24 Sep 4 critères pour savoir à qui faire confiance
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Transcription de l’épisode :
Eh bien, salut très chers amis, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. C’est un plaisir de t’avoir aujourd’hui avec moi pour cet épisode dans lequel on va parler développement personnel. Et l’idée, comme d’habitude, c’est de mettre à ta disposition du contenu en français pour que tu progresses dans la langue de Molière, mais en te transmettant un certain nombre d’idées utiles, je l’espère, pour ta vie. L’idée, c’est vraiment d’améliorer ton français tout en améliorant ta vie.
Et d’ailleurs, si c’est ce que tu aimes faire, aujourd’hui, j’ai un petit cadeau pour toi, je te mets le lien dans la description de cet épisode, juste en dessous, c’est mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress sous forme de PDF. Donc, tu cliques sur le lien, tu mets ton adresse mail et tu reçois immédiatement ce livre. Ça te permet encore une fois de pratiquer le français tout en améliorant ta vie.
Donc, aujourd’hui, on va parler de confiance. C’est difficile, très très difficile de faire confiance. Et j’ai l’impression que c’est, aujourd’hui, de plus en plus complexe de faire confiance à quelqu’un, que ce soit aux politiques qui nous gouvernent, à la presse, à certaines personnes qui partagent nos vies. On sent bien qu’il y a une certaine défiance. On a une abondance de communication, une abondance d’informations sur Internet avec malheureusement des informations qui sont pas fiables, qui ne sont pas vérifiées. Il y a beaucoup ce qu’on appelle de “fake news”, donc, des gens qui soit donnent des informations qui sont fausses, soit des informations qui sont partiellement fausses. Et donc, eh bien, on a du mal à savoir à qui peut-on faire confiance.
Moi, ça m’avait frappé quand j’avais commencé à regarder un petit peu ou à m’intéresser à la politique et à l’actualité en général, mais à la politique en particulier. C’était il y a 20-25 ans, je dirais. En fait, quand je regardais des débats, tu avais deux personnes, deux hommes politiques habiles, qui avaient des idées opposées. Et en fait, quand j’écoutais chacun d’entre eux séparément, j’étais convaincu. Il y avait aussi cette idée qu’on peut, en choisissant ses arguments, en choisissant ce qu’on raconte, manipuler un peu la personne qui est en face de nous. Et du coup, on ne sait plus aujourd’hui à qui on doit ou à qui on peut faire confiance.
Et je voudrais te proposer une liste de critères, en fait, un process en quatre étapes, quatre critères à suivre pour décider si tu peux faire confiance à quelqu’un ou à une source d’information. Et ces quatre étapes, je les tire d’un livre que j’ai lu, qui était très intéressant, qui s’appelle The Road to Wisdom, donc, le chemin vers la sagesse, de Francis S. Collins. J’ai terminé le livre la semaine dernière, donc, je ne sais pas encore exactement ce que je dois en penser, parce qu’il ne correspond pas exactement à ce que j’attendais. Mais c’est un livre en fait dans lequel l’auteur partage des réflexions sur la vie, sur la recherche de sens et sur les décisions importantes qu’on prend au quotidien.
Francis S. Collins, c’est un grand scientifique qui a contribué, en fait… ou il était directeur du projet du génome humain, donc, il a contribué à la science, mais grandement. Et c’est aussi un homme de foi. Donc, c’est pour ça que je l’ai lu, c’est parce qu’il est à la fois chrétien et scientifique. Et je m’intéresse beaucoup à ce sujet et aux liens qu’il peut y avoir entre science et foi.
Et donc, ici, quand j’ai lu cette partie sur la confiance dans son livre, j’ai essayé d’appliquer ça dans ma vie ou d’essayer en tout cas de réfléchir à ce qu’il partageait par rapport à mon expérience personnelle. Et selon lui, il y a quatre grands critères à analyser avant de décider si, oui ou non, on a envie de faire confiance à quelqu’un.
Bonjour ! Alors, je ne croise jamais de promeneurs, ici. Et là, je viens de croiser quelqu’un, qui a pas l’air content de me voir puisqu’il a pas répondu à mon bonjour. Mais c’est pas grave.
Donc, on parlait de quatre critères à analyser pour savoir si on peut faire confiance à quelqu’un ou quelque chose. Un journal, par exemple, ça marche aussi.
La première chose à vérifier, c’est l’intégrité de la personne qui écrit l’article ou qui nous parle. L’intégrité, c’est la cohérence entre ce qu’une personne dit et ce qu’elle fait. Quelqu’un d’intègre, il dit « je vais faire ça » et il le fait. Quelqu’un d’intègre dit par exemple « je ne mens pas » et il ne ment pas. Donc, il y a ici cohérence entre ce que quelqu’un dit et ce que cette personne fait.
Par exemple, je sais pas, le meilleur moyen de voir que quelqu’un est intègre, qu’une personne a de l’intégrité, c’est si cette personne, par exemple, va tenir une promesse ou va dire quelque chose alors que ce n’est pas dans son intérêt. Par exemple… alors, je vais pas donner de nom, mais il y a quelques semaines, une membre de l’équipe m’a dit « Johan, on s’est mis d’accord sur un budget pour une tâche parce qu’on a dit que cette tâche prendrait tel temps, eh bien je voulais t’informer que finalement je passe moins de temps ». Donc, ça, c’est quelqu’un d’intègre, la personne qui m’a dit ça, puisqu’elle m’a dit quelque chose qui n’était pas dans son intérêt. Parce que forcément, si on s’était mis d’accord sur un temps et un budget, rouvrir la discussion, c’est à son désavantage. Ça veut dire qu’elle touchera un peu moins d’argent. Eh bien, ça, c’est pour moi un superbe exemple d’intégrité.
Et c’est pas toujours aussi flagrant, c’est pas toujours aussi facile de voir que quelqu’un est intègre, mais on peut le voir dans les petits signes du quotidien qui montrent qu’une personne est intègre. La personne en question que je viens de te citer, je savais déjà qu’elle était intègre parce que, dans les discussions, elle me disait toujours : « Bon Johan, je préfère te dire la vérité, voilà ce qui s’est passé ». Et on le sent, on le voit dans les petits signes du quotidien si une personne est intègre ou pas.
Et ici, il y a un vrai risque en termes de confiance. Si on accorde la confiance ou sa confiance à quelqu’un qui n’est pas intègre, il y a un vrai risque parce que, parfois, en fait, on s’aperçoit qu’une personne n’est pas tout à fait intègre, mais on minimise.
Moi, j’ai eu le cas. J’avais parlé de la situation mais dans les grandes lignes, je me suis jamais étendu et jai jamais donné tous les détails, mais j’ai été trahi lors de la mise en place du projet Français Authentique au Maroc. Et en fait, si tu veux, la personne qui m’a trahi, m’avait déjà quand tout allait bien, et que tout fonctionnait, et que tout le monde était content, j’avais eu quelques signes, tu vois, des mini-mensonges ou des choses que cette personne avait dites, où je me disais : « Tiens, quelqu’un d’intègre ne dirait pas ça ».
Et je n’ai pas fait attention à ces petits signaux. Et il s’avère que ces petits signaux, que j’ai ignorés, auraient dû être une alarme. Parce que dès que la situation est devenue plus complexe, dès que cette personne a considéré que le projet ne fonctionnait pas comme elle le souhaitait, eh bien ces petits signaux et ces petits manques d’intégrité sont devenus des gros gros manques d’intégrité. Et ça s’est même terminé par du chantage, du vol et des menaces.
Donc, il faut faire attention. C’est comme on dit, parfois, « ah j’ai menti, mais c’est un tout petit mensonge ». Et en fait, il y a pas vraiment de tout petits mensonges. Évidemment, parfois, on est obligé d’accommoder un peu la vérité pour ne pas blesser une personne ou autre. Mais parfois, il y a des petits mensonges inutiles qui sont faits par une personne dans son propre intérêt. Et ces petits mensonges doivent être aussi des signaux, des signaux très, très forts. On a même en français un proverbe qui dit « qui vole un œuf, vole un bœuf ». C’est-à-dire quelqu’un qui commet un petit vol, qui va voler un œuf, eh bien commet aussi ou commettra plus tard un gros vol. Donc, il volera un bœuf. Donc, c’est un proverbe français qui dit qu’en fait il y a pas de petit vol. À partir du moment où on a volé, c’est très très grave.
Donc, il faut vraiment faire attention. Quand on accorde sa confiance à quelqu’un, il faut vraiment faire attention à ce paramètre qui est l’intégrité.
Le deuxième, c’est la compétence. La compétence, c’est la capacité réelle que quelqu’un a à accomplir une tâche ou à accomplir son savoir-faire. Moi, je me suis fait avoir là-dessus aussi. J’ai accordé ma confiance, dans le cadre de Français Authentique, du travail… je me suis fait avoir deux fois sur le sujet… à des gens qui me disaient avoir une compétence, notamment ici je parle de montage vidéo. Le montage vidéo, c’est quand tu reçois une vidéo et tu découpes, tu rajoutes des animations, etc. Et deux fois, notamment une, j’ai vraiment été berné comme on dit, j’ai accordé ma confiance à quelqu’un qui n’avait clairement pas les compétences.
Donc, il faut vraiment les évaluer, les compétences, demander des preuves concrètes. Donne-moi un exemple de ce que tu as déjà fait par le passé, explique-moi ton expérience, etc. Et c’est seulement quand on est sûr que cette personne a la compétence nécessaire qu’on peut lui faire confiance.
En ce qui concerne la presse, par exemple, si on veut lire l’avis d’un scientifique, eh bien il faut regarder, OK, est-ce que ce scientifique est reconnu ? Est-ce qu’il a fait des publications dans des journaux, etc. Donc, on évalue la compétence.
Et ici, il faut aussi faire très très attention, il faut que la compétence soit liée au domaine en question. Je m’explique. Parce qu’aujourd’hui, en fait, on a tendance à dire, « oh, cette personne a réussi dans un domaine, donc, je vais écouter ses conseils dans tous les domaines ». C’est un peu, tu sais, le syndrome des influenceurs qui ont par exemple réussi dans, je sais pas, la beauté, le mannequinat ou le sport, se bâtir un corps musclé, et qui vont donner des conseils d’investissement ou des conseils de nutrition ou autre. Tu vois, ils sortent de leur domaine. Donc, il faut… Bien sûr, quand on accorde sa confiance sur la base de la compétence de quelqu’un, il faut que cette compétence soit liée au sujet en question.
Un footballeur n’est pas légitime pour parler d’autres sujets que le football, même si certains footballeurs veulent faire passer des messages politiques, etc. Non, si je veux me faire un avis sur la politique, je vais écouter des gens qui ont de l’expérience en politique ou qui ont de l’expérience en organisation, en management. Pas un footballeur. Quel qu’il soit et quel que soit son talent ou la sympathie que je peux avoir pour lui, donc, chacun a sa place. Si tu veux donner ta confiance à quelqu’un, assure-toi que sa compétence soit liée à ce dont tu as besoin.
Troisièmement… Alors, je les cite dans l’ordre cité dans le livre. C’était exactement dans cet ordre-là qu’il les a cités. Moi, le numéro 3, je l’aurais mis numéro 1. Il s’agit de l’humilité. L’humilité, c’est quand on reconnaît ses limites et qu’on est ouvert à apprendre. Quelqu’un qui n’est pas humble, il montre pas de limites, il peut tout faire, il sait tout faire. Et la personne en question dont je te parlais tout à l’heure, lors du conflit au Maroc, n’avait pas d’humilité. C’était, pour reprendre ses mots, « un couteau suisse ». C’est quelqu’un qui savait tout faire, etc. Et le manque d’humilité… enfin, qu’il pensait savoir tout faire.
Et le manque d’humilité conduit bien souvent à une distorsion de la réalité. Parce que quelqu’un qui n’est pas capable ou qui n’a pas envie de reconnaître ses propres limites ne reconnaîtra pas les limites des autres ou en tout cas ne reconnaîtra pas le fait que les autres leur disent non. C’est ça, ils vont tout placer par rapport à eux. C’est une sorte d’égocentrisme. Et ça, c’est très dangereux.
Moi, je m’inspire beaucoup de leaders ou de personnes qui vont reconnaître ne pas savoir, qui vont me dire : « Je ne sais pas. Je dois réfléchir, je dois regarder, je dois étudier. Mais là, pour le moment, je ne sais pas. Je ne sais pas quoi te dire ». Et l’humilité, en fait, ça a un grand impact sur la confiance. Si quelqu’un te dit, « laisse-moi quelques jours avant de te donner une réponse ou un conseil, parce que là, je ne sais pas », eh bien, bien sûr que tu vas avoir confiance en elle, bien sûr que tu vas voir que cette personne est sincère.
Donc, je t’invite vraiment à faire attention avant d’accorder ta confiance à quelqu’un, vraiment t’assurer que cette personne est humble. Il y a le fameux livre de Ryan Holiday, écrivain américain, que je cite très souvent, et le livre en question, c’est L’ego est l’ennemi. Et il reprend tout un tas d’histoires, tout un tas de concepts, pour montrer qu’un des plus grands ennemis, c’est l’ego. Et je suis assez d’accord, en fait. La majorité des problèmes que j’ai eus dans le cadre de Français Authentique, ça a été des problèmes d’ego, vraiment de personnes qui avaient un ego qui était surdimensionné, qui n’étaient pas humbles, tout simplement.
Quatrièmement, c’est un petit peu complexe, parce que ça peut être vu de différentes façons, mais on va quand même l’aborder parce qu’il est important, ce sujet. Avant de faire confiance à quelqu’un, il faut aussi s’assurer du fait que nos valeurs sont alignées. Les valeurs, c’est quand on partage des principes, des principes qui guident nos décisions. Ça peut être des valeurs morales : l’honnêteté, l’humilité dont on parlait avant. Tout ça, ça peut faire partie des valeurs. Les priorités. Si quelqu’un est père de famille, accorde de l’importance ou donne priorité à sa famille, ça fait aussi partie des valeurs. La vision de la vie, les pensées politiques, etc., tout ça, ça fait partie des valeurs.
Et parfois, tu peux avoir deux personnes qui sont humbles, qui sont compétentes, qui cherchent à agir avec intégrité, mais qui ont des valeurs complètement opposées. Eh bien là, il y aura un conflit assuré, en fait, à un moment donné. Donc, il faut s’assurer… Avant de donner confiance à quelqu’un, il faut s’assurer que les fondamentaux, les bases, dont on reparlera dans un autre épisode de Marchez Avec Johan, qui sortira dans quelques semaines et que je prépare, sur ces bases morales, et comment être sage, en fait, et comment bâtir sa constitution personnelle, il faut s’assurer qu’on a quand même… tu vois, comme on dit en français, qu’on est sur la même longueur d’onde, c’est-à-dire qu’on a des bases communes et qu’on essaie d’avancer dans la même direction.
Alors, bien sûr, et c’est là où je disais que c’est un peu compliqué, il ne faut pas considérer ce critère seul. Par exemple, un chrétien ne va pas dire, « je fais confiance à cette personne juste parce que nous avons les mêmes valeurs et que nous sommes tous les deux chrétiens ». Non. Même si le fait d’être chrétien c’est un socle, c’est une base et c’est, en termes de valeur, quelque chose de très important, ça ne suffit pas. Il faut clairement considérer les autres critères. Donc, on ne fait pas confiance à quelqu’un juste parce que cette personne partage nos valeurs.
Donc, tu vois, c’est assez… Je trouve ce modèle assez simple, assez clair, et je le trouve aussi très pertinent par rapport à mon expérience. Donc, je te résume brièvement. Avant de faire confiance à quelqu’un, assure-toi que cette personne a de l’intégrité, est intègre, que cette personne a des compétences ou a en tout cas les compétences nécessaires pour le sujet en question, quel qu’il soit.
Encore une fois, ça peut être… si tu parles avec ton cousin de… je sais pas… de la pandémie de COVID ou de la personne pour qui voter, demande-toi « OK, quelle est la compétence de cette personne dans ces domaines ? Est-ce qu’elle a une formation scientifique ? Est-ce qu’elle connaît des choses ? »
J’ai un très bon ami, par exemple, qui est officier dans l’Armée française. Bien sûr que quand je parle politique avec lui, eh bien j’estime qu’il a une compétence dans le domaine, parce que, en tant qu’officier de l’armée, il a accès à des informations, et c’est son métier en fait, surtout qu’il est axé un petit peu dans la stratégie et dans la diplomatie et dans les rapports entre États, eh bien son avis va compter, donc, ça fait partie de la compétence.
Il faut que les personnes soient humbles, sinon on ne leur accorde pas la confiance, ça c’est clair. Et bien sûr, il faut regarder si nous avons des valeurs alignées avec ces personnes.
Et tu vois, j’ai pris quelques exemples tout au long de ce podcast, mais tu vois que ça s’applique à tous les sujets finalement et à tous les domaines de la vie, qu’ils soient personnels, professionnels, qui concernent nos vies de famille ou nos amitiés, etc. Donc, je t’invite vraiment à réfléchir aux personnes en qui tu as confiance et de te demander si ces quatre critères sont respectés. Parce que parfois on fait un peu confiance par défaut, c’est-à-dire lui, je lui fais confiance, évidemment, c’est mon cousin. Mais non, malheureusement, c’est pas suffisant, parce qu’on peut avoir un cousin qui n’est pas humble, on peut avoir un cousin qui n’a pas la compétence, on peut avoir un cousin qui a des valeurs complètement différentes des nôtres, on peut avoir un cousin qui n’est pas intègre. Donc, tout ça, il faut malheureusement le prendre en compte avant de faire confiance à quelqu’un.
Donc, j’aimerais que tu me dises en commentaire, alors soit par e-mail, tu peux m’envoyer un e-mail, n’hésite pas, ou sous un post de réseaux. Je poste, par exemple, ces articles sur Facebook. Donc, si tu me suis là-bas, tu peux m’écrire là-bas, peu importe. J’aimerais que tu me dises quel est le critère qui compte le plus pour toi. Les quatre sont importants. Personnellement, je trouve que les quatre sont primordiaux. Par contre, j’attache la plus grande importance à l’humilité. Je dirais humilité et intégrité. Mais l’humilité, ça me semble quand même être un des facteurs primordiaux. Qu’en penses-tu ? Dis-moi par mail ou en commentaire sous les réseaux.
Et bien sûr, si tu t’intéresses au développement personnel, n’oublie pas de télécharger gratuitement mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Le lien est dans la description de ce podcast. Merci de m’avoir suivi. Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut !