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Des personnalités qui ont fait la France 3/3 – Sept scientifiques 🔬

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Transcription de la vidéo :

Salut, cher ami ! Si tu as cliqué sur cette vidéo, c’est que tu t’intéresses à la France et sa culture. Tu n’apprends pas seulement une langue, tu t’intéresses à ce qui fait l’âme de la France. Dans la vidéo d’aujourd’hui, je vais te présenter sept scientifiques françaises et français qui ont fait des découvertes qui contribuent encore aujourd’hui à améliorer notre quotidien. Et crois-moi, certaines de leurs histoires sont aussi folles qu’inspirantes.

Quoi ? Comment ? Oui, tu as peut-être remarqué, on a changé de studio. Je tourne maintenant dans un nouveau studio. J’ai déménagé, ça m’a permis d’aménager justement quelque chose de sympathique. Tu vois des tableaux. On a le Mont-Saint-Michel ici, on a la tour Eiffel ici, et j’aurai la possibilité de les changer. Donc, j’espère que ce nouveau studio, ce nouveau décor te plaît. Et tu peux me dire en commentaire ce que tu en penses.

Alors, cette vidéo, c’est la troisième de notre série sur des personnages qui ont fait la France. Dans la première vidéo, on avait parlé de figures politiques. Dans la deuxième vidéo, on a parlé d’écrivains… d’écrivaines et écrivains. Et aujourd’hui, on s’intéresse à des scientifiques. On va te faire une courte biographie de chacun de ces scientifiques. On te parlera de leurs découvertes majeures et on essaiera de te donner des faits intéressants pour que tu apprennes à la fois des choses utiles tout en améliorant ton français.

Et comme d’habitude, tu peux télécharger ta fiche PDF gratuite. Le lien est dans la description. Ça reprend un peu tout ce qu’on va voir aujourd’hui dans cette vidéo.

Première scientifique dont on va te parler. On va y aller par ordre chronologique, donc, de la plus ancienne personne à la personne la plus récente. D’ailleurs, le dernier scientifique dont on va te parler, c’est une femme, donc, la dernière scientifique, est encore vivante aujourd’hui. Et la première, c’est Sophie Germain. Elle est née en 1776 et est décédée en 1831. C’était une mathématicienne autodidacte. Autodidacte, c’est quelqu’un… Quelqu’un d’autodidacte, c’est une personne qui se forme seule. Cette personne prend des livres, mais apprend seule, sans aller dans une école ou sans avoir affaire à un professeur.

Malheureusement, c’est un génie oublié parce que c’était une femme, et à cette époque, on va le voir, les femmes n’avaient pas vraiment le droit de faire de la science. Et Sophie Germain, aujourd’hui, n’a pas la notoriété qu’elle mériterait d’avoir. La raison pour laquelle elle était autodidacte, c’est qu’à son époque, les filles n’avaient pas le droit d’aller à l’école. Donc, elle a reçu une éducation assez basique de par sa mère, et tout le reste, elle l’a appris toute seule.

À 13 ans, elle découvre le livre L’histoire des mathématiques de Montucla dans la bibliothèque de son père, et ça va lui donner une véritable passion pour les mathématiques qu’elle va apprendre toute seule. Elle va réussir à entrer dans l’école polytechnique grâce à une astuce, parce qu’encore une fois, à cette époque, les femmes n’avaient pas le droit de faire la prestigieuse école polytechnique, et elle va se faire passer pour un camarade qui avait abandonné, qui n’allait plus à l’école, pour pouvoir y aller alors que c’est une femme et que ce n’est pas autorisé. Elle va aussi suivre des cours à distance par le biais d’un professeur qui accepte de lui envoyer les polycopiés, et elle va faire les exercices chez elle et les renvoyer pour être corrigés.

Elle va gagner le concours de l’Académie des sciences en répondant à la fameuse expérience de Chladni, où on va poser du sable sur une plaque en cuivre et on va frotter un archet de violon pour faire vibrer le sable, et on a demandé dans le cadre de ce concours aux élèves d’expliquer le phénomène. Elle va réussir à le faire, elle va remporter le concours et elle va établir une théorie sur l’élasticité des matériaux. Et ses travaux vont même être utilisés dans le cadre de la construction de la tour Eiffel.

Tu as peut-être également entendu parler du théorème de Fermat. C’est en fait un problème mathématique qui a été posé au XVIIe siècle et qui n’a pas été résolu pendant 300 ans, jusqu’à Andrew Wiles qui a vraiment trouvé la solution en 1994. Eh bien, Sophie Germain, elle, elle va avoir un certain nombre de propositions et elle fera énormément avancer la résolution de ce théorème. On ne va pas rentrer dans le détail, évidemment, ce n’est pas une vidéo scientifique. Mais en fait, elle a réussi à exclure plein de solutions et elle a déterminé des nombres particuliers qu’on appelle encore aujourd’hui « les nombres premiers de Sophie Germain ».

Malheureusement, comme on l’a vu, c’est un génie oublié. Ses travaux n’ont jamais été publiés parce que c’est une femme. Son nom n’a pas été cité dans la liste des savants. Il y a 72 savants qui ont été cités lors de la construction de la tour Eiffel, son nom n’a même pas été cité. Et aujourd’hui encore, Sophie Germain n’a pas la notoriété qu’elle mérite.

Deuxième scientifique que tu connais probablement, celui-là, il s’agit d’André-Marie Ampère. Il est né en 1775 et est mort en 1836. Il a eu une brillante carrière scientifique, il a été prof de mathématiques, et il a même été professeur à l’école polytechnique.

À cette époque, l’électricité c’est une science qu’on maîtrise mal. On connaît ses bases, on connaît les charges électriques, on connaît les phénomènes de foudre, etc. on connaît aussi un petit peu le magnétisme, c’est-à-dire le fait qu’un aimant attire du métal, donc, que des charges opposées s’attirent. Donc, on comprend quelques bases de l’électricité, quelques bases du magnétisme, mais on ne fait pas le lien entre l’électricité et le magnétisme. Et c’est Ampère qui, l’un des premiers, va faire le lien entre ces deux sciences, qui en fait n’en sont qu’une, et ça va donner naissance à ce qu’on appelle « l’électromagnétisme ». Bien sûr, il s’est basé sur des travaux d’autres scientifiques, mais il est reconnu comme étant le premier à vraiment démontrer le lien qu’il y a entre l’électricité et le magnétisme.

Il était également chimiste et il sera un des premiers à distinguer les atomes des molécules. Énormément de découvertes ou d’objets du quotidien ont pour origine les travaux d’Ampère. Donc, en fait, il y a une grande postérité puisque tout ce qui est les radios, les chargeurs de téléphone, Internet, les IRM qu’on utilise pour faire des analyses de notre corps, tout ça, c’est basé sur les découvertes d’Ampère.

Troisième scientifique français très connu : Claude Bernard. Il est né en 1813 et est décédé en 1878. C’est le père de la médecine expérimentale, c’est-à-dire le fait de faire des expériences pour découvrir des choses. Et on le considère aussi comme le fondateur de la médecine moderne. Il rate son bac en 1831 comme quoi on peut rater un examen et avoir du succès après. L’un n’empêche pas l’autre. Il deviendra préparateur en pharmacie. Finalement, il aura son bac et il poursuivra ses études.

Jusqu’alors, la médecine était vraiment uniquement basée sur des observations, c’est-à-dire on regardait ce qui se passait et on déduisait. Son idée principale, ça a été d’appliquer des méthodes mathématiques et physiques à la médecine. Donc, ce qu’il faisait, plutôt que de seulement observer, il allait observer, ensuite poser des hypothèses ; à partir de ces hypothèses, bâtir des expériences, observer de nouveau, et conclure. Donc, c’était un process beaucoup plus élaboré que seulement regarder ce qui se passe et noter. Son ouvrage, Introduction à la médecine expérimentale, c’est vraiment à la base de la médecine moderne.

Il a, entre autres, fait une découverte très intéressante sur le fonctionnement du foie, et la façon dont il a découvert ça est assez caractéristique de cette méthode expérimentale. C’est pour ça que je voulais t’expliquer en quelques mots comment il a fait.

À l’époque, on pensait que le foie ne servait qu’à filtrer le sang et à le nettoyer. On ne savait pas que le foie avait d’autres fonctions, notamment celle de fabriquer des substances. Donc, ce que va faire Claude Bernard, c’est qu’il va expérimenter sur le sujet. Il va nourrir des lapins en leur donnant différents types de nourriture. Et il va s’apercevoir que des lapins à qui il ne donne que de la viande, donc, pas de sucre, vont quand même avoir du sucre dans leur organisme et en particulier dans leur foie. Il en conclut, donc, que le sucre ne vient pas de ce que les lapins mangent, puisqu’il ne leur a donné que de la viande, mais que ce sucre a été produit par le foie.

Et c’est la naissance du concept qu’on connaît très bien aujourd’hui de la fonction glycogénique du foie. Ça a été un tournant parce que ça a montré que les organes avaient plusieurs fonctions et que certains d’entre eux pouvaient créer des substances dont notre organisme avait besoin. Et ça, on l’ignorait complètement à l’époque. Cet exemple montre… cet exemple simple et très simplifié montre à quel point Claude Bernard a révolutionné la science.

On va passer au quatrième scientifique. Avant ça, laisse-moi te rappeler, cette vidéo est un peu longue et c’est volontaire. On a voulu prendre notre temps, te présenter des choses intéressantes. Et je sais que tu n’as pas le temps, tu es comme moi, c’est difficile de regarder des vidéos longues en une fois. Eh bien, pas de souci, tu peux regarder, tu vois, 10 minutes par-ci, 10 minutes par-là, 15 minutes ici, et prendre ton temps pour découvrir des choses. Tu peux écouter aussi pendant tes temps morts et te dire, par exemple, « je vais suivre deux scientifiques et je regarderai les autres demain ». C’est comme ça que moi je consomme mes contenus, je ne passe jamais 30 minutes à regarder une vidéo complète, ou ça m’arrive très très rarement. En général, je les découpe pour les écouter pendant mes temps morts.

Ceci étant dit, parlons de Louis Pasteur, célèbre scientifique français. Il est né en 1822 et est mort en 1895. Il était à la fois physicien et chimiste, et c’est un des scientifiques français, voire scientifique mondial, les plus connus.

On le connaît surtout parce que c’est celui qui a inventé le vaccin contre la rage et que ça a ouvert énormément, énormément de débouchés, mais il a fait plein d’autres choses. Et figure-toi que Pasteur a fait un bac littéraire, donc, il s’intéressait plus aux lettres et a failli ne jamais devenir scientifique. Il va finalement faire un bac scientifique et il entrera à l’École normale supérieure. Après l’université, il deviendra prof de chimie à l’université de Lille et sera ensuite directeur à l’École normale supérieure, ce qui lui laissera du temps pour faire des recherches scientifiques.

Pasteur va déjà découvrir ce que sont les microbes, parce qu’avant lui, on pensait que les maladies, elles arrivaient comme ça, sans véritable cause extérieure. Et Pasteur va montrer qu’en fait les microbes sont partout, ils nous entourent, ils sont partout autour de nous. Ça va déjà révolutionner le monde de l’hygiène. Les gens vont comprendre qu’il est très important de se laver parce qu’il y a des microbes partout et qu’on peut tomber malade à cause d’eux. Et ses travaux vont aussi donner conscience aux médecins et aux chirurgiens qu’ils doivent nettoyer leurs instruments. Parce qu’avant, on opérait les gens sans même désinfecter, parce qu’on ne savait pas qu’il y avait des microbes qui pouvaient donner des maladies.

Pasteur va proposer un procédé qu’on utilise encore beaucoup aujourd’hui qu’on appelle « la pasteurisation ». Le procédé est super simple, il consiste à chauffer un aliment à une température particulière et le laisser refroidir. Le fait de l’avoir chauffé, ça va tuer les microbes. On laisse refroidir, on ferme comme il faut, et ça permet de conserver les aliments beaucoup plus longtemps. Aujourd’hui, beaucoup de fromages, la plupart des fromages sont pasteurisé, c’est-à-dire on les chauffe à une température donnée afin que les microbes soient tués et qu’on puisse conserver le fromage un peu plus longtemps.

En juillet 1885, un enfant alsacien de 9 ans va se faire mordre par un chien et va attraper la maladie de la rage, qui était assez répandue à l’époque. Pasteur va tester le premier vaccin qu’on va injecter à un être humain, et ça va être un succès. Alors, bien sûr, tous ceux qui vont être mordus par un chien vont vouloir ce vaccin contre la rage pour ne pas mourir. Et en 1888, il va créer un endroit, un institut en fait dans lequel on peut aller se faire vacciner, et c’est l’Institut Pasteur qui existe encore aujourd’hui. À sa mort, il aura des funérailles nationales et il est inhumé à l’Institut Pasteur.

Cinquième scientifique, c’est encore un homme, mais je te rassure, après, on aura des femmes. On a déjà eu une femme au début, on essaie de respecter la parité et ne pas faire ce que faisaient nos ancêtres, à refuser le titre de scientifique pour les femmes. Mais là, ce sera, je pense, le dernier homme de notre série. Il s’agit de Gustave Eiffel. Il est né en 1832 et est mort en 1923.

Évidemment, on le connaît surtout grâce à la tour Eiffel, mais ce n’est pas sa seule contribution. Il a aussi contribué à la fabrication de la statue de la Liberté, par exemple. Et il a apporté énormément d’innovations scientifiques et techniques dans le domaine de la construction.

Il a une formation d’ingénieur et il va être directeur de chantier pendant 26 ans. Ça va lui donner une solide culture de tout ce qui touche à la construction. Il a, par exemple, supervisé la construction du pont ferroviaire de Bordeaux qui traverse la Garonne sur 500 mètres. Donc, c’est une prouesse scientifique. Et déjà là, il était très à même à tester des choses impressionnantes, comme la tour Eiffel peut l’être.

Il va devenir entrepreneur et il va énormément utiliser le fer, qui est un matériau innovant pour l’époque, mais c’est un matériau qui est très résistant, qu’on peut travailler assez facilement et qui est plutôt léger. Alors, c’est pas super léger, le fer, mais c’est plus léger que d’autres matériaux qu’on utilisait à l’époque.

Il va se concentrer essentiellement au début sur la construction de ponts et de viaducs. Un viaduc, c’est un grand pont qui tient sur lui-même. On a le viaduc de Millau en France, qui est très très connu sur le sujet. Et il va entreprendre aussi bien en France qu’à l’étranger.

En 1889, va naître la tour Eiffel, la Dame de Fer, qui est aujourd’hui un symbole de Paris, évidemment. Et elle a été construite à la base temporairement. Elle devait rester juste pendant quelques temps pour l’Exposition universelle de Paris. Mais aujourd’hui, on la garde et on est très très contents. Il ne viendrait à l’idée de personne, je pense, de démonter la tour Eiffel.

En 1887, il va participer à la construction du canal de Panama, qui était aussi un grand grand enjeu, déjà de par son importance, puisqu’il permet quand même de relier des parties très éloignées et d’éviter de faire tout le tour de l’Amérique, et aussi parce que c’était un défi technique. Il y avait beaucoup d’écluses pour pouvoir passer de niveau supérieur au niveau inférieur en bateau, et ça a été compliqué à faire. Malheureusement, il y aura des affaires un peu obscures, il sera accusé d’escroquerie, etc. Il va se retirer du monde des affaires. Et il va passer les 30 années de sa vie à faire de la recherche, notamment en météorologie, radiotélégraphie et aérodynamisme.

Sixième et avant-dernière scientifique dont on va parler : la très célèbre Marie Curie. Elle est née en 1867 et est morte en 1934. On a fait un module complet sur Marie Curie dans l’Académie Français Authentique. Donc, si tu t’intéresses à ces sujets et à ces personnages, je t’invite à suivre le lien dans la description pour découvrir notre académie. Les inscriptions sont fermées actuellement, mais ça vaut toujours le coup de se renseigner et de découvrir les contenus de l’académie dans la description.

Elle est née à Varsovie, en Pologne, et ses parents étaient enseignants. Elle sera toujours première de sa classe. Elle va être une élève très brillante. À l’époque, les filles n’avaient toujours pas le droit d’étudier en Pologne, donc, elle va venir en France. Elle obtiendra un diplôme à la fois de physique et de mathématiques. C’est à Paris qu’elle va rencontrer Pierre Curie et qu’elle se mariera avec lui, Pierre Curie étant un scientifique également de grande renommée.

Elle oriente ses travaux vers la radioactivité. Elle va en fait observer que certains éléments émettent des rayons, des rayonnements, qu’on ne connaissait pas et qu’on ne comprenait pas à l’époque. En analysant, elle va comprendre que les atomes qu’on pensait fixes et immuables peuvent en fait changer. Un atome peut se désagréger en libérant de l’énergie, et c’est ce qu’on appelle « la radioactivité », entre autres hein. Il y a plein d’autres phénomènes, mais celui-ci est probablement le phénomène le plus synthétique et qu’on peut comprendre facilement. Elle va découvrir deux nouveaux éléments inconnus, « le polonium », qui aura ce nom en hommage à son pays d’origine, et « le radium ». Ce sont des éléments radioactifs.

C’est la première femme à avoir eu un prix Nobel. Et encore mieux, c’est la seule personne au monde à avoir eu deux prix Nobel dans deux disciplines différentes. Elle a eu le prix Nobel de physique en 1903 avec son mari Pierre Curie, et elle a obtenu le prix Nobel de chimie en 1911 grâce à sa découverte du polonium et du radium.

En 1906, son mari Pierre meurt dans un accident, et elle va prendre sa place en tant que prof à l’université. C’est pareil, c’est une première, c’était du jamais vu à l’époque d’avoir une femme qui enseignait.

Pendant la Première Guerre mondiale, elle va inventer les Petites Curie. Ce sont des petites voitures, des petits véhicules équipés d’appareils de rayons X pour faire des radios. Et elle va permettre de sauver plein de vies puisqu’on va envoyer ces petits véhicules sur le champ de bataille pour faire des radios auprès des soldats blessés en fait.

Elle va mourir d’une cause qui est liée à ses recherches, elle va être victime de la radioactivité, puisqu’à l’époque on ne savait pas que c’était dangereux, mais ça créait tout un tas de maladies, notamment des tumeurs, des cancers, et c’est ce qui va l’emporter.

Son héritage est énorme puisqu’elle a permis de développer la physique nucléaire, tout ce qui touche à la radioactivité, qu’on utilise énormément aujourd’hui, et elle a ouvert la voie aux femmes en ce qui concerne la science.

Et on termine avec une autre femme, Claudie Haigneré. C’est la seule scientifique dont on parle aujourd’hui qui est encore vivante. Elle est née en 1957. C’est la première Française à voyager dans l’espace. Elle est docteure, elle est spécialisée en rhumatologie. Donc, c’est un peu la médecine des articulations et des rhumatismes. Mais elle est aussi spécialisée en médecine aéronautique et spatiale, donc, comment les êtres humains résistent aux voyages dans l’espace. C’était, donc, la candidate idéale pour aller dans l’espace.

En 1985, elle sera sélectionnée pour devenir astronaute. Mais ce n’est qu’en août 1996 qu’elle aura sa première mission dans l’espace. Elle va voyager à bord de la station spatiale russe très connue Mir. Ce sera un voyage de 16 jours dans le cadre de la mission Cassiopée, qui était un programme franco-russe. Et un des objectifs, c’était de voir comment les astronautes… comment le corps des astronautes résistait à la microgravité, c’est-à-dire l’absence de gravité. Ici, sur Terre, on a de la gravité. On est sans arrêt comme si on était compressé au sol. Dans l’espace, ce n’est pas le cas, et on a voulu essayer de comprendre ce que ça engendrait pour le corps humain qui, lui, est habitué à subir la gravité.

En octobre 2001, elle deviendra la première spationaute française à voyager dans la station ISS. Elle a eu un rôle d’ingénieur dans la mission Andromède.

Elle a été deux fois ministre sous Jacques Chirac, une fois en 2002, où elle a été ministre de la recherche et des nouvelles technologies, et une fois en 2004, où elle a été ministre des affaires étrangères, et en 2004, où elle a été ministre des affaires européennes.

Elle a obtenu de nombreuses distinctions, évidemment, dont la Légion d’honneur. Et elle est aujourd’hui occupée à donner des conférences et à essayer de faire en sorte que les femmes prennent plus de temps pour s’investir dans les sciences.

Alors voilà, on a traversé là plusieurs siècles en France, en ce qui concerne la science. J’espère que ça t’a plu, que c’était quelque chose d’intéressant pour toi, que tu as pu découvrir à la fois des scientifiques et des découvertes scientifiques. C’est toujours intéressant, en termes de culture générale, je trouve, d’en savoir plus sur ce qui façonne notre quotidien.

Donc, si tu veux aller un peu plus loin, je t’invite à télécharger ta fiche PDF gratuite. Tu cliques sur le lien, tu mets ton adresse, tu la reçois immédiatement en PDF pour peut-être revoir les différents points que nous avons traités aujourd’hui. Si cette vidéo t’a plu, laisse un petit « j’aime », partage-la avec tes amis.

Ça te coûte rien, mais nous, ça nous aide beaucoup et c’est beaucoup de travail de préparer ces longues vidéos ou ces longues séries de vidéos. La première, c’était sur la géographie française, une série de trois vidéos. Là, on a vu les personnages qui ont fait la France, sur trois vidéos. Et si je vois que ce sont des sujets qui vous intéressent, on proposera d’autres séries sur la chaîne. Pour l’instant, je pense qu’on va faire une petite pause, mais chaque « j’aime » compte pour nous montrer que ça t’intéresse. Et tu peux aussi nous dire en commentaire quel est le scientifique ou la scientifique qui t’a le plus inspiré dans cette vidéo, et tu peux aussi nous donner des idées pour de nouvelles séries.

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