C’est le cadet de mes soucis

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “C’est le cadet de mes soucis”

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

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Transcription de l’épisode :

Salut à tous ! J’espère que vous allez bien. On se retrouve pour un nouvel épisode du podcast de Français Authentique. Et comme à chaque podcast, je vais t’expliquer le sens d’une expression idiomatique française, et aujourd’hui, c’est « le cadet de mes soucis ».

Avant de commencer, je voulais te rappeler que tu peux avoir accès au cours « 7 règles pour parler français sans bloquer ». C’est un cours que Johan a créé pour t’aider à avoir une méthode d’apprentissage du français qui te permet de passer de la compréhension à l’expression. Comprendre et s’exprimer, c’est deux choses différentes. C’est pour ça que je dis toujours qu’il faut s’entraîner à la prononciation du français. Le cours a été totalement revu. Donc même si tu l’as déjà suivi, je t’invite à le suivre une fois de plus, car il a été mis à jour, donc tu y trouveras plein de nouveautés. Tu peux t’inscrire à ce cours dès maintenant. C’est le premier lien dans la description. Et si tu n’y arrives pas, n’hésite pas à nous contacter directement et on se fera un plaisir de t’envoyer le lien d’inscription.

Ceci étant dit, nous pouvons passer à l’explication de cette expression « c’est le cadet de mes soucis ». Comme d’habitude, on va s’arrêter sur les mots de l’expression.

Le premier mot, c’est le mot « c’est ». C’est un mot qui sert à présenter ou à désigner quelque chose : c’est rouge, c’est bleu, c’est chaud, c’est froid, c’est ma mère, c’est mon père etc.

Cadet, c’est le deuxième enfant d’une famille qui vient juste après l’aîné ou le dernier d’une fratrie.

« Mes », c’est un adjectif possessif : mes enfants, mes vêtements, mes animaux, mes livres etc.

Et le dernier mot, « souci », c’est une préoccupation qui inquiète, disons que c’est un tracas.

À l’origine, selon les coutumes d’avant la Révolution française, c’était à l’aîné que revenait l’héritage familial. Les cadets, les plus jeunes de la fratrie, n’ayant pas grand-chose, eh bien ils étaient obligés de s’enrôler dans l’armée ou de s’engager dans l’église. Le cadet, c’était donc la personne moins âgée, la personne disons inférieure, celui qui avait moins de privilèges.

Donc par analogie, le cadet de mes soucis sous-entend que c’est le problème le moins important à régler. L’expression, elle assimile les soucis avec les enfants d’une famille dont le cadet est le plus jeune, le plus insignifiant, celui qui a finalement le moins de valeur. « C’est le cadet de mes soucis », eh bien finalement, ça veut dire que c’est la dernière de mes préoccupations, c’est insignifiant comparé à d’autres problèmes, ça veut dire que je m’en fiche, que j’ai d’autres soucis plus importants et que ça n’a pas d’intérêt à mes yeux.

Je vais te donner, comme d’habitude, trois exemples, trois contextes très concrets.

Premier exemple : « Me marier, c’est le cadet de mes soucis. Je veux d’abord gagner de l’argent ».

Deuxième exemple : « Ma voiture vient de tomber en panne et je ne sais pas comment récupérer mes enfants à l’école. Alors désolé, mais ta coupe de cheveux ratée, c’est le cadet de mes soucis ».

Troisième exemple : « Il a beaucoup de travail au boulot, ce mois-ci. Alors repeindre les murs de la maison, c’est le cadet de ses soucis ».

Je pense que maintenant, grâce à ces trois exemples, tu as bien compris l’expression. On peut maintenant passer à la prononciation. Je vais te proposer un petit exercice très important. Je vais prononcer six phrases en changeant l’adjectif possessif en fonction de la personne désignée et je te laisserai du temps pour répéter après moi.

Le cadet de mes soucis

Le cadet de tes soucis

Le cadet de ses soucis

Le cadet de nos soucis

Le cadet de vos soucis

Le cadet de leurs soucis

C’est terminé. J’en ai fini avec l’explication de cette expression. Pense à cliquer sur le lien en description et à aller t’inscrire au cours « 7 règles pour parler français sans bloquer ». C’est gratuit et ça ne mange pas de pain. « Ça ne mange pas de pain », c’est une expression que l’on utilise en français. Tu l’as peut-être déjà vue avec Johan, sinon j’espère qu’on la verra ensemble un jour.

Merci de m’avoir écoutée. À bientôt ! Salut !

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