C’est simple d’être de bons parents

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3)
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF)

Transcription de l’épisode :

Salut chers amis et merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez avec Johan. Ce sera, aujourd’hui, un épisode de développement personnel. Et si tu apprécies le développement personnel et que tu n’as jamais regardé à la page de présentation de mon livre, je t’invite à le faire. Il y a un lien dans la description. Le livre s’appelle 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Il reprend toutes les bases du développement personnel d’une façon simple, claire, simplifiée. Le livre est assez court et il existe sous la forme de PDF, de livre audio, si tu veux lire et écouter, mais aussi de livre papier. Donc, je t’invite à suivre le premier lien dans la description. Et on passe au sujet d’aujourd’hui, qui parle du fait d’être de bons parents.

Et tu vas voir, la semaine dernière, nous avons longuement parlé du fait que tout était compliqué dans la vie, tout était complexe, et donc, ça nous avait conduit à une philosophie de vie qui était de dire « il faut simplifier sa vie », il faut simplifier sa vie parce que tout est compliqué. C’était ça un peu, le message. Si tu n’as pas écouté cet épisode, je t’invite à l’écouter juste après. Mais je disais à la fin « il y a quand même des choses qui sont simples ». Et parmi eux, il y a certaines vérités un peu universelles. Et je voudrais partager avec toi aujourd’hui quelques points que je m’efforce de respecter pour être un bon père, pour être un bon papa, tout simplement. Et ça, c’est simple, tout le monde peut le faire et tout le monde peut le comprendre. Et je pense que tout le monde dira « ben oui, c’est logique ». C’est toujours facile à comprendre.

La première chose, c’est de se dire déjà que la meilleure contribution que l’on peut avoir, la meilleure chose que l’on peut apporter à sa famille, c’est son propre développement personnel, parce que si je suis meilleur, je peux mieux aider mes enfants. Et c’est tout à fait clair de se dire : « Si je ne sais pas gérer mes émotions, comment est-ce que je vais aider mes enfants à gérer leurs émotions ? Comment c’est possible ? Comment on peut aider ses enfants, sa famille, si on n’arrive pas à se maîtriser soi-même ? » Donc, la première chose à faire, c’est de chercher à se développer soi-même, grâce au développement personnel, à devenir une meilleure personne. Et parfois, en fait, on se dit : « Ben non, si je passe du temps pour me développer moi-même… »

Alors, je vais changer d’endroit parce qu’il y a quelques petites voitures qui passent ici et je m’en excuse. Je suis toujours en weekend et j’essaie de trouver des endroits calmes, mais je vais me déplacer un petit peu pour être à l’abri du vent et en même temps loin de la route. Mais tu vois, même dans le ciel, il y a un hélicoptère là-bas. Donc, c’est pas facile, mais on va… Je suis sûr que tu vas bien m’entendre et bien me comprendre.

Donc, un bon exemple de ça et de penser d’abord à soi en ce qui concerne le développement personnel, c’est celui de l’avion. Tu as probablement déjà entendu ça et tu as peut-être déjà entendu des gens qui faisaient cette analogie. Mais quand tu es dans un avion, on te dit : « Si jamais il y a une perte de pression dans l’avion, les masques à oxygène vont tomber devant vous. Mettez votre masque d’abord avant de mettre le masque à vos enfants ». Parce que dans des situations comme celles-là, malheureusement, il faut être sûr que, nous, nous survivions, parce que si nous on ne survit pas dans un cas comme celui-là, nos enfants ne survivront pas.

Donc, oui, si je lui mets son masque et puis que je tombe et que je meurs, mon enfant ne survivra pas, je ne serai plus là pour l’aider. Donc, d’abord, je mets mon masque, d’abord, je fais en sorte que moi je sois en sécurité, et ensuite, je l’aide. Et c’est toute cette idée en fait qu’il faut vraiment travailler pour soi et que la meilleure contribution qu’on peut apporter à nos enfants, c’est de se développer soi-même.

Il y a une phrase de Jim Rohn, le célèbre conférencier et écrivain américain… Alors, je le cite souvent parce que je l’adore et j’adore en fait ce type de phrases, celle que je vais te citer, parce que c’est simple. Et Jim Rohn a toujours eu cette capacité à donner des phrases simples. Elles sont tellement simples qu’elles paraissent stupides, mais elles sont profondes et vraies. Et Jim Rohn disait : « Si les parents vont bien, les enfants iront bien ».

Alors, bien sûr, là, je te sors cette phrase du contexte. Il explique derrière un petit peu plus en détail ce qu’il veut dire et il parle d’ailleurs du fait qu’il faut nous développer nous-mêmes, il parle de l’exemple que je viens de te donner dans l’avion. C’est un exemple que je tiens de lui également. Mais c’est la vérité. Si les parents vont bien, les enfants iront bien. Si les parents vont mal, les enfants iront mal. Donc, en tant que parents, notre première mission, c’est de faire en sorte d’être bien, de travailler sur nous et de faire en sorte d’être en bonne santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle.

Donc, ceci étant dit, voici quelques autres points pour te montrer qu’à mon sens l’éducation c’est simple. La semaine dernière, encore une fois, je te disais : « oh, tout est compliqué ». Eh bien, non, l’éducation c’est simple.

La première chose à faire, c’est d’accorder de l’attention à nos enfants, être là, mais être là pas seulement physiquement. Certains disent : « oui, mais moi je passe des heures et des heures avec eux », sauf que pendant ces heures-là, ils sont sur leurs téléphones ou ils sont en train de regarder le téléphone ou en train de regarder leurs emails ou au téléphone pour le travail. Je vois souvent des parents… je vais dans un parc avec les enfants et certains sont au téléphone. Oui, d’accord, tu peux dire : « j’ai passé une heure au parc avec mes enfants physiquement », mais tes enfants, c’est pas ça qu’ils veulent, ils veulent un papa qui joue au foot avec eux, qui est présent avec eux.

Donc, il faut être là, il faut écouter et montrer qu’ils sont notre priorité. Et il vaut mieux passer peut-être un peu moins de temps avec eux, mais leur offrir du vrai temps de qualité, leur offrir l’attention. Donc, accorder de l’attention à nos enfants.

Les aimer. Ça, encore une fois, c’est très bête, c’est très simple, mais c’est la base. Il faut pas hésiter à leur dire qu’on les aime et il faut… bien sûr, parce que le dire, c’est bien, le montrer, c’est mieux… il faut leur montrer.

Et à un moment, je m’étais dit : « ah, c’est embêtant ». ‘Fin, c’est embêtant, non. Non, non, c’est pas embêtant. Mais est-ce que je ne dis pas trop « je t’aime » à mes enfants ou à ma femme Céline ? Parce que j’ai tendance à être très expressif et à beaucoup dire « je t’aime ». Est-ce que je ne le dis pas trop ? Parce que j’avais cette fausse idée, à mon avis, parce que j’ai changé maintenant, j’avais cette fausse idée de dire : « oui, mais si tu le dis tout le temps, en fait, ça veut plus rien dire ».

Mais en y réfléchissant bien, en lisant sur le sujet, je me suis aperçu que non en fait, non, on ne le dit jamais trop. Et le fait de le répéter en permanence, ça l’ancre tellement dans leurs mémoires que jamais de la vie ils n’en douteront. Jamais mes enfants ne douteront que je les aime parce que je leur dis tout le temps. Donc, il faut leur apporter de l’amour.

Il faut les rassurer, les sécuriser, il faut leur montrer que, quoi qu’il leur arrive, on sera là pour les aider. On leur montre comment être indépendants, on leur montre comment résoudre les problèmes, on leur montre comment avoir confiance en eux pour les résoudre, mais on leur montre que quoi qu’il arrive, si ça va pas, on sera là. Et ça, c’est super important, notamment pour les adolescents qui demandent de l’autonomie.

Je suis dans cette phase avec Emma, qui commence à vouloir cette autonomie de plus en plus, mais je veux qu’Emma sache que, certes, elle a cette autonomie, si elle a des problèmes, je la laisserai les résoudre, mais je serai avec elle. Et au moment où elle me dit : « papa, je peux plus, j’ai besoin d’aide », je serai là. Donc, ça, c’est important, de les rassurer, de les sécuriser. Ça fait partie des grands besoins humains. Tu as probablement déjà entendu parler de la pyramide de Maslow. Eh bien, ça en fait partie. On a ce besoin de sécurité.

Et bien sûr, il faut essayer de les pousser à toujours faire de leur mieux. Ça, c’est compliqué parce que, en tant qu’être humain, et là, je parle pour toi, je parle pour moi, je parle pour tes enfants, je parle pour mes enfants, on est tous pareils, on a tous au fond de nous une partie qui est partisan du moindre effort. L’être humain a tendance, à un moment ou à un autre ou à certaines phases de la vie, à comme on dit « se reposer sur ses lauriers », c’est-à-dire à se dire : « Bon, j’ai beaucoup travaillé. Maintenant, ça va ». Et à partir du moment où on arrête de faire de son mieux, c’est là où les problèmes peuvent commencer. Donc, il faut être là pour les pousser à faire de leur mieux.

Je te donne un exemple du quotidien qui m’est arrivé pas plus tard qu’hier. Emma avait quelques jours de congé à l’école et le professeur de maths a dit : « Voilà, ceux qui ont eu plus de 13 de moyenne, vous n’avez rien à faire ; ceux qui ont eu moins de 13 de moyenne, je vous donne tous ces exercices de mathématiques à faire ». Et Emma a eu plus que 13 de moyenne. Donc, sur son système, elle a un système de devoir hein sur iPad, c’était écrit « devoirs de mathématiques facultatifs pour ceux qui ont moins de 13 de moyenne ». Et Emma me dit… Et c’est humain. À son âge, c’est normal. Chaque enfant aurait réagi comme ça. Elle me dit : « Ah ben non, moi, j’ai pas besoin de le faire hein. J’ai eu plus de 13 de moyenne ».

Et je lui ai dit : « Emma, non, tu n’as pas eu 20 de moyenne, donc, tu peux toujours faire mieux. Et ce qui est facultatif à l’école doit être fait. C’est comme au travail, il faut pas seulement faire ce qu’on attend de nous, il faut faire plus que ce qu’on attend de nous. Donc, tu vas me faire plaisir, tu vas faire tous tes exercices de maths ». « Oh, mais papa, il y a 20 exercices ». « C’est pas grave, tu as tout le temps de le faire. Je te demande pas de ne pas profiter pendant tes vacances. Tu vas profiter, tu vas jouer, tu vas te reposer, bien sûr, mais il faut que tu fasses ça ».

Et en lui expliquant, je n’ai pas joué le tyran à lui dire : « tu les feras, un point c’est tout, on ne discute pas », je lui ai expliqué pourquoi. Elle a fini par comprendre. Et hier soir, quand je suis rentré du travail, elle m’a dit : « Papa, j’ai besoin que tu m’aides. Il y a un exercice que je n’arrive pas à faire ». Et là, je lui dis : « Ah tu vois, Emma, si tu n’avais pas fait l’effort de faire de ton mieux, eh bien tu n’aurais pas progressé ». Donc, c’est très très important de faire de son mieux.

Alors, tu vois, c’est pas du tout exhaustif hein. Je te dis « il faut leur accorder de l’attention, il faut leur apporter de l’amour, les rassurer, les sécuriser, les pousser à faire de leur mieux, se développer nous-mêmes ». C’est pas exhaustif, il y a plein d’autres choses. Montrer l’exemple serait quelque chose de primordial aussi, vivre ce qu’on enseigne. Si, moi, je les pousse à faire de leur mieux et que, de mon côté, je ne fais pas de mon mieux, ça ne marche pas. Si je les pousse à accorder de l’attention à ce qu’ils aiment et que, moi, je ne le fais pas, ça ne marchera pas. Donc, il faut bien sûr montrer l’exemple et vivre ce qu’on enseigne.

Mais tu vois que tout ça, c’est super super facile, c’est super simple en fait. Bien sûr, il y a des événements extérieurs qui peuvent influer. Si on a des problèmes de santé, si on a des problèmes financiers, si on a des problèmes de couple, bien sûr que c’est compliqué. Mais je pense malgré tout que tout le monde peut, avec ses moyens, suivre ces principes qui, à mon sens, sont simples.

Un enfant, il se moque un peu de la taille de sa maison. Ce qu’il veut, c’est être aimé et que ses parents lui accordent de l’attention. Donc, les principes de base, ils sont simples à comprendre, ils sont simples à appliquer. Bien sûr, après, on peut aller plus loin. Je te parlais il y a quelques temps de la vision de famille que nous avons mis en place pour essayer d’aller plus loin, mais ça ce sont… c’est du bonus en fait. À la base, les principes simples dont j’ai parlé aujourd’hui, tout le monde peut les appliquer et je pense vraiment que c’est important de le faire.

Je m’étais noté un petit extrait du Nouveau Testament, il me semble que c’est tiré du Nouveau Testament, justement sur ce principe de dire qu’un enfant se moque un peu de la taille de sa maison et qu’il veut être aimé, et j’aime bien la phrase : « Un morceau de pain sec et la tranquillité valent mieux qu’un bon repas dans une maison pleine de disputes ». Je le redis : « Un morceau de pain sec et la tranquillité valent mieux qu’un bon repas dans une maison pleine de disputes ». Voilà. Et ça vient de… c’est Proverbes 17:1.

Voilà. J’espère que tout ça, ça t’a plu, ça t’a inspiré. Si c’est le cas, n’hésite pas à suivre le premier lien dans la description pour découvrir mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress.

Merci de ta confiance et je te dis à très très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut !