Je déteste la téléréalité, mais…

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3)
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF)

Transcription de l’épisode :

Salut, chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de « Marchez avec Johan ». C’est un plaisir que tu prennes le temps de m’accompagner pendant ma petite marche, ma petite balade. Aujourd’hui, tu vas voir, on va parler, c’était inattendu, de téléréalité. Je vais te dire un petit peu pourquoi j’ai choisi cette image de la téléréalité. Merci encore de prendre le temps de me rejoindre.

Si tu es intéressé par le développement personnel, tu peux aller jeter un œil à mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Il existe sous différentes formes : physique, livre papier, MP3, pour l’écouter, ou PDF. Donc tu pourras choisir ce que tu souhaites pour essayer d’avancer vers une vie riche et sans stress.

Alors tu as vu le titre : « Je déteste la téléréalité, mais… » Alors qu’est-ce que c’est que la téléréalité ? Tu sais, ce sont des émissions à la télévision où on filme des gens toute la journée. Donc souvent on prend des jeunes, souvent ce sont des jeunes très beaux, donc on va se baser exclusivement sur leurs physiques pour les sélectionner. On va aussi chercher certains traits de caractère hein, la naïveté, pour qu’ils puissent raconter plein de bêtises. Et on va les enfermer. Je caricature évidemment, il y a certaines émissions où on va aller chercher certains talents, mais en tout cas, bien souvent il y a cet aspect-là : la beauté et un peu de naïveté. On va les enfermer, on va les filmer toute la journée, et ensuite, on va publier tous les jours une émission. Et bien souvent, le public vote pour éliminer certains candidats.

Je suis pas un expert hein. J’ai jamais suivi aucune émission de téléréalité, mais il y en a eu pas mal en France. La première, ça s’appelait Le loft où ils avaient enfermé… là c’était vraiment le cliché hein, des jeunes qui sortaient pas de la journée ou peu et étaient filmés etc. Il y en a eu plein d’autres : Secret Story, Big Brother ou en français on disait Secret Story, Big Brother. Et actuellement, je vois passer pas mal de choses sur la série des Marseillais.

Personnellement, donc comme je disais, je déteste ça. Pour moi, on appelle ça téléréalité, mais ce n’est pas la réalité, il y a rien de réel dans ces émissions. On choisit des gens, ces gens savent qu’ils sont filmés, donc ils se jouent un petit rôle pour essayer de développer des business autour de leur participation. Et le plus grave, pour moi, c’est que ça impacte les jeunes qui pensent que la vie est comme ça en fait, c’est toujours le problème. Ils se disent : « Waouh ! J’aimerais être comme eux ». Et pour moi, ces stars de la téléréalité ou ces influenceurs sur les réseaux sociaux n’apportent aucune valeur finalement et profitent uniquement de la faiblesse et de la naïveté de certaines personnes.

Donc voilà, ça, c’est dit. C’est la première partie du titre : Je déteste la téléréalité, mais… Il y a un « mais ». Il y a un exercice que j’essaie d’appliquer et qui, finalement, lui, est vraiment tiré pour le coup de la téléréalité et que j’essaie d’appliquer dans ma vie de tous les jours. En fait, ce que je fais quand je suis seul et que je suis sur le point de faire quelque chose qui ne me rendrait pas fier, une chose que je ne ferais pas forcément s’il y avait du monde autour de moi, eh bien j’imagine que je suis filmé et que mes enfants me regardent. Tu vois, c’est des choses qu’on peut appliquer dans plein de situations du quotidien, des situations un peu bêtes.

Par exemple, au moment de traverser, tu imagines, il y a un passage piéton, le feu pour les piétons est rouge, il n’y a pas de voitures aux alentours, j’aurais tendance, moi qui suis pressé et qui ne suis pas patient et qui aime la logique, je dirais : « Bon allez, le feu est rouge, mais il y a pas de voitures et je suis assez malin pour voir si une voiture va arriver, donc je peux traverser ». Ça, c’est ce que mon cerveau me dirait. Mais si je m’imagine dans une émission de téléréalité avec une caméra, un drone qui me suit et qui me filme et les enfants qui me regardent, est-ce que j’ai envie de leur montrer cet exemple-là ? Non. Le feu est rouge, j’attends.

Ou si, imagine, tu es dans la rue ou je suis dans la rue, je fais tomber un petit morceau de papier et il y a un peu de vent, le papier s’envole 4-5 mètres derrière moi, c’est facile de dire : « Bon, allez, c’est pas grave. Personne le saura, personne m’a vu, c’est pas grave ». Mais s’il y a un drone encore une fois de téléréalité qui me filme et que mes enfants regardent, si c’est grave, je ne veux pas être le papa qui laisse un morceau de papier par terre.

Ou si… Tu vois, il y a plein d’exemples comme ça. Si je vais dans les toilettes publiques, que je me lave les mains, au moment de me laver les mains, je mets de l’eau par terre, de l’eau sur le lavabo, bien sûr je n’ai pas envie de laisser les toilettes dans un mauvais état. Mais parfois, quand on est pressé, notre cerveau nous dit : « Allez, c’est pas grave, ça va être nettoyé. C’est que de l’eau, c’est pas grave », alors que ça l’est. Mais si on a une caméra encore une fois imaginaire, avec les enfants qui nous regardent, ça permet de prendre les bonnes décisions.

Alors bien sûr, c’est difficile d’être toujours parfait. On est des êtres humains. Notre cerveau, il est… On a tous une double partie dans notre personne. Je trouve que les cartoons, les dessins animés de Tex Avery étaient top avec… on a le diable d’un côté qui nous dit de faire quelque chose, un diable imaginaire dans notre esprit, et un ange imaginaire qui nous dit de ne pas faire les choses négatives. Je pense qu’on est comme ça. On a tous cette double personnalité. Martin Luther King parlait d’une guerre civile interne en nous. On avait une partie de nous qui voulait quelque chose, une autre partie de nous qui voulait autre chose, souvent le contraire. D’ailleurs, on a parlé de ce sujet dans un podcast précédemment. Donc bien sûr, c’est dur d’être parfait.

Mais j’essaie vraiment de m’imposer cette discipline, parce que je pense que chercher des raccourcis quand on est seul, ça impacte notre discipline en général, même si en soi les actions ne sont pas graves. Ça va gêner personne si je traverse au rouge. Ça ne va gêner personne si je fais tomber un petit bout de papier dans la rue et que ce bout de papier part. Un tout petit bout de papier, c’est pas grave en fait. Ou s’il y a un peu d’eau au bord du lavabo dans les toilettes publiques, c’est pas grave. Mais même si ces actions en soi ne sont pas graves, chercher des raccourcis quand on est seul, ça impacte notre discipline de façon négative, parce que notre façon d’agir dans un domaine, ça reflète notre façon d’agir en général.

Moi, j’ai coutume de dire et je le disais à mes collègues de travail quand je travaillais dans l’industrie. Si ton bureau est en bazar, eh bien tes idées ne peuvent pas être claires. Si ta voiture est en bazar, qu’il y a des papiers partout, que tu laisses plein de choses, des tickets de parking partout, ta tête ne sera pas claire ou en tout cas tu n’auras pas les idées claires. Et si tu manques de discipline dans le rangement de ta voiture ou dans ton bureau, tu manqueras de discipline en général.

Alors c’est jamais tout noir tout blanc. Ma femme Céline n’est pas d’accord avec moi sur ce point, parce qu’elle me dit : « Non. Moi, dans certains domaines, je ne suis pas rigoureuse ; dans d’autres, je le suis ». Mais en tout cas, on peut garder cette idée de base qui est : il faut pas chercher de raccourci. Le fait de faire des choses qu’on ne ferait pas s’il y avait du monde autour de nous, ça impacte notre discipline en général. Fais comme si tu étais dans une émission de téléréalité, avec une caméra qui te fixait et tes enfants qui regardaient tout le temps et dis-toi : « Quel exemple j’aimerais leur donner ? Qu’est-ce que j’aimerais qu’ils voient de moi ? Qu’est-ce que j’aimerais qu’ils retiennent de moi ? »

Et ça, je trouve personnellement que cet exercice il peut faire de nous de bien meilleures personnes, des personnes plus disciplinées, des personnes plus efficaces, des personnes plus inspirantes. Encore une fois, sans chercher l’extrême, ça arrive à tout le monde à un moment donné de ne pas être parfait mais de chercher vraiment à avoir cette discipline en général. Et on peut se dire qu’au moins la téléréalité nous aura donné une belle image, une belle métaphore à appliquer dans nos vies.

Alors bien sûr, on n’a pas attendu la téléréalité pour ça hein. Je sais que les religions ont cette idée que nous ne sommes jamais seuls, les religions enseignent, la majorité des religions en tout cas, notamment les religions monothéistes, elles nous enseignent que Dieu est avec nous à chaque moment et qu’il nous observe et qu’il sait ce qu’on fait et qu’il nous jugera un moment. Moi, j’ai pris l’exemple de la téléréalité, mais bien sûr, cette image de se dire : « Tu es observé, tu es jugé, tu n’es jamais seul », ça ne vient pas de la téléréalité.

À partir d’aujourd’hui, dis-toi que tu n’es jamais vraiment seul. Et quelles que soient tes croyances, tu ne pourras pas échapper au jugement si tu agis mal. J’ai décidé pour moi ou que pour moi, les juges, ce serait mes enfants. À toi de choisir qui sera ton juge et comment tu veux t’articuler autour de ce sujet. J’espère que ça t’inspirera. L’idée, c’est pas de rajouter du stress, de la pression. L’idée, c’est vraiment de s’améliorer, de gagner en discipline petit à petit et d’être meilleur et plus inspirant. Donc j’espère vraiment t’avoir aidé.

Je te dis à très très bientôt. N’oublie pas d’aller jeter un œil dans la description pour découvrir mon livre de développement personnel. Le lien est très simple hein, c’est www.francaisauthentique.com/4p comme 4 pilules.

Merci d’avoir suivi cet épisode. Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de « Marchez avec Johan ». Salut !