C’est la galère / Galérer

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “C’est la galère / Galérer”

J’attends ton avis sur Facebook : clique ici.

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

 

(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3)
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF)

Transcription de l’épisode :

Salut chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode du podcast de Français Authentique, et aujourd’hui, on va voir deux choses qui sont proches et presque identiques, à savoir l’expression « c’est la galère » et le verbe galérer parce que ça veut dire la même chose, tu vas le comprendre. Tu vas comprendre pourquoi et je remercie notre ami Tuline qui m’a fait cette suggestion sur YouTube, qui m’a demandé d’expliquer cette expression. Et moi, je rajoute ce verbe galérer.

Avant ça, je te rappelle que jusque ce soir, donc là il ne te reste plus que quelques heures, tu peux te procurer les cours de Français Authentique avec une très belle promotion d’été de 20 %. C’est même encore plus important si tu choisis de prendre les packs 1, 2, 3 ensemble. Donc c’est jusque ce soir. Tu as un lien dans la description de cet épisode qui t’envoie vers la page qui récapitule tout ça. Et bien sûr, tu peux aller directement sur la page en question en allant sur www.francaisauthentique.com/promo-ete-2020. Tu es certainement là dans une situation un peu détendue, ou en tout cas je souhaite que ça t’arrive cet été. On a tous un petit moment de repos, et ces moments de repos pendant lesquels on n’a pas besoin d’aller au travail, d’emmener les enfants à l’école, d’aller à plein de rendez-vous, eh bien, on peut la mettre à contribution de notre apprentissage cool, détendu. Et pour ça, si tu veux vraiment apprendre à parler français en prenant du plaisir, eh bien, il y a forcément un de mes cours qui sera fait pour toi. Donc, jette un œil à cette page. Il ne te reste plus que quelques heures.

Passons maintenant à l’expression de la semaine, « c’est la galère ». Alors tu reconnais le mot « galère » ici, le mot « galère ». C’est le mot le plus important puisqu’une fois qu’on l’aura bien compris, tout va s’éclaircir.

Une galère, ça a été pendant longtemps, à peu près pendant une période qui allait de l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle (donc pendant, on va dire 1700-1800 ans)… Une galère, c’était un bateau qu’on utilisait soit pour la guerre, soit pour le commerce, plutôt pour la guerre, et ce bateau, bien sûr, à cette époque, on ne pouvait pas le faire avancer par un moteur. Le moteur n’avait pas encore été inventé. Donc pour faire avancer le bateau, pour que le bateau se déplace, on utilisait la force du vent avec les voiles, mais on utilisait aussi des personnes qui rament. Une rame, tu sais, c’est un morceau de bois qu’on vient mettre dans l’eau, qu’on plonge dans l’eau et on tire et avec la force de résistance de l’eau, eh bien, le bateau va avancer. Ça, c’est le verbe ramer.

Et pour ramer, pour faire avancer cette galère, on ne trouvait pas beaucoup de volontaires puisque c’est un travail qui est dur, qui est très physique, très, très dur. Donc ce qu’on faisait, on prenait des condamnés, des gens qui avaient volé ou qui étaient condamnés à quelque chose, on les mettait en bas de la galère et on les faisait ramer pour que le bateau avance. Donc, dans la galère, il y avait un travail qui était très, très pénible et très, très difficile dans cette galère.

Et aujourd’hui, on a étendu cette expression à des sujets qui sont moins durs et moins pénibles que de ramer dans une galère, mais qui sont quand même difficiles ou délicats. Donc, on utilise l’expression « c’est la galère » pour décrire une situation qui est difficile, délicate, pénible ; faire quelque chose qu’on n’aime pas, qui est dur, qui n’est pas plaisant pour nous. Encore une fois, on n’a pas l’idée extrême de la difficulté d’un condamné dans une galère où là, c’est très, très, très dur, mais on a vraiment l’idée d’une situation difficile et délicate. Donc, si tu entends « c’est la galère » ou « c’est galère », parfois on dit « c’est galère », eh bien, tu comprends qu’on parle d’une situation difficile, délicate, pénible, peu plaisante.

Et par extension, on en a même fabriqué un verbe dans le langage courant et familier, ce n’est pas un verbe du langage soutenu, qui est le verbe galérer et galérer, ça veut dire exactement la même chose : avoir des difficultés, être dans une situation délicate, être dans une situation pénible, comme si on était en train de ramer dans une galère.

Prenons quelques exemples, comme d’habitude.

Alors, le premier, ce serait de dire : « Tiens, ça fait deux ans que j’apprends le français en me concentrant sur la grammaire, et je ne progresse pas. C’est la galère ! », ou alors tu pourrais dire : « C’est galère ! », ou alors : « Je galère à apprendre le français en me focalisant sur la grammaire ». Donc que tu dises « c’est la galère » ou « c’est galère » ou « je galère », tu veux dire la même chose, tu veux dire que tu passes du temps délicat, du temps qui n’est pas plaisant pour apprendre le français en consultant uniquement de la grammaire. Donc, c’est une situation délicate, difficile, pénible, complexe. C’est la galère.

Un autre exemple, ce serait de dire : « Mon cousin galère depuis qu’il a perdu son emploi ». Donc tu vois, ici on utilise le verbe. On aurait aussi pu dire : « C’est la galère pour mon cousin depuis qu’il a perdu son emploi » ou : « C’est galère pour mon cousin qui a perdu son emploi ». Quelle que soit la forme utilisée, « c’est la galère », « c’est galère » ou « mon cousin galère », on veut dire la même chose : c’est une situation difficile, délicate et pénible pour lui parce qu’il a perdu son emploi et qu’il est dans une mauvaise situation économique.

Ce que tu peux entendre aussi, ce qu’on a beaucoup entendu pendant la crise du coronavirus en France, c’est le confinement, le fait qu’on était enfermé chez nous, il y avait des parents qui devaient travailler de la maison, tous les deux, et en même temps s’occuper de leurs enfants. Et certains disaient : « C’est galère ! », ou : « C’est la galère ! », ou alors : « Je galère, nous galérons à devoir nous occuper des enfants, leur faire classe et travailler en même temps ». Donc en disant ça, ils décrivaient une situation difficile, délicate, pénible. C’est la galère.

Un synonyme du verbe galérer, ce serait ramer. Ramer, je t’ai expliqué tout à l’heure que c’était l’action d’utiliser une rame que tu mettais dans l’eau, et avec laquelle tu exerçais une force pour faire avancer le bateau, la galère. Donc, quand on dit « il galère » ou « je galère », on peut aussi dire « il rame » ou « je rame ». Donc, si je dis par exemple : « Mon cousin galère parce qu’il a perdu son emploi », je peux très bien dire : « Mon cousin rame parce qu’il a perdu son emploi ». Donc un synonyme, on l’utilise de la même façon de galérer, c’est ramer. Et tu peux parfois entendre quand deux personnes discutent et ont une difficulté en même temps, quand ils sont dans une situation difficile commune, par exemple, s’ils travaillent dans une entreprise qui va mal, donc ils sont ensemble, dans une situation difficile, tu peux entendre : « Nous sommes dans la même galère », ou alors : « Nous sommes dans le même bateau ». Là, le bateau fait référence à la galère. Et si quelqu’un dit : « Nous sommes dans la même galère », ou : « Nous sommes dans le même bateau », eh bien ça veut dire : « Nous sommes ensemble dans une situation difficile. Nous subissons tous les deux ou tous les trois, ou le groupe subit une situation difficile, délicate, pénible ».

Très, très bien. Alors maintenant, ça va être à ton tour d’être un peu actif ou active et je te propose de pratiquer brièvement ta prononciation. Donc, comme d’habitude, comme chaque semaine, je te laisse un petit blanc et toi, tu répètes après moi. Si tu es dans le bus, j’ai une petite pensée pour toi, tu peux répéter dans ta tête, mais si tu es seul dans ta voiture ou chez toi, répète à haute voix, c’est très important. On y va !

C’est la galère !

C’est la galère !

C’est galère !

C’est galère !

Galérer !

Galérer !

Ramer !

Ramer !

Très, très bien ! Voilà pour aujourd’hui. Merci de m’avoir suivi. Je te conseille d’aller jeter un œil à la page te permettant de profiter des promos d’été. Donc tu vas sur www.francaisauthentique.com/promo-ete-2020, ou tu cliques tout simplement sur le lien en bas de cet épisode et tu pourras, eh bien, apprendre à parler français en prenant du plaisir, et découvrir tous les cours de Français Authentique disponibles avec une belle promotion. Donc, c’est le moment d’élargir ta collection et d’agir pour ton développement personnel en cette période d’été assez calme.

Merci de m’avoir suivi, merci de ta confiance. Il te reste plus que quelques heures. Si tu te procures un cours de Français Authentique, ce ne sera plus la galère pour apprendre le français.