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5 astuces pour prendre de bonnes décisions

Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :

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Transcription de l’épisode :

Salut, très chers amis ! Merci de me rejoindre pour ce nouvel épisode de Marchez avec Johan. Et aujourd’hui, le sujet dont nous allons parler, c’est la prise de décision, comment prendre de bonnes décisions. Je vais partager avec toi cinq astuces pour prendre de bonnes décisions. Tu peux les utiliser séparément, certaines ne s’emploient pas dans tous les cas de décision. Les décisions peuvent être très différentes les unes des autres. Toujours est-il que je te recommande d’ajouter ces astuces dans ta boîte à outils pour tout simplement mieux décider.

Avant ça, je t’invite ou j’invite ceux qui ne l’ont pas fait à voir ou revoir les 7 règles de Français Authentique. C’est vraiment la base de notre écosystème. J’ai créé ce cours, 7 règles pour parler français sans bloquer, en 2011 et ce cours a été mis à jour plusieurs fois, la dernière fois en 2023, et… voilà. C’est la base, c’est vraiment le cœur de la méthode Français Authentique.

Et moi, plus j’avance dans l’âge, plus je lis de livres, plus j’écoute de podcasts, plus j’écoute de livres audio, plus j’accumule du savoir et plus je me dis qu’il y a finalement peu de choses qu’il faut maîtriser et qu’il faut maîtriser de la meilleure des façons. Et c’est pour cette raison que je passe beaucoup de temps ou de plus en plus à revoir des choses que j’ai déjà vues.

J’ai passé cet hiver pas mal de temps à lire mon journal ou en tout cas les journaux que j’ai écrits il y a 6 ans. Je relis mes notes d’il y a 6 ans, mes notes personnelles. On en parlera dans un nouvel épisode du podcast dans quelques semaines, mais c’est vraiment un exercice que j’essaie de faire régulièrement. Je me suis fait une petite liste de livres de quatre, cinq livres… alors cinq, ce sera le maximum… que j’aimerais relire tous les ans aussi pour vraiment utiliser le pouvoir de la répétition… alors, c’est la règle 2 de Français Authentique… pour ne pas seulement apprendre des choses, mais pour les maîtriser. Et la maîtrise, ça se fait avec la répétition.

Donc je t’invite… il y a un lien dans la description… je t’invite à aller voir ce cours. Et si tu l’as déjà vu, revois-le, notamment si tu as vu l’ancienne version, tu seras probablement impressionné par la nouvelle parce qu’on a mis beaucoup beaucoup d’efforts d’un point de vue tournage vidéo, montage, etc.

Alors, venons-en à notre sujet et à la prise de décision. J’avais enregistré une vidéo en novembre 2017 qui s’intitulait justement « comment je prends mes décisions ? » Donc tu peux aller la revoir même si encore une fois… puisque c’est une vidéo assez ancienne, le contenu est bon et pertinent, mais en la revoyant, je me disais oh la la, la qualité de son notamment n’est pas excellente, ça résonne, c’est pas top top. Mais c’est la vie, on avance, on évolue et on peut pas comparer mes contenus de 2024 avec mes contenus de 2016 ou 2017 en termes d’exécution. Donc c’est comme ça, c’est pas grave.

Mais aujourd’hui, je voudrais te donner quelques questions que tu peux te poser au moment où tu dois prendre une décision. Et il y en a quelques-unes qui m’ont été inspirées par Jean Rivière, qui est un créateur de contenu que je suis depuis très longtemps. C’est un Français qui est sur une niche vraiment. Donc il aide les gens à créer leur entreprise. Il a beaucoup changé au fil du temps.

Mais il y a une philosophie de vie que j’apprécie… J’avais d’ailleurs parlé de lui dans une vidéo dans laquelle je te recommandais des chaînes You Tube. Donc si tu veux aller le suivre, il s’appelle Jean Rivière. Et dans une de ses vidéos, il rassemblait quelques questions à se poser pour prendre des décisions. Bon, la plupart, je les connaissais déjà. C’est des choses que lui-même a compilées à partir de ses lectures. Et comme je lis beaucoup, j’ai aussi eu l’occasion de connaître ses méthodes, mais je les trouve sympa.

La première… Bon, c’est une chose que j’ai apprise, c’est un outil que j’ai appris quand je faisais mes études. Donc c’était en 2000, donc il y a presque 25 ans. Ça fait bizarre de se dire ça. Et ça s’appelle « les cinq pourquoi », la méthode des cinq pourquoi qu’on m’a appris à utiliser dans l’industrie. C’est quand je faisais mes études pour entrer dans l’industrie. Et la méthode des cinq pourquoi, en fait, ça t’aide à chercher une cause. Et souvent, avant de décider, on a besoin de connaître les causes et notamment la cause racine.

Il y a souvent… En fait, quand on a un problème ou quand on veut décider de quelque chose, eh bien il y a souvent une cause racine, il y a une cause qui est à l’origine du problème, mais on ne la voit pas tant qu’on n’a pas creusé, tant qu’on n’a pas essayé de comprendre. Et c’est surtout, comme je disais, utilisé ou c’est beaucoup utilisé dans l’industrie, mais on peut l’utiliser pour tout en fait, pour tout type de décision qu’on cherche à prendre, parce que décider, souvent, ça commence par une phase de clarification, il faut d’abord clarifier avant de pouvoir décider.

Alors, on peut prendre un petit exemple rapide. C’est un exemple qui est peut-être… qui est simplifié, mais qui te montre comment fonctionne la technique. Donc imagine qu’un jour tu n’avances, tu te dis : « oh la la, j’en ai marre, je n’avance pas assez vite dans un projet ». Et peut-être, puisqu’on parle de décision, peut-être que la question, c’est de savoir est-ce que tu dois continuer avec ce projet ou est-ce que tu dois l’arrêter en fait, parce que t’avances pas et tu te demandes.

Donc déjà, tu vas essayer de comprendre, tu vas te dire : « pourquoi est-ce que je n’avance pas assez vite sur ce projet ? », première question. La réponse, ça peut être par exemple : « parce que quand je dois travailler dessus, l’après-midi notamment, je procrastine », ça veut dire je remets à plus tard. Plutôt que de travailler sur le projet, je vais aller lire mes mails, je vais aller sur Facebook, je vais regarder une vidéo You Tube, je vais lire un livre, mais je ne vais pas avancer sur le projet parce que je procrastine. Pourquoi est-ce que je procrastine l’après-midi ? Quelle est la cause ? Pourquoi ?

Là, tu réfléchis et tu dis : « parce que souvent en fait, en début d’après-midi, je manque d’énergie ». OK, pourquoi tu manques d’énergie, l’après-midi ? Ben souvent, je manque d’énergie, l’après-midi, parce que j’ai beaucoup mangé le midi et je suis en phase de digestion. Pourquoi tu as trop mangé, le midi ? Ben parce que bien souvent j’ai super faim, arrivé midi. Comme je prends pas de petit-déjeuner, eh bien à midi, j’ai super faim et je mange beaucoup.

Et tu vois qu’ici, en t’étant posé cinq fois la question « pourquoi », eh bien tu arrives à la vraie cause racine. Et la vraie cause racine de cette histoire, je n’avance pas assez vite sur le projet, te montre que c’est juste parce que tu prends pas de petit-déjeuner. Le fait de pas prendre de petit-déjeuner, ça fait que tu as très faim le midi, donc tu manges beaucoup le midi, donc tu n’as pas d’énergie en début d’après-midi, donc tu procrastines sur ton projet l’après-midi et tu n’avances pas. Donc la décision, ce n’est pas d’arrêter ce projet, pas mettre fin au projet, surtout pas. La décision, c’est peut-être de prendre un petit-déjeuner qui te permettra de moins manger le midi, d’avoir plus d’énergie l’après-midi, de ne pas procrastiner et d’avancer sur le projet.

Donc tu vois, c’est un exemple un peu simplifié, mais ça marche pour tout en fait les cinq pourquoi. Donc ça t’aide à vraiment comprendre la cause racine de quelque chose en te demandant à chaque fois pourquoi et ça t’aide à décider. Premier outil : les cinq pourquoi.

Et j’en profite pour dire un grand merci à monsieur Bonnefoi, qui était un de mes professeurs quand j’étais à l’IFTS de Charleville-Mézières… donc là, on remonte à presque 25 ans… qui nous avait enseigné cette méthode très pratique en fait. Elle est à la fois théorique et pratique, et ça, j’adore. Merci, monsieur Bonnefoi.

La deuxième astuce ou le deuxième outil que tu peux utiliser pour décider, c’est, quand tu hésites entre deux options, te demander est-ce que je peux pas avoir les deux ? Parce que souvent en fait, on fait des choix par défaut, on se dit : « C’est soit A, soit B, soit 1, soit 2 ». Mais il peut y avoir dans certains cas… alors ici, ça ne fonctionne pas tout le temps… il peut y avoir la possibilité d’avoir les deux.

Par exemple, un truc tout bête, j’hésite entre choix A, vivre en France, choix B, vivre à l’étranger, et j’arrive pas à me décider. Eh bien je peux me demander : « Est-ce que je peux pas avoir les deux d’une manière ou d’une autre ? » Et bien sûr, tu peux pas vivre à la fois en France et à l’étranger, mais tu peux très bien combiner en disant : « Ben tiens, je vais vivre à l’étranger sauf au mois d’août ou sauf aux mois de juillet et août où je serai en France », par exemple. Tu vois, c’est des exemples très simplifiés, mais qui sont là pour t’aider à comprendre les astuces et la technique, comment tu peux utiliser ça. Tu te demandes, si tu hésites entre A et B, si tu ne peux pas avoir les deux.

Une autre astuce, si tu hésites entre A et B, tu peux te dire : « Est-ce qu’il n’y a pas une autre alternative, l’alternative C, qui sera encore meilleure ? » Parce que parfois on est trop, comme on dit en français, on a la tête dans le guidon, on a la tête sur justement ces deux options A et B, et on n’arrive pas à voir ce qu’il y a autour. Et pourtant, on a une autre option qui serait meilleure pour nous qu’on n’a même pas considérée. Donc prenons au moins le temps pendant 10 minutes, je sais pas, de considérer cette option.

Donc par exemple, si la possibilité A, c’est de passer des vacances en Autriche, dans les Alpes autrichiennes, l’option B, je sais pas, de passer des vacances dans les Alpes françaises, eh bien l’option C, ça pourrait être non, on pourrait aller en Suisse, la montagne en Suisse, ça serait vraiment cool. Donc tu vois, ici, tu cherches une alternative aux deux choix entre lesquels tu hésites. Ça, c’est aussi une chose qui peut t’aider à débloquer certaines choses.

Quatrièmement, ça, Jean en parle dans sa vidéo et c’est une chose que j’ai… je pense l’avoir lue dans un livre, qui parlait de la philosophie stoïcienne, c’est te dire : « Je sors de ma décision à moi et j’imagine que je dois donner un conseil à un ami qui se pose la même question ». Parce que souvent en fait, c’est comme ça, on est trop attaché émotionnellement quand on doit décider pour nous et on donne des biens meilleurs conseils aux autres qu’on ne se donne à soi-même, parce que quand on doit donner un conseil à quelqu’un, on est plus pragmatique, on est plus… comment dire… analytique, on est moins émotionnel, alors que quand c’est pour nous, on va être très émotionnel.

Un exemple de ça, tu vois, tout simple, c’est que j’ai hésité beaucoup, fin 2023, à créer un nouveau cours pour Français Authentique. Et je voulais le faire, je dis : « Allez, ce serait bien un nouveau cours, l’audience apprécierait, ça aiderait l’audience etc. » Mais je savais aussi qu’en créant un nouveau cours, ça allait créer un peu de friction et ça allait ralentir notre travail sur l’Académie Français Authentique, qui est notre projet prioritaire, vraiment. L’Académie Français Authentique, ça nous prend tout notre temps, toute notre énergie à toute l’équipe. Donc en créant un nouveau cours, j’enlève une partie de notre énergie qui était normalement dédiée à l’académie, et donc j’ai hésité entre les deux.

Un jour, je dis : « non, non, je vais rester sur l’académie à 100 % ». Après, je dis : « ah, ce serait bien de faire quand même un cours, je peux faire les deux ». C’était la deuxième astuce hein. Au lieu de dire A ou B, est-ce que je peux pas faire A et B ? Mais j’arrivais pas vraiment à me décider.

Et j’en ai parlé à mon ami Alberto, qui m’a clarifié ma vision et qui m’a montré en fait, parce que lui il n’était pas attaché émotionnellement à mon sujet, il m’a montré qu’effectivement il serait mieux, au moins pour 2024, de ne pas créer de nouveaux cours, et j’en créerai probablement un en 2025, mais l’année 2024 sera de nouveau dédiée à l’Académie Français Authentique.

Et on ne va pas forcément ajouter de nouveaux projets, on va améliorer ce qu’on a déjà : on va améliorer nos réunions avec les tuteurs, on va améliorer les modules, on va ajouter des dialogues de grande qualité, on a acheté une nouvelle caméra. Si tu as vu sur You Tube, toute l’année 2023, on avait des vidéos de meilleure qualité d’un point de vue image. On a acheté une deuxième caméra de haute qualité pour essayer d’avoir des dialogues avec deux personnes, donc on va vraiment vraiment améliorer la qualité de tous nos contenus. Et donc ça, c’est grâce à Alberto, qui m’a aidé à clarifier une chose, parce que lui il n’était pas attaché émotionnellement.

Et enfin, dernière technique… celle-là, je la tiens de Jean Rivière, qui nous invite à… en fait, quand tu hésites entre deux choses… à te dire : « Allez, je me place dans 2 ans dans le futur et je me dis, OK, j’ai pris la décision A et ça a marché, je me demande pourquoi. Ou alors, j’ai pris la décision A, ça n’a pas marché, je me demande pourquoi. Et ensuite, je fais pareil avec la décision B ».

Donc si on reprend mon exemple du nouveau cours, je peux dire : « Bon, je me place dans 2 ans, ça n’a pas marché, c’était pas la bonne décision, pourquoi ? Eh bien ça peut être parce que justement on n’a pas assez amélioré l’académie à cause du nouveau cours ». Ou alors, je peux dire : « J’ai pas fait le nouveau cours, ça a marché, pourquoi ? Eh bien parce que la qualité de l’académie s’est fortement améliorée et on aide encore plus nos membres ». Tu vois, donc on se place à chaque fois, ça a marché, ça n’a pas marché, pour chacune des options.

Voilà un petit peu quelques astuces que tu peux utiliser pour décider. Alors, je les récapitule.

Premièrement : les cinq pourquoi. Tu te demandes cinq fois pourquoi pour arriver à la cause racine.

Deuxièmement : si tu hésites entre A et B, c’est de voir si tu ne peux pas avoir les deux, A et B.

Troisièmement : si tu hésites entre A et B, demande-toi s’il y a pas une autre option, l’option C.

Quatrièmement : essaie de te détacher de ta décision et de te demander ce que tu conseillerais à un ami.

Et cinquièmement : place-toi 2 ans après la décision et analyse, dis-toi : « Bon, j’ai décidé A, ça a marché, pourquoi ? J’ai décidé A, ça n’a pas marché, pourquoi ? » Et tu fais pareil avec B.

Voilà ce que je voulais te dire aujourd’hui. N’oublie pas de suivre le premier lien dans la description et de découvrir ou redécouvrir les 7 règles de Français Authentique. Merci d’avoir suivi cet épisode. Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez avec Johan. Salut !