui est important pour nous, premièrement, et d’avoir la discipline de lui donner priorité au quotidien. Tu vois, il y a deux grandes notions-clés. Je répète ça, c’est un peu ma définition du succès : C’est de décider ce qui est important pour nous et d’avoir la discipline de lui donner priorité au quotidien.

Donc il y a deux notions-clés, tu l’entends. La première notion, c’est de décider, c’est-à-dire clarifier. On peut faire plein de choses. Il y a plein de choses superbes à faire dans nos vies en tant qu’être humain. Mais la question qu’il faut se poser, c’est : « Qu’est-ce qui est important pour nous ? Qu’est-ce qui est non-négociable ? Qu’est-ce qui nous permettra de savoir qu’on a réussi ? À quoi ressemble le succès ? »

Moi, j’aime bien faire un petit exercice quand c’est comme ça. C’est un exercice que j’avais lu dans je ne sais plus quel livre, mais en gros, on te dit : « Simule ton enterrement. Imagine, tu es présent, il y a tes funérailles, il y a ton enterrement ». Donc bien sûr, tu n’es plus là, mais tu peux, d’une façon ou d’une autre, entendre et voir ce qui se dit, qu’est-ce que tu aimerais.

Et une des choses que j’aimerais, moi, c’est de voir déjà beaucoup d’amis, de voir que des gens positifs, qui ont des mots positifs, mais j’aimerais entendre de la bouche de mes enfants : « C’était le meilleur papa » et j’aimerais entendre de la bouche de ma femme : « C’était le meilleur mari ». Donc j’essaie un peu de voir à quoi ressemble le succès comme ça.

Donc déjà, il faut décider, décider ce qui est important pour nous. Je te parle de mes enfants, peut-être que pour toi, si tu n’as pas d’enfant par exemple, peut-être que pour toi il y a d’autres priorités. Ça, c’est pas important. La question, c’est de savoir quelles sont nos priorités. Donc la première étape, c’est de décider, clarifier.

Ensuite, super important, parce que certains s’arrêtent à la première étape. Alors beaucoup, ils se posent même pas la question ; d’autres s’arrêtent à la première étape, ils disent : « Ça, c’est ma priorité ». Mais il faut donner priorité au quotidien, il faut avoir la discipline d’agir au quotidien vers cette priorité.

Parce que je me souviens très bien quand j’étais dans l’industrie automobile, j’avais des collègues qui disaient : « Ma famille, c’est ma priorité », pourtant ils rentraient tard tous les soirs, pourtant ils étaient en déplacement professionnel très souvent, parfois les weekends. Quand ils étaient dans leurs temps libres, ils travaillaient, ils avaient toujours leurs Blackberry, et pendant qu’ils étaient avec leurs familles, ils écrivaient des emails, donc ils passaient peu de temps avec eux, et le peu de temps qu’ils passaient avec eux, eh bien c’était pas du temps de qualité. Donc ils avaient décidé que la famille était leur priorité, mais ils ne donnaient pas cette priorité.

Donc bien sûr, ça s’explique. Je comprends, c’est difficile. Et c’est pour ça qu’on a besoin d’une grande discipline. Parfois, évidemment, on est fatigué, parfois je suis super occupé, parfois j’ai même pas envie d’aider les enfants à faire leurs devoirs ou de les emmener quelque part ou de jouer à un jeu avec eux alors que j’étais tranquillement en train de lire. Ça arrive. On peut pas tout le temps, tout le temps être motivé, tout le temps avoir envie, mais je me pousse à le faire parce que je sais pourquoi je le fais.

Et à la fin, il y a toujours plus de moments positifs, des bons moments que des moments négatifs, c’est-à-dire quand je pose mon livre que j’étais en train de lire tranquillement pour aller jouer avec mes enfants, eh bien jamais je ne regrette, je passe toujours, toujours, toujours des meilleurs moments.

Et donc c’est cette discipline, c’est savoir à un moment dire : « Bon, sur le moment, j’aimerais faire autre chose, mais ma priorité c’est eux, donc c’est à eux que je vais accorder mon attention ». Ça, c’est une discipline.

En ce moment, je me suis isolé pendant trois jours. Une à deux fois dans l’année, je m’isole. C’est ma retraite un peu personnelle. Je le fais pour définir mes objectifs personnels, les objectifs de Français Authentique, réfléchir, prendre le temps et sortir un peu du quotidien parce que j’ai une vie comme vous, je pense, très très active.

Et la semaine qui précède, je suis super heureux, je me dis : « Ah je vais être seul, j’aurai à penser qu’à moi, je pourrai me focaliser à 100 % sur Français Authentique, sur mes objectifs. Ça va être génial ». Et dès le deuxième jour, ma famille me manque. Dès le deuxième jour, mes enfants me manquent. Donc ça fait tellement partie de mon identité que je ressens un manque quand ils ne sont pas à côté de moi.

Il y a une chose à garder en tête. Moi, je te prends cet exemple-là de mon succès avec mes enfants, mais tu peux le transposer à n’importe quel autre objectif. L’idée, ici, c’est encore une fois pas de frimer ou de te dire : « Tiens, j’ai réussi quelque chose », c’est vraiment de t’aider à utiliser ça dans un autre contexte. Si toi, tu es seul, t’as pas de femme, pas d’enfant, et ton rêve c’est d’avoir ton entreprise ou ton rêve c’est d’avoir un job super avec beaucoup de responsabilités, tu peux appliquer tout ce que je dis là. Il faut d’abord clarifier et ensuite avoir la discipline énorme de travailler dessus.

Et d’ailleurs, je partage avec toi une petite anecdote que j’ai entendue hier. C’est Charlie Munger qui raconte ça, qui est un associé de Warren Buffett. Donc ce sont deux investisseurs américains très très connus, ils ont tous les deux énormément d’expérience. Charlie Munger, il dit : Ah moi, j’ai beaucoup de gens qui viennent me voir et qui me disent : « Mais qu’est-ce que je peux faire… » C’est des jeunes. « Qu’est-ce que je peux faire pour devenir millionnaire comme vous ? »

Et là, il raconte l’histoire, une histoire… alors je sais pas si c’est vrai, mais qui concernerait Mozart, le compositeur Mozart, où là il y a un jeune qui vient le voir, qui lui dit : « Écoute, Mozart ou Wolfgang, moi j’ai 20 ans et j’aimerais de tout cœur rédiger ma première symphonie. Comment je peux faire ? » Et Mozart lui dit : « Non, non, mais tu es trop jeune, tu peux pas composer ta première symphonie à ton âge ». Il dit : « Ouais, mais comment toi tu as fait alors ? Pourquoi c’est impossible pour moi à 20 ans alors que toi tu as composé ta première symphonie à 10 ans ? » Et là, Mozart lui répond : « Oui, mais moi, à 10 ans, j’étais en train de composer, j’étais pas en train de demander à tout le monde comment il fallait faire ».

Donc tu vois, c’est la discipline, l’action, c’est exactement ce qui te fait réussir quelque chose. Donc la clé du succès quel qu’il soit, pour moi, c’est de définir, de clarifier et d’avoir la discipline de poursuivre ça et de travailler au quotidien dessus.

Une chose qui est importante quand on rencontre le succès, quel qu’il soit… encore une fois, moi je t’ai partagé ça sur ma famille, mais tu peux le transposer à ce que tu veux, c’est de se souvenir que c’est jamais gagné, c’est ça… c’est vraiment une chose qui pousse à se surpasser, qui demande une discipline énorme, c’est jamais terminé, jamais.

Si j’arrête d’agir comme je le fais, mes enfants ils réviseront leur avis. Bien sûr, ils diront pas du jour au lendemain : « Je t’aime plus parce que tu n’as pas joué avec moi », mais si j’arrête de leur accorder l’importance qu’ils ont à mes yeux, forcément, l’année prochaine, peut-être que sur le dessin je serai plus le meilleur papa de l’univers, je serai juste un bon papa. Et peut-être que l’année d’après, si je continue, eh bien ce sera juste : « Bon anniversaire papa ». Et peut-être que l’année d’après, j’aurai même pas de dessin.

Donc il faut continuer de travailler. Et je pense que c’est plus difficile d’obtenir le succès dans les relations humaines que de le détruire. C’est comme la confiance en fait. Il faut beaucoup, beaucoup de temps et d’efforts pour que quelqu’un ait confiance en nous. Par contre, une seule action, en une minute, peut détruire toute la confiance. Ben là, je pense, c’est un petit peu pareil avec les relations humaines. Alors je vois pas trop comment ça pourrait m’arriver parce que c’est devenu une partie de moi hein, c’est dans mon identité de donner priorité à mes enfants. Ça fait 11 ans que c’est le cas. Mais voilà, on ne sait jamais. Il faut jamais baisser la garde et il faut toujours avoir la discipline.

Donc merci à eux, merci à mes enfants, merci Emma, Tom et Raphael pour ce message. Merci à ma femme Céline de rendre tout ça possible, parce qu’on est sur la même longueur d’onde d’un point de vue familial et elle me pousse à me souvenir de mes priorités dans les moments les plus difficiles. Donc vraiment pour ça, je lui dis merci. Et j’espère que ça t’aura aidé, que cette petite formule simple en deux étapes commence par clarifier, par décider ce qu’est le succès pour toi, ce que tu veux obtenir, et travaille avec discipline au quotidien dessus.

Merci de m’avoir suivi. N’oublie pas de laisser 5 étoiles au podcast de Français Authentique, que ce soit sur ton application Apple, Android, peu importe, mais ça aide beaucoup Français Authentique.

Merci du fond du cœur et on se retrouve mercredi prochain pour un nouvel épisode du podcast « Marchez avec Johan ». Salut, les amis !