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Applique cette astuce dès aujourd’hui pour reprendre le contrôle

 

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Transcription de l’épisode :

Salut, chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marcher avec Johan. Et aujourd’hui, je souhaiterais partager avec toi une astuce qui est, tu vas le voir, très simple à comprendre, très simple à tester, mais délicate à appliquer d’une façon régulière.

Avant ça, je te rappelle que tu peux rendre service, un grand service, à Français Authentique en laissant un petit avis sur les plateformes de podcast que tu utilises, donc tu peux laisser 5 étoiles. Et ça te prend vraiment 30 secondes et ça nous aide beaucoup et tu peux partager cet épisode avec tes amis qui ont envie d’améliorer leur français tout en améliorant leur vie. Tu nous rendras un grand service en faisant cela.

Et donc comme je te le disais, aujourd’hui, je vais partager avec toi une astuce toute bête, ça veut dire une astuce très très simple, mais qui peut littéralement changer ta vie. Cette astuce peut vraiment changer ta vie.

Déjà, je vais te prendre une situation globale, générale, qui nous arrive à tous, c’est de nous énerver et de perdre un peu le contrôle de nos émotions, de nos paroles, et on va s’énerver sur le moment et on va le regretter ensuite. Ça peut être, je sais pas, en voiture, ça peut être face à un proche lors d’une dispute, au travail, où on va dire une chose et le regretter.

On a d’ailleurs une expression française qui est : « mes mots ont dépassé mes pensées » ou alors « mes paroles ont dépassé mes pensées ». Quand on dit ça à quelqu’un, ça veut dire qu’on regrette d’avoir dit quelque chose et que cette chose venait plutôt de nos émotions que de nos pensées, c’est-à-dire elle ne venait pas de notre cerveau rationnel ou de la partie rationnelle de notre cerveau, elle venait de nos émotions finalement. Tu as peut-être déjà entendu cette expression « mes mots ou mes paroles ont dépassé mes pensées ».

Et bien sûr, ça arrive à tout le monde. Ça m’arrive aussi de temps en temps même si je suis assez fier de m’améliorer sur le sujet parce que j’en fais une priorité. Pendant très longtemps, je m’énervais sans réfléchir, sans le regretter par la suite. C’était une partie de ma personnalité de suivre mes émotions et mon intuition.

Avec le temps, j’ai compris que c’était stupide et inutile. Et donc, j’essaie de gommer ça, de changer cet aspect de ma personnalité et je m’améliore. Bien sûr, je ne suis pas parfait, mes proches le savent, mais je m’améliore beaucoup sur le sujet parce que, encore une fois, j’y travaille.

Et on n’est pas à l’abri. Enfin comme tout le monde, il m’arrive encore en voiture de m’énerver, de dire un gros mot ou de dire une chose à ma femme sur le coup de la colère, de l’émotion, que je vais regretter ensuite. Donc ça, ça arrive encore.

Une chose à comprendre, qui est super super importante, c’est qu’on a tendance à penser que ces réponses émotionnelles, eh bien on ne peut pas les changer. Et pendant longtemps, c’était mon cas. Je me disais : « Bon, c’est comme ça ». On a des émotions, on dit des choses ou on réagit et on n’a pas le contrôle dessus. Pendant longtemps, j’ai pensé ça.

Et on a tous cette impression, je pense, de ne pas pouvoir vraiment maîtriser ça. On a presque l’impression que c’est une autre personne, que ce n’est pas nous, ce n’est pas nous qui nous énervons en voiture, ce n’est pas nous qui réagissons et nous énervons auprès d’un proche ou d’un collègue au travail.

On a d’ailleurs parlé d’un concept que je trouve très sympa dans une vidéo de Français Authentique et ici, dans ce podcast, qui est tiré du livre du docteur Peters, Le paradoxe du chimpanzé, où il nous explique lui-même qu’on a notre cerveau qui a trois parties : le chimpanzé qui est émotionnel, l’humain qui est rationnel et l’ordinateur qui enregistre tout ça. Et il nous dit finalement qu’il faut qu’on considère le chimpanzé, donc la partie émotionnelle, comme étant détaché, ce n’est pas nous. Mais même si ce n’est pas nous, on est responsable de notre chimpanzé, donc on est responsable de nos émotions, et on a plus de contrôle qu’on ne le pense, on a vraiment plus de contrôle qu’on ne le pense.

J’ai découvert ça pour la première fois il y a plusieurs années dans le livre de Stephen Covey. En anglais, c’est The Seven Habits of Highly Effective People, donc les sept habitudes des gens très productifs en gros, enfin je pense qu’ils l’ont traduit autrement en français, mais c’est un grand classique. Et récemment, je l’ai redécouvert dans un livre qui s’appelle The three alarms, donc Les trois alarmes, d’Eric Partaker, où il nous explique en fait qu’il y a entre un stimulus… un stimulus, c’est ce qui nous arrive et qu’on perçoit.

Par exemple une chose qu’on voit, une chose qu’on entend, une chose qu’on sent, ça c’est un stimulus. Quand quelqu’un dit quelque chose, c’est quelque chose qui nous stimule, nos sens captent ce stimulus et notre cerveau doit répondre en fait.

Donc entre le stimulus, ce qui nous stimule, et notre réponse, il y a un espace. Et c’est cet espace qui est vraiment en notre contrôle et on est libre de l’utiliser comme bon nous semble. Donc ça, c’est quand même une clé. Ça montre qu’on a le contrôle. Il y a le stimulus, donc par exemple quelqu’un qui fait une grosse erreur en voiture, et il y a notre réponse, par exemple on s’énerve. Et on pense que c’est automatique, qu’il n’y a rien entre les deux. La personne fait une chose en voiture, qui nous énerve, et on s’énerve. Mais il y a quelque chose entre les deux. Entre les deux, il y a un espace et c’est celui-là qu’il faut essayer de maîtriser. Donc déjà, il faut prendre conscience du fait que cet espace existe et que cet espace il est en notre pouvoir.

Et l’astuce toute simple que je te propose aujourd’hui de tester, c’est de faire une pause et de respirer, en fait refuser de réagir tout de suite, c’est-à-dire entre le stimulus et ta réponse, il faut que tu essaies de gagner du temps, il faut prolonger cet espace pour souffler, faire en sorte que les émotions qui ont vraiment envie de nous faire exploser de rage se calment.

Et c’est cet espace qui, si on reprend la métaphore du docteur Peters dans Le paradoxe du chimpanzé, c’est cet espace qui doit permettre à l’humain, à notre partie rationnelle, de dire au chimpanzé : « Calme-toi, zen. On va résoudre le problème d’une façon logique ».

Et bien sûr, c’est très facile à dire comme ça et c’est plus difficile à faire dans la vraie vie, dans la vie réelle, mais il faut qu’on essaie de s’entraîner à ne pas réagir de suite. Il faut utiliser en fait cet espace qu’il y a entre le stimulus et la réponse, il faut l’utiliser au maximum. Il faut essayer de gagner du temps, de se calmer, de respirer et de se demander, c’est une clé, comment réagirait la personne que je veux être.

Moi, j’ai une vision de la personne que j’aimerais être. J’ai envie d’être un père, mari, entrepreneur, qui est bienveillant, qui est calme, qui est patient, qui ne dit pas de gros mots. Donc ça, c’est la vision idéale que j’ai de moi-même. Et bien sûr, je ne suis pas cette personne idéale, évidemment. C’est un modèle que j’essaie d’atteindre.

Et d’ailleurs, les philosophes stoïciens, il y a 2000 ans, nous disaient qu’on n’atteindra jamais cette perfection, même si on se fixe un objectif d’être un grand philosophe. Donc ça, c’était les philosophes stoïciens qui se fixaient cet objectif d’être rationnel à 100 %, de ne jamais être débordé par les émotions etc. Ils disaient eux-mêmes que c’était un idéal qu’on cherchait à atteindre et on le voit très bien dans le livre Meditations ou Pensées pour moi-même de Marc Aurèle. Donc, c’est Meditations en anglais, traduit par Pensées pour moi-même du grand philosophe stoïcien Marc Aurèle, qui était aussi empereur romain. On le voit. Dans son journal, il note un tas d’erreurs qu’il a fait en disant : « Je veux être un philosophe, je veux atteindre cet idéal », mais ce n’est qu’un idéal.

Donc, voilà ce que j’essaie d’être. Mon idéal, c’est ça, être un père, mari, entrepreneur, bienveillant, calme et patient et qui ne dit pas de gros mots. Donc ça, c’est la personne que j’aimerais être. Et donc si je rencontre une situation, un stimulus, qui peut m’énerver, l’idée c’est d’essayer de faire une pause, de respirer et de se dire : « Bon, comment réagirait la personne que je veux être ? » donc la personne que je viens de décrire.

Et ce qui aide aussi, même si encore une fois il y a pas de méthode miracle, mais ce qui aide aussi, c’est de se sentir observé, de se dire : « Bon, est-ce que mes enfants regardent ? Est-ce que mes enfants ont envie de voir la personne que j’aimerais être ou ils ont envie de voir la personne qui va s’énerver ? »

Et bien sûr, encore une fois, je dis pas que c’est simple. Il m’arrive plein de fois de me laisser déborder par le chimpanzé, parce que le chimpanzé, on le sait, dans Le paradoxe du chimpanzé, l’auteur explique très clairement que le chimpanzé il est plus rapide et plus fort que nous, c’est-à-dire qu’il va réagir souvent avant l’humain. Donc, c’est à nous d’essayer d’avoir cette pause et de l’attraper, de dire : « Waouh, il y a un truc qui m’énerve, je fais une pause, je respire, j’essaie de calmer mon chimpanzé ». Et même si c’est dur à mettre en pratique, on peut, ça j’en suis sûr, s’améliorer avec l’entraînement.

Et aujourd’hui, peut-être que j’arrive à maîtriser ces situations une fois sur trois. Peut-être que sur trois fois où il y a un truc qui m’énerve vraiment, il y a deux fois où je m’énerve et une fois où je m’énerve pas. Avant, c’était trois fois sur trois ; aujourd’hui, une fois sur trois, j’arrive à ne pas m’énerver. Je suis sûr que j’arriverai à deux fois sur trois, à rester calme deux fois sur trois et ensuite trois fois sur trois. C’est la pratique en fait.

Donc une fois que j’aurai réussi à pratiquer, pratiquer, pratiquer, eh bien ça deviendra une partie de mon identité. Et ça, je pense vraiment qu’on peut l’utiliser, l’appliquer pour toutes nos réactions émotionnelles. J’ai pris l’exemple du gros mot en voiture, mais ça peut être une dispute avec un proche, au travail, etc. Et qu’en appliquant cette astuce dès aujourd’hui, ça peut nous permettre de reprendre le contrôle de nos émotions et donc le contrôle de nos vies.

Voilà. J’espère que ça t’a plu. Je te remercie de m’avoir suivi. Si tu as aimé cet épisode, n’hésite pas ou n’oublie pas d’aller laisser une petite note, un petit 5 étoiles, dans l’application de podcast que tu utilises et de partager cet épisode avec tes amis.

Merci de m’avoir suivi. On se retrouve très bientôt pour un nouveau podcast de Marcher avec Johan. Salut !