Courir les rues

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Courir les rues”

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Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

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Transcription de l’épisode :

Bonjour, bonjour à tous. Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast de Français Authentique dans lequel nous allons voir l’expression « courir les rues », « Courir les rues ». Cette expression, elle a été suggérée par notre ami Toufiq sur le groupe Facebook de Français Authentique. Notre ami Toufiq du Maroc, que je salue et j’en profite pour m’adresser à la communauté marocaine de Français Authentique, puisqu’on peut parler un peu de l’actualité de Français Authentique, je travaille beaucoup actuellement à l’amélioration de l’académie marocaine de Français Authentique, à la promotion du projet au Maroc. Je me suis rendu à Casablanca pour une semaine en février et ça avance beaucoup. Et je suis ravi de voir vraiment toute cette réponse de l’audience. Donc, si tu veux être aidé, si tu es au Maroc, vas sur https://maroc.francaisauthentique.com et tu découvriras comment on peut t’aider. Ca sera un grand plaisir de le faire. Et voilà, on est à ton service et on est au service de tout le monde, ceux qui écoutent ce podcast et qui ont un souci, vous pouvez nous joindre à [email protected], on est là pour vous.

L’expression du jour « courir les rues », elle est composée du mot « courir » qui veut dire se déplacer rapidement ; c’est plus rapide que marcher. Si tu marches, tu fais des pas, tu avances en faisant des pas. Si tu cours, tu fais des pas rapides, tu te déplaces rapidement.

La rue, une rue, c’est une voie où il y a une route où circulent les voitures, un trottoir sur le côté où marchent les piétons et des maisons ou des appartements au bord du trottoir. Maisons, appartements, trottoirs, routes, tout ça, ça forme une rue. Donc, au sens propre, courir les rues, ça voudrait dire des choses qui se déplacent rapidement dans les rues ou quelque chose qui se déplace rapidement dans les rues et qui se déplace tellement rapidement dans les rues qu’on en voit partout, tout le temps. Ça, ce serait le sens figuré ou l’évolution vers le sens figuré.

Cette expression « courir les rues », ça veut dire il y a beaucoup de choses. Si une chose court les rues, ça veut dire il y en a beaucoup dans la rue. Cette chose abonde, abonde ; ça veut dire « est présente en abondance ». Quelque chose qui court les rues, c’est quelque chose qu’on voit partout, dont on ne manque pas. Quelques exemples pour illustrer ça.

Imaginons, tu cherches quelqu’un pour t’aider dans une entreprise et tu rencontres un jeune et le jeune, un jeune de 20 ans qui vraiment fait du super boulot et tu lui dis : « Hé, des jeunes motivés comme toi, ça ne court pas les rues ». Ça veut dire, des jeunes qui sont motivés comme toi, aussi motivés que toi, il n’y en a pas beaucoup. Il n’y en a pas en abondance partout, il y en a peu. Ça ne court pas les rues. Si tu avais dit : « Des jeunes comme toi, ça court les rues », ça aurait voulu dire : « Des jeunes comme toi, il y en a beaucoup, il y en a partout ».  Donc, tu vois, on peut utiliser cette expression avec la négation et dire « ça ne court pas les rues » ça veut dire qu’il n’y en a pas beaucoup ou on peut l’utiliser sans la négation en disant « ça court les rues, il y en a partout ».

Un autre exemple. Imagine, tu discutes avec quelqu’un qui te dit : « Ha, mon père a besoin de médicaments, mais les pharmacies par chez moi, ça ne court pas les rues. Je dois faire 25 km pour trouver une pharmacie ». Donc, encore une fois, ici, cette personne dit que les pharmacies, ça ne court pas les rues où elle habite. Cela veut dire il n’y en a pas beaucoup, il y en a peu. Si elle avait dit : « Bof. De toute façon, les pharmacies, ça court les rues », ça aurait voulu dire qu’il y a des pharmacies partout, qu’on ne manque pas de pharmacies, qu’il y en a en abondance.

Encore un petit exemple. Imagine, avant de partir en déplacement, j’embrasse ma femme et elle me dit : « Hé, n’oublie pas de retirer de l’argent liquide avant ton voyage ». Et moi, je lui réponds : « Oh non, mais c’est pas un souci. Les distributeurs automatiques, ça court les rues ». Ça veut dire qu’il y a beaucoup de distributeurs automatiques de billets. Il y en a beaucoup. Il y a une abondance. Ils abondent. On en retrouve facilement. « Ça court les rues ». Si j’avais dit : « Bon, je vais aller retirer de l’argent aujourd’hui parce que où je vais, les distributeurs automatiques, ça ne court pas les rues », ça aurait voulu dire le contraire, ça aurait voulu dire qu’il y en a très, très peu.

Donc voilà, j’espère cher Toufiq, t’avoir bien expliqué le sens de l’expression et je propose maintenant de pratiquer un petit peu votre prononciation, chers amis, pour faire en sorte, eh bien de devenir un peu actif dans le français. Donc, on y va, c’est parti. Tu répètes tout simplement après moi.

Ça court les rues

Ça ne court pas les rues

Ça court les rues

Ça ne court pas les rues

Une dernière fois…

Ça court les rues

Ça ne court pas les rues

Et bien voilà. Merci d’avoir suivi cet épisode. Pour les amis marocains intéressés, allez vraiment jeter un œil à https://maroc.francaisauthentique.com pour pratiquer le français avec nous. Il y a plein de ressources, et crois-moi des ressources comme celle-là pour pratiquer le français, ça ne court pas les rues. A bientôt !