7 homophones français à ne pas confondre

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Transcription de la vidéo :

Salut ! Dans la langue française, il y a beaucoup d’homophones. On va voir dans un instant ce qu’est un homophone. Et parfois, ça peut être un peu frustrant, un peu fatigant pour les non-francophones mais aussi un peu amusant. On découvre tout ça ensemble dans la vidéo d’aujourd’hui.

Salut ! Merci de me rejoindre. Avant de commencer, je t’indique que tu peux dès à présent aller voir dans la description de cette vidéo, il y a une fiche PDF, comme très souvent dans les derniers contenus, qui te permet d’avoir une synthèse, un résumé de tout ce que je vais partager avec toi aujourd’hui. En général, les membres de Français Authentique aiment télécharger cette fiche pour avoir tous les exemples et tous les homophones, en l’occurrence ici, dont je parle dans la vidéo. Tu cliques sur le lien, tu mets ton adresse mail, tu seras ajouté à la liste de diffusion, à la lettre d’information de Français Authentique et tu obtiens immédiatement cette fiche PDF.

Alors, c’est quoi les homophones ?

Des homophones, ce sont des mots qui ont la même prononciation, mais qui ont des sens différents ou qui ont une écriture différente. Il existe ce qu’on appelle des homophones lexicaux, donc qui sont liés au vocabulaire, ou des homophones grammaticaux. Pas de panique, on va voir dans un instant de quoi il s’agit.

Les exemples les plus connus d’homophones, ce serait « on » et « ont ». J’ai d’ailleurs fait une vidéo sur le sujet, que tu pourras retrouver dans le « i » comme info ou dans la description. Mais tu as « on », le pronom, par exemple « on a faim », et tu as « ont », qui est la conjugaison du verbe « avoir », « ils ont faim ». Tu vois que « on » et « ont » ont le même son, ils s’écrivent différemment, ont des fonctions différentes. Ce sont des homophones.

Et tu as la même chose avec la préposition « à » et « a » la conjugaison du verbe avoir par exemple. Il va à l’école, c’est la préposition ; il a faim, c’est le verbe. Donc ça, ce sont des homophones très connus.

Les homophones peuvent te poser deux types de problèmes, soit un problème à l’écrit, si tu écris avec la mauvaise orthographe, ou tu peux même avoir des problèmes de compréhension, si toi tu penses connaître un mot mais qu’en fait tu le confonds avec un de ses homophones, tu as un problème de compréhension.

Parfois, les homophones sont utilisés dans la même phrase. C’est assez rare, mais ça peut arriver. On verra quelques exemples par la suite qui du coup sont des exemples amusants, puisque tu as plusieurs fois le même son et à chaque fois que tu as le son dans une phrase, ça a un sens différent. Donc, ça peut créer des situations plutôt amusantes. On va voir quelques exemples tout de suite.

Premier homophone, c’est « o ». Ici, on va voir trois façons : « au », « eau » et « haut ». Le premier « o », c’est l’article. Quand tu dis par exemple, je vais au cinéma. Le « au », c’est l’article ici. Tu as « l’eau » qui est le liquide que tu bois pour survivre ou que tu utilises pour te laver. Ça aussi, c’est de l’eau. Tu vois que les deux « o » n’ont absolument rien à voir. Le troisième « o », c’est celui qui définit la hauteur, donc élevé en hauteur, c’est le mot « haut ». Ça peut aussi vouloir dire « intense » ou « fort ». Ça, c’est le troisième sens de « o ». Une petite phrase qui reprend ces trois homophones : « Demande au vendeur, s’il te plaît, s’il peut attraper la bouteille d’eau qui est en haut de l’étagère. »

Deuxièmement : « sur » et « sûr », donc deux sons où tu entends deux fois la même chose, mais ces deux mots sont des homophones qui ont des sens différents. Le premier « sur » veut dire « poser sur quelque chose, au-dessus de quelque chose, poser sur le dessus de quelque chose ». Je prends un livre, je le pose sur la table. Il est au-dessus de la table. Deuxième sens de « sûr » ou la deuxième façon d’utiliser « sûr », c’est pour marquer, pour montrer la certitude, pour montrer qu’on est certain.

Un petit exemple d’emploi de ces deux mots, tu as quelqu’un qui a perdu son téléphone, il dit : « J’ai perdu mon téléphone ». Et la personne qui est en face lui dit : « Est-ce que tu es sûr qu’il n’est pas sur la table ? » Deux fois le mot « sur » avec deux sens différents.

Troisièmement, alors ça c’est mon cas préféré, c’est les quatre façons d’utiliser « ver ». Tu as « verre », « vert », « vers » et « ver ». J’ai dit quatre fois la même chose, il y a pourtant quatre mots et quatre orthographes et donc quatre utilisations différentes.

Le premier « verre », c’est un objet qu’on utilise pour boire. Tu utilises un verre pour boire. Et plus généralement, le verre, c’est une matière composée de verre, c’est un matériau. « Vert » peut aussi être une couleur, la couleur verte. Par exemple, les feuilles des arbres sont vertes. C’est du vert. « Vers » peut être utilisé pour montrer une direction. Je vais vers le Nord. Le « vers » montre une direction. Et le « ver », ça peut aussi être un animal, le ver de terre, l’animal qui n’a pas de pattes, qu’on retrouve dans nos jardins, souvent quand il pleut. C’est un ver.

Donc, si je te dis la phrase suivante, ça te paraît d’un premier abord sans aucun sens, et elle est inventée pour l’exercice, mais tu pourrais entendre quelqu’un qui te dit : « Un ver vert va vers un verre vert ».

Quatrièmement : « ou » et « où ». Le premier « ou », c’est ce qu’on appelle une conjonction. C’est utilisé pour faire un choix entre deux possibilités. Par exemple, tu veux un verre de vin blanc ou de vin rouge ? Tu choisis entre les deux. C’est « ou ». « Où » peut aussi être utilisé pour montrer un lieu ou une situation ou un moment. Par exemple, il est où ton frère ? Ça veut dire dans quel lieu se trouve-t-il ? Une petite phrase qui reprend les deux : « Tu te souviens d’où il vient ou tu as oublié ? »

Cinquièmement : « cent », « s’en », « sent », « sang » et « sans ». On a cinq. Le premier, c’est le chiffre « cent », un « 1 » avec « 00 » ou 10 x 10, ça fait 100. Le deuxième, c’est le pronom « en » avec la forme pronominale, le « s’ », « s’en ». Je te renvoie d’ailleurs sur une de nos dernières vidéos sur sept locutions qui utilisent « en » et « y ». Tu as le lien dans la description ou dans le « i » comme info.

« Sent », ça peut aussi être le verbe « sentir » conjugué, sentir avec le nez ou sentir avoir une émotion. Si tu conjugues le verbe « sentir » à la troisième personne par exemple du singulier, mais pas seulement, tu obtiens « il sent ». Le « sang », c’est aussi le liquide rouge qui coule dans nos veines. Ça, c’est du sang. Le sang circule dans le corps humain. Et enfin, tu as le « sans » qui veut dire « qui n’est pas présent ». Par exemple, il est venu sans me prévenir. Ça veut dire « il ne m’a pas prévenu ». Le « sans », ça montre l’absence de quelque chose.

On prend des exemples avec ces différents homophones. Le premier, ce serait : « Il y a cent personnes, mais sans lumière, on ne s’en rend pas compte. » Ou encore : « Il ne se sent pas très bien quand il voit du sang. »

Sixièmement : « leur », « leurs » et « l’heure ». Le premier « leur », c’est le possessif singulier ou pronom personnel. Par exemple, il pleut aujourd’hui, ils ont pris leur parapluie. Le deuxième « leurs », c’est le possessif pluriel ou « à eux » ou « à elles ». Elles ont nettoyé leurs chaussures qui étaient sales. Et le troisième, « l’heure », c’est le temps, la mesure du temps. Il y a 24 heures dans une journée. Ça, c’est l’heure. Un petit exemple qui reprend tout ça : « Leurs sœurs leur proposent de manger ensemble tout à l’heure. »

Et enfin, encore des homophones sympas : « cou », « coup » et « coût ». Le premier, le « cou », eh bien c’est cette partie-là. C’est une partie du corps qui joint la tête et le tronc. Ça, c’est le cou. Le deuxième sens de « coup », c’est quand on frappe quelqu’un. Là, je mets un coup. Frapper quelqu’un, c’est lui donner un coup. Et le troisième sens, c’est le sens financier, combien coûte quelque chose ? C’est le « coût ». Le coût, c’est la valeur financière de quelque chose ou c’est combien ça coûte. On va prendre deux exemples. Le premier : « Tout à coup, il s’est tordu le cou. » Ou encore : « Ma voiture a pris un coup. Le coût de la réparation va être élevé. »

J’espère que ça t’a amusé et que tu as appris du nouveau vocabulaire et que tu as assimilé ces différents homophones. Il y en a évidemment plein d’autres. L’idée, c’était aujourd’hui de te faire un petit aperçu de ça. Ce qu’il faut retenir, c’est que tu dois vraiment faire attention au contexte pour comprendre quel mot est utilisé dans quelle situation, parce qu’encore une fois, parfois, tu vas entendre un son et tu vas penser à un mot, alors que ce sera un mot différent. Donc, utilise vraiment le contexte et l’habitude. Le fait d’écouter très souvent du français, ça t’aidera à progresser, mais utilise le contexte pour savoir de quel mot il s’agit.

Donc, ce qu’on a vu aujourd’hui, ce sont tout un tas d’homophones.

Le « o », avec les trois façons d’écrire, « au », « eau », « haut ».

On a vu le « sur », avec « sur » et « sûr ».

On a vu « ver » avec « vert », « verre », « vers », et « ver ».

Nous avons vu « ou » avec « ou » et « où ».

On a vu « cent » avec « cent », « s’en », « sent », « sans » et « sang ».

Nous avons découvert « leur » avec « leur », « leurs » et « l’heure ».

Et enfin, nous avons parlé de « cou » avec « cou », « coup » et « coût ».

N’oublie pas de télécharger ta fiche PDF. C’est le premier lien dans la description de cette vidéo. Évidemment, comme d’habitude, si ça t’a plu, encourage-nous avec un petit J’aime. Dis-nous en commentaire s’il y a certains homophones que tu aimerais qu’on t’explique dans le cadre d’une prochaine vidéo. Et évidemment, abonne-toi à la chaîne You Tube de Français Authentique pour ne rien manquer. Donc, si tu actives les notifications, tu seras informé dans ton flux dès qu’on publiera une nouvelle vidéo. Il y en a plein de nouvelles à venir.

Merci de ta confiance. À très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !