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Ce que j’ai appris en laissant tomber la loi de l’attraction

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

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Transcription de l’épisode :

Salut très chers amis, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. J’espère aujourd’hui réussir à t’inspirer avec un sujet de développement personnel. C’est un peu le rendez-vous hebdomadaire que je te donne tous les mercredis dans mon podcast Marchez Avec Johan. J’essaie de partager avec toi un certain nombre de choses que j’apprends, que je teste, afin que tu puisses améliorer ton français et en même temps améliorer ta vie. C’est un peu mon objectif, et je suis très très heureux que vous soyez toujours plus nombreux à suivre ces épisodes de Marchez Avec Johan.

Aujourd’hui, ce que je voudrais faire, c’est comparer deux philosophies, des philosophies de vie que j’ai appliquées : une ancienne que j’ai appliquée et une nouvelle. Ou en tout cas, en fait, aucune des deux n’est ancienne et nouvelle, mais à mon échelle à moi, il y en a une que j’ai laissée tomber pour suivre l’autre. Et c’est pour ça que je te parle d’une ancienne et d’une nouvelle, mais les deux sont finalement assez anciennes.

La première… On rentre directement dans le vif du sujet. La première de ces philosophies, c’est une philosophie très… comment dire… très à la mode, notamment aux États-Unis. Je pense au livre Total Recall d’Arnold Schwarzenegger ou quelqu’un… un Canadien qui s’appelle Craig Ballantyne que j’ai suivi pendant très longtemps, parce que j’aime son côté discipline, etc. Il avait écrit un livre qui s’appelle The Perfect Day Formula, donc, très axé sur la routine matinale, etc. donc, des sujets qui me parlent.

Et donc, si tu suis des gens comme eux et comme plein d’autres, on va te dire, « eh bien, il faut absolument que tu aies une vision à long terme… court terme, long terme, très, très détaillée. Il faut que tu aies un script de ta vie ». Donc, tu prends le temps d’écrire la vie que tu veux, la vie telle que tu aimerais qu’elle soit dans 3 ans, dans 5 ans, dans 10 ans. Et bien sûr, tu l’écris au présent pour convaincre ton cerveau que ça existe déjà. Et tous les jours, eh bien, tu vas revoir cette vision et tu vas faire de la visualisation, tu vas fermer les yeux et imaginer que ce que tu veux est déjà là, etc.

Donc, tout ça, c’est basé un petit peu sur la loi de l’attraction, qui est que si tu mets tes efforts et si tu mets ton attention vers quelque chose, eh bien, tu as de grandes chances de l’obtenir et quelque part de l’attirer. Et ça fonctionne. Je veux dire, j’avais fait une revue sur ma chaîne YouTube, il y a quelques années, d’un livre de Michael Phelps qui reprenait un peu son autobiographie et dans laquelle on voyait que Michael Phelps, il avait écrit un script de sa vie. Il voulait être champion, il avait écrit énormément de choses sur le sujet ; avant de s’endormir, il fermait les yeux, il se voyait être champion olympique, donc, ça semble avoir fonctionné pour lui.

Mais bon, le problème, c’est que premièrement, il y a une sorte de raccourci quand on dit ça, on dit ça a marché pour Phelps, donc, ça marchera pour nous. Il y a pas de preuve qu’il y ait une relation de cause à effet direct, et peut-être que Michael Phelps aurait réussi même sans faire ça. Et d’autre part, on ne parle pas des probablement milliers de personnes qui ont fait ça, qui avaient une vision claire, qui se répétaient des choses tous les jours et qui pourtant ont échoué. Donc, il y a des limites. Je pense déjà à la réussite, et on ne peut pas vraiment mesurer la réussite de cette philosophie.

Moi, je l’ai testé et je sais que ça donne une certaine clarté. Mais par contre, ça donne une grosse pression. Parce que, en fait, quand tu as écrit les choses à l’avance, tu n’autorises pas le destin à faire en sorte que les choses se passent différemment et que ta vie soit différente. Donc, déjà, tu as beaucoup de pression, tu vis au futur parce que, toi, ta seule réalité, c’est censé être celle de la réussite, celle que tu as écrite sur papier, qui n’est pas encore ta vraie réalité. Donc, tu ne peux pas vivre au présent, tu es obligé de vivre au futur. Et en plus de ça, il y a un élément majeur dont personne ne parle quand on parle de loi d’attraction, etc. c’est l’imprévu.

Je vais te donner un exemple qui est à la fois simple, bête, mais tragique, je trouve. C’est que moi, j’ai fait ces exercices de rédiger où je serai dans 3 ans, 5 ans, 10 ans. Et j’ai, par exemple, écrit à plusieurs reprises, voilà, on est le 25 décembre 2030, je suis à tel endroit, dans un chalet, en montagne, je fête Noël avec toute ma famille, avec mes parents, mon père, ma mère, etc. Et voilà, je n’ai pas besoin d’aller plus loin. En 2030, mon père ne sera pas avec nous parce que mon père est décédé en 2023.

Donc, tu vois, le fait de scripter sa vie comme ça, ça n’a pas beaucoup de sens finalement puisque la vie est, par nature, imprévisible et c’est ce qui la rend aussi un peu plus belle entre nous. Mais je peux, voilà, faire tous les plans que je veux et avoir demain un accident et être dans un fauteuil roulant ou je peux perdre un membre de ma famille, je peux perdre la mémoire. Il peut arriver tellement de choses que, tu vois, je me demande si ces histoires de vision, de visualisation, de loi d’attraction, c’est vraiment pertinent.

Et j’ai décidé, mais ça fait un moment déjà, ça n’a pas été un process brut, tu vois, où j’ai dit, « allez, je quitte cette philosophie pour une nouvelle », ça s’est fait progressivement, mais j’ai déjà décidé d’abandonner cette obsession de contrôle. Parce que c’est ça, quand on suit la loi de l’attraction, on est obsédé par le contrôle, on pense tout maîtriser, tout contrôler, et on pense qu’il suffit d’écrire des choses et les voir, y penser, pour qu’elles arrivent.

Il y a du vrai, il y a des choses puissantes et intéressantes là-dedans, mais on sait très bien, toi et moi, que c’est pas comme ça que ça fonctionne. Et je suis maintenant plutôt partisan d’une philosophie sur laquelle je me concentre sur quelques principes et je lâche prise sur le résultat. Je lâche prise sur le quand, je lâche prise sur le comment. Et ces quelques principes, ils sont en fait simples, et c’est souvent les choses les plus simples qui fonctionnent le mieux.

Mais par exemple, je travaille sérieusement. Tous les jours, je travaille sérieusement. J’ai toujours été quelqu’un de travailleur, j’ai jamais pris le travail à la légère, et je continue de le faire. Je, tous les jours, travaille sur mes quatre vertus. Ça fait partie de ma revue matinale. J’ai quatre grandes vertus. Alors, je vais pas te les détailler, je les cite juste. C’est foi, sérénité, fiabilité et attitude irréprochable. Donc, ce sont vraiment des choses que je poursuis à 100 % tous les jours, et ce sont des grands principes. Je peux pas contrôler les résultats, je peux pas contrôler ce qui va m’arriver, je peux pas contrôler la santé de mes proches. Par contre, je peux contrôler ces principes. C’est en mon pouvoir, en fait.

Je suis… Dans mes grands principes, je suis un certain nombre de valeurs : l’honnêteté, l’entraide, etc. J’ai confiance en l’avenir. J’en ai parlé dans un épisode de Marchez Avec Johan récemment. Ça fait partie de mes grands principes. Peut-être que je me trompe, peut-être que l’avenir sera pas beau. Mais en tout cas, j’ai confiance en l’avenir et j’ai foi en l’avenir. Donc, il y a aussi une dimension évidemment spirituelle dans cette façon de voir les choses. Mais je trouve beaucoup plus pertinent de suivre ces grands principes et de lâcher prise sur le reste.

Il y a une vision un petit peu, tu sais, fataliste. Et j’aime une citation de John Wooden, dont je parle souvent parce qu’il m’influence beaucoup. C’était un grand coach de basket américain. Et il a dit, en fait, « j’ai confiance pour que les choses se passent comme elles doivent se passer. Pas comme je veux qu’elles se passent, mais comme elles doivent se passer ».

Donc, là aussi, il y a de la spiritualité, puisque John Wooden était chrétien. Mais peu importe, je serais tenté de dire, quelle que soit notre spiritualité, on peut se dire : « Bon ben voilà, j’ai confiance. Je mets en place un certain nombre de principes. Je mets les choses de mon côté. Et j’ai confiance en l’avenir pour que les choses se passent comme elles doivent ». Peut-être qu’elles se passeront pas comme je le souhaite. Et là, tu vois, on est très loin de la vision écrite sur un cahier en disant, « dans 3 ans, je serai là, je ferai ça », et je l’écris au présent pour me convaincre. Donc, on n’a pas…

Je trouve que cette deuxième philosophie est beaucoup plus humble que la première, parce que la première laisse à penser qu’on est tout puissant et qu’on peut tout faire nous-mêmes en y pensant bien. Mais cette deuxième philosophie, elle est plutôt axée sur la philosophie stoïcienne, de dire : « Ben voilà, je mets mes efforts sur ce que je peux contrôler, mes grands principes, etc. Et le reste, ça va venir en fait ».

Et je trouve vraiment que cette deuxième philosophie est plus pertinente que la première. En tout cas, je vis beaucoup mieux avec elle. Elle m’apporte de la sérénité. Donc, au lieu d’être stressé, parce que ça ne se passe pas selon mon script, selon ma vision, eh bien je suis serein. Je ne suis pas frustré si les choses ne se passent pas comme je souhaite, parce que je suis patient et je suis ouvert à l’inattendu. Et ça c’est vrai dans les petites choses comme dans les grandes choses.

Si, tu vois, j’ai prévu de travailler, j’ai une liste de tâches à exécuter, et Raphaël est malade, je dois m’occuper de lui, il y a encore quelques années, ça m’aurait stressé énormément. Je l’aurais fait, parce que je sais où sont mes priorités. Mais ça m’aurait beaucoup stressé, contrarié. Aujourd’hui, j’accepte, c’est comme ça en fait, peu importe, et je rattraperai mon travail plus tard. Donc, on est beaucoup plus ouvert à l’inattendu.

C’est la même chose, tu sais, quand j’ai écrit mes premières visions, je vivais en France et je pensais rester en France pour toujours. Or, depuis 2022, je vis à l’étranger. Donc, tu vois, ça montre aussi que c’est pas vraiment possible de réussir, en fait, à suivre un script qui serait préétabli et qu’il suffirait d’écrire et de suivre d’une manière tout à fait aléatoire et tout à fait ciblée, en fait.

Donc, l’idée, c’est vraiment ça, c’est vraiment d’accepter, d’avoir un certain nombre de grands principes, et que ces grands principes nous amènent à une vie qui serait belle, qui serait sereine, sans stress. Et ça permet vraiment, vraiment de mieux vivre au présent et d’être beaucoup plus centré et posé.

Donc, ce que je te propose de faire ou ce que je t’invite à faire, si tu as envie de mettre en place ce type de philosophie pour toi, c’est déjà de commencer par te fixer une direction générale et pas un scénario verrouillé. Tu sais, on n’est pas là pour dire, « ah, il faut à tout prix que ça se passe de cette manière-là, ma vie ressemblera à ça ». Non, on se focalise tout d’abord sur une direction générale, sur ce qu’on veut, sur les grandes lignes de sa vie, en fait. Au lieu de se fixer des objectifs, on se fixe des grands principes. Ça aussi, c’est super important. Au lieu de chercher à avoir une vision, on essaie d’avoir plutôt des valeurs qui sont claires et qu’on revoit régulièrement. Et plutôt que de chercher à avoir le contrôle sur tout, on lâche prise, on éprouve de la confiance et de la gratitude pour tout ce qu’on a.

Voilà un petit peu la façon dont je vois les choses aujourd’hui, et j’espère vraiment que ça t’inspirera et que tu pourras mettre en place quelque chose de similaire pour toi. Dans tous les cas, merci de m’avoir écouté.

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Merci de m’avoir suivi aujourd’hui, et je te dis à très très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !