Fais moins mais mieux !

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

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Transcription de l’épisode :

Salut à tous ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de “Marchez avec Johan”, le podcast du mercredi soir dans lequel on parle français, évidemment. Je te propose du français authentique pour améliorer ta compréhension et ton expression en français, et on utilise pour ça des sujets de développement personnel. Le podcast du mercredi, c’est ça : du développement personnel. Et mon objectif est clair : t’aider à améliorer ton français tout en améliorant ta vie. Je le fais en marchant et parfois en roulant et c’est le cas aujourd’hui. Je suis dans ma voiture.

Je t’invite à t’inscrire à la lettre d’information de Français Authentique. Tu as un lien dans la description de cet épisode qui te qui te permet de le faire et de finalement rejoindre plus de 100 000 passionnés qui reçoivent des informations régulières sur l’apprentissage du français.

Et aujourd’hui, le titre de cet épisode, c’est : « Faisons moins, mais mieux. » « Faisons moins, mais mieux. » Et ce sujet, il m’est inspiré par ma situation actuelle, d’une part, et par une de mes lectures, d’autre part. La lecture en question, c’est un livre que j’ai lu en 2015 déjà (donc, tu vois, ça fait quelque temps) que je n’ai pas assez appliqué à mon sens et que je relis aujourd’hui en 2021. Et je vois que beaucoup des choses qui sont partagées, qui sont enseignées dans ce livre m’auraient vraiment beaucoup servi si je les avais suivies ces 5-6 dernières années.

Le livre en question, c’est “Essentialism”. Je ne sais pas s’il y a une traduction française, je pense, parce que c’est un livre qui a vraiment cartonné, et c’est de Greg McKeown qui a écrit “Essentialism”. Je ne sais pas quelle est la traduction française, mais ça parle certainement d’essentialisme et, on va le voir, de simplification.

Tu sais, le problème qu’on rencontre tous, qui est d’une part, c’est une chose positive du monde moderne, mais d’un autre côté, puisque c’est souvent en excès, ça devient un problème, il s’agit du fait qu’on est dans un monde d’abondance. Abondance. L’abondance, c’est le contraire de manque en fait. Si, je ne sais pas, on est en manque de nourriture et qu’on cherche à dire le contraire, manquer de nourriture, c’est ne pas en avoir assez. Avoir une abondance de nourriture, c’est en avoir assez, mais même limite trop. L’abondance, c’est vraiment le fait d’avoir beaucoup de quelque chose. Quelque chose qui est en abondance, c’est quelque chose dont on ne manque pas, qu’on a quasiment à volonté.

On est dans un monde où il y a une abondance d’objets. Entre nos smartphones, nos tablettes, nos ordinateurs et tous les autres objets, qu’ils soient électroniques ou non, on ne manque d’aucun objet, on a tout à notre disposition et souvent pour pas très cher.

 

Il y a une abondance d’informations. Il suffit de se brancher sur Internet et on a accès à toute l’information possible et imaginable, que ce soit de l’information liée à l’actualité ou de l’information liée au savoir. Si tu prends Wikipédia, ça contient quasiment, on va dire, une grande partie du savoir humain. Et ça, tu y as accès en un clic, de n’importe où, d’un ordinateur ou encore une fois d’une tablette, d’un smartphone. C’est-à-dire que tu peux être dans la rue et avoir accès à toutes les informations. Donc, on a une abondance d’informations.

On a aussi une abondance d’opportunités, c’est-à-dire que pour ceux qui le veulent, ceux qui ont vraiment envie de tester des choses, ceux qui ont envie d’apprendre des choses et de les appliquer et qui sont prêts à prendre des risques, on ne manque pas d’opportunités. Il est possible, je ne dis pas que c’est facile, mais il est possible de réussir dans plein, plein, plein de domaines différents. Encore une fois, je ne suis pas là pour dire que tout le monde a la possibilité de réussir et d’être… d’avoir un succès fou, mais ce que je dis, c’est qu’il existe une abondance d’opportunités. Il y a des opportunités partout pour ceux qui les cherchent et pour ceux qui sont ouverts, ceux qui sont en tout cas à l’écoute et qui sont prêts à aller voir ces opportunités. Et ça, ça peut créer des problèmes et je suis personnellement tombé dans le piège de ne pas savoir choisir les opportunités que je souhaitais poursuivre. Et un des exemples qui me vient en tête, c’est la création de “Pas de stress”.

“Pas de stress”, c’était un site web que j’ai créé, un écosystème avec une chaîne YouTube, etc. etc, dans lequel je voulais parler de ma passion du développement personnel. C’était une belle opportunité pour moi de m’exprimer, une opportunité aussi de faire croître mon entreprise et je l’ai poursuivie pendant un an. Le problème, c’est que ça m’a complètement, pas complètement, mais en tout cas ça a dilué mes efforts et mon temps. Et ce temps et ces efforts ne pouvaient plus être mis à disposition de Français Authentique. Donc ça, c’est un premier problème. C’est le grand problème en fait : c’est d’avoir tellement d’opportunités, de projets qu’on se disperse. On fait plein de petites choses partout au lieu de faire des grandes choses de façon focalisée.

J’ai décidé un moment de mettre “Pas de stress” en pause (peut-être que je le reprendrai un jour dans ma vie, je ne sais pas) pour me focaliser sur Français Authentique. Mais là encore, je me suis dispersé souvent au sein de Français Authentique. J’ai commencé à faire quelques interviews, à créer toujours plus de nouveaux cours, à me lancer dans toujours plus de nouveaux projets, à chercher à agrandir l’équipe. Là, je vais publier un livre édité en septembre. J’ai mon projet majeur qui est l’Académie Français Authentique, etc. etc. Et tout ça, sans parler tout le contenu type podcast avec deux podcasts par semaine, plus une vidéo par semaine, etc. Et tout ça, eh bien, ça montre qu’on peut parfois, au sein d’un même projet, diluer ses efforts et être pris par ce problème d’abondance.

Donc, ce que je fais depuis le début de l’année, c’est que j’essaie de me focaliser beaucoup plus sur le plus important, c’est-à-dire je ne fais que Français Authentique en ce qui concerne le professionnel et je me focalise sur l’Académie, c’est-à-dire l’Académie, je lui donne beaucoup, beaucoup plus de priorité. L’Académie, c’est vraiment le projet majeur de Français Authentique. Il regroupe des gens du monde entier. On crée (puisque Valentine m’aide aussi à créer du contenu)… Donc, nous créons du contenu pour les membres exclusifs chaque mois, nous créons des ressources liées à la France, la francophonie, le développement personnel, la culture, les écrivains. Et on a même un projet qui s’appelle SOS Grammaire, qui permet d’enseigner la grammaire de façon authentique et simplifiée. On a évidemment un club de lecture qui est en train d’être ouvert. On a une salle, c’est une sorte de salon Zoom où les gens peuvent aller 24 heures sur 24 et discuter entre eux. On a des leçons avec des tuteurs proposés aux membres.

Donc, j’ai vraiment remis ce projet au centre de mon attention. J’y suis beaucoup plus présent, mon équipe aussi. J’ai redirigé l’attention de mon équipe et ça permet finalement d’être beaucoup plus efficace et de prendre beaucoup plus de plaisir.

Mais ça, tu peux seulement le faire finalement, si tu as cet esprit de l’essentialisme. Je ne sais pas si on peut le traduire comme ça, mais pour en revenir au livre de McKeown, il faut suivre tout un process et comprendre que dire oui à tout, c’est dire non à plein de choses, comprendre que réussir à définir ses priorités, c’est vraiment quelque chose d’essentiel et c’est ce que j’ai réussi à faire, ou c’est en tout cas une chose à laquelle je continue de travailler puisque grâce à ce bouquin, j’ai réussi à définir mes priorités. Pour Français Authentique, c’est clairement l’Académie. On va continuer à mettre le paquet comme on dit en français, pour améliorer l’Académie, mais ça veut aussi dire que pour faire ça, je vais devoir dire non au reste, je vais devoir dire non à plein de choses et je suis très fier de moi puisque c’est une chose qui est contre-intuitive pour moi. J’ai du mal à dire non. Cette semaine, j’ai dit non à l’écriture d’un second livre. J’ai remis le manuscrit de mon premier livre, qui va sortir en janvier et qui s’appelle “301 expressions pour parler comme les Français” et on m’a proposé d’écrire un nouveau livre l’année prochaine sur des discussions, des dialogues en français et j’ai refusé cette opportunité alors que j’avais vraiment envie de dire oui.

J’ai dit non à deux demandes d’interview cette semaine parce qu’elles n’étaient pas en phase avec ce que je voulais donner à Français Authentique, pourtant, elles auraient été super intéressantes pour moi.

J’ai refusé ces derniers temps de participer à plein de masterminds. Je refuse d’organiser un nouveau séminaire. Je refuse de coacher les gens en 1 à 1. C’est une demande qu’on me fait souvent et donc, je commence à comprendre qu’en disant non à plein de choses, eh bien je dis oui au plus important.

Et ce n’est pas être égoïste de réagir comme ça. Dire non à des interviews, dire non au fait de coacher des gens, ce n’est pas être égoïste, c’est servir sa mission tout simplement. Et moi, ma mission, elle est quand même de plus en plus claire.

Je veux numéro 1 : là, il n’y a pas d’ordre particulier, mais en tout cas, je veux faire en sorte de me développer en permanence.

Je veux passer du temps avec ma famille.

Et je veux servir les gens via l’Académie. Je veux que l’Académie soit et reste et continue d’être la première plateforme d’apprentissage du français en ligne qui permet un apprentissage indépendant, centré sur le français, mais aussi sur le développement personnel, la culture, le plaisir, la vie. Et ça, c’est essentiel, pour reprendre le titre du bouquin de McKeown, c’est ma priorité et je sais qu’en disant non plus souvent à plein d’autres projets parallèles, j’arriverai à mieux servir les membres de l’Académie. Et c’est vraiment ma priorité.

Et on en vient finalement au titre, au résumé de cet épisode : c’est qu’il faut faire moins, mais mieux. Et pour faire en sorte de mieux servir les membres de l’Académie, je dois faire moins de choses et donc dire non à plein d’opportunités.

Donc, voilà un peu… Tout ça, c’est encore un process. C’est une chose que j’essaye d’appliquer au quotidien pour simplifier un maximum ma vie et pour faire en sorte de garder un maximum d’énergie au service de ma vraie mission et de ce qui est le plus important pour moi.

Si tu veux découvrir le projet de l’Académie, tu vas sur www.francaisauthentique.com/academie. Les inscriptions, elles sont fermées actuellement. On aura une prochaine session d’ouverture au mois de septembre 2021. Et moi en attendant, voilà, là je suis sur la route et arrivé au bureau, je vais travailler sur l’Académie.

J’espère que tout ça, ça t’a plu. Je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut !