07 Juil 3 dialogues du quotidien en français – Volume 7
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Transcription de la vidéo :
Salut, cher ami ! Bienvenue dans cette nouvelle vidéo dans laquelle tu vas découvrir des dialogues authentiques entre natifs. Une nouvelle fois, tu connais le concept, c’est pas la première fois qu’on le fait, ma femme Céline va me rejoindre et nous allons tous les deux simuler des situations du quotidien via des dialogues entre deux personnages fictifs, Audrey et Jean-Luc. L’idée, c’est réellement de t’aider à progresser à l’oral et de mieux comprendre les natifs. On t’a préparé trois dialogues authentiques aujourd’hui : aller chercher les enfants à l’école, au marché et panne de voiture. Comme d’habitude, tu auras le dialogue entre nous deux et je t’expliquerai le vocabulaire important.
Une annonce importante mais très courte avant de passer au premier dialogue, les inscriptions à l’Académie Français Authentique viennent d’ouvrir pour quelques jours et elles sont fermées 90 % de l’année. Si tu cherches une plateforme tout-en-un dans laquelle tu auras du contenu, tu feras partie d’une communauté, tu accéderas à des réunions Zoom avec des tuteurs natifs, suis le premier lien dans la description pour nous rejoindre dès maintenant.
Premier dialogue : aller chercher les enfants à l’école.
Audrey : Jean-Luc, tu devais aller chercher les enfants à 16 heures 30. Il est 17 heures 15.
Jean-Luc : Quoi ? Mince alors ! J’étais persuadé que c’était ton tour aujourd’hui.
Audrey : On en a parlé ce matin. T’étais même en train de beurrer ta tartine.
Jean-Luc : Ben, faut croire que ça m’est passé au-dessus de la tête.
Audrey : Faudrait peut-être que tu te mettes un rappel sur ton téléphone, non ?
Jean-Luc : Allez, je file. Avec un petit détour par la boulangerie, histoire de me faire pardonner.
Audrey : Et t’as intérêt de te pointer avec deux pains au chocolat, pas un.
Jean-Luc : Compte sur moi.
Audrey : T’as de la chance qu’il soit gourmand.
Alors, quelques explications sur ce dialogue.
Déjà, au niveau des heures, tu le sais probablement, mais en France, on a un système 24 heures, c’est-à-dire que pour 4 heures, on dit 16 heures ; pour 6 heures de l’après-midi, on dit 18 heures.
On utilise beaucoup à l’oral l’interjection « quoi ». Si on dit « quoi », on montre qu’on est surpris, qu’il y a quelque chose qu’on comprend pas bien. C’est une réaction spontanée face à une information qui était pas attendue.
Par exemple, je peux être en train de faire ma vidéo et regarder l’heure et dire : « Quoi ? Il est déjà 9 heures ». Tu vois, ça montre une situation de surprise.
« Mince », c’est une exclamation polie quand on a fait une erreur.
Par exemple, je peux dire « mince, j’ai oublié mes clés à la maison ».
« Il faut croire que », on l’utilise pour montrer qu’on fait une déduction, qu’on déduit quelque chose à partir d’une information.
Par exemple : Il n’est pas venu, il faut croire qu’il a oublié.
Tu vois, ici, je fais une supposition, je déduis quelque chose à partir d’une information initiale.
L’expression « passer au-dessus de la tête » signifie une information qu’on a oubliée, on ne l’a pas du tout intégrée, on n’a rien retenu, comme si l’information était justement, plutôt que d’entrer dans notre tête, était passée au-dessus de notre tête.
« Il faudrait peut-être que », c’est une façon de donner un conseil ou de faire une suggestion. C’est pour ça qu’on utilise le conditionnel. C’est moins direct que de dire « il faut que ». Quand on dit « il faudrait peut-être que », c’est pour faire une suggestion.
« Filer », c’est un verbe du langage familier qui veut dire partir rapidement. Il y a l’idée qu’on se dépêche.
Par exemple : Bon, je file, je suis à la bourre. Ça veut dire je pars rapidement parce que je suis en retard.
Histoire de + infinitif, un verbe à l’infinitif, c’est un moyen familier de dire « dans le but de ». Dans le cas du dialogue, ça veut dire pour me faire pardonner.
Avoir intérêt à + un verbe à l’infinitif, on l’utilise pour donner un avertissement. C’est presque une petite menace.
Par exemple : T’as intérêt à être à l’heure ce soir. Ça veut dire, voilà, il faut vraiment que tu sois à l’heure, sinon il y aura des conséquences. Donc, c’est une petite menace gentille.
« Se pointer », c’est du langage familier. Ça veut dire arriver. Se pointer en retard, ça veut dire arriver en retard.
Dialogue 2 : au marché
Audrey : Bon, on attaque avec les légumes. Comme ça, c’est fait.
Jean-Luc : Ouais. La corvée d’abord, le plaisir après.
Audrey : Exactement. Tu veux bien aller chercher les tomates pendant que je file au stand bio ?
Jean-Luc : Et si je voulais juste flâner tranquillement, moi ?
Audrey : Alors là, tu rêves. On n’est pas là pour se promener. On est là pour faire les courses. Bon, prends des courgettes, des tomates et des oignons.
Jean-Luc : Les oignons, ils me font pleurer. Et pas de joie, hein ?
Audrey : T’as qu’à penser à la dernière fois que t’as oublié les enfants à l’école. Ça te remettra les idées en place.
Jean-Luc : Ah non, ça c’est un coup bas.
Alors, quelques explications et commentaires au sujet de ce dialogue.
« Attaquer », ça veut dire commencer. C’est du langage familier. Mais je peux dire : « Allez, j’attaque l’enregistrement de cette vidéo ». Ça veut dire je commence, je me mets au travail. Encore une fois, c’est du langage familier.
Une corvée, c’est une tâche répétitive. C’est quelque chose qu’on n’a pas envie de faire, mais qu’on doit faire quand même.
Par exemple, pour beaucoup, faire la vaisselle, c’est une corvée.
« Vouloir bien » ou « bien vouloir », c’est une manière de demander quelque chose à quelqu’un.
Par exemple : Tu veux bien m’aider à ranger l’appartement ? Tu vois, c’est une demande polie. Est-ce que tu veux bien ?
Et si + un verbe à l’imparfait, c’est un moyen de faire une proposition ou une hypothèse.
Par exemple : Et si on allait au cinéma ce soir ? C’est un moyen de proposer quelque chose.
« Flâner », c’est du langage courant. Ça veut dire se promener sans avoir de but particulier. Si je flâne dans la ville de Strasbourg, ça veut dire je marche dans les rues de Strasbourg sans avoir réellement de but.
« Alors là », c’est une locution qu’on exprime pour montrer qu’on est très surpris. C’est une réaction assez forte d’étonnement.
Par exemple, si on t’annonce une nouvelle inattendue, tu peux dire : « Alors là, je ne m’y attendais pas du tout ».
« Remettre les idées en place », ça veut dire reprendre ses esprits après une situation de confusion, avoir les idées plus claires.
Par exemple : Cette discussion m’a remis les idées en place.
« Un coup bas », c’est une action ou une parole injuste. On ressent un coup bas comme étant une attaque personnelle.
Troisième dialogue : une panne de voiture
Jean-Luc : Bon, je crois que la voiture ne veut plus démarrer.
Audrey : Tu plaisantes, j’espère. On doit aller chez tes parents dans une heure.
Jean-Luc : Je te jure. J’ai tourné la clé et… silence radio. Même pas un toussotement, rien.
Audrey : T’aurais pas laissé les phares allumés encore une fois par hasard ?
Jean-Luc : Euh, peut-être, c’est pas impossible. Enfin, je suis pas sûr.
Audrey : Mais c’est pas croyable, Jean-Luc. À ce rythme-là, on va finir par y aller en trottinette.
Jean-Luc : C’est pas ma faute si ce vieux tas de ferraille a rendu l’âme. Allez, je passe un coup de fil au dépanneur. Encore faut-il qu’il soit dispo à cette heure-là.
Audrey : Et moi, je préviens tes parents. Je vais encore passer pour la rabat-joie de service.
Quelques explications et commentaires sur ce dialogue.
« Ne pas vouloir », ici, ça veut dire… dans le cas de ce dialogue hein… ça veut dire ne pas fonctionner.
Par exemple, mon ordinateur ne veut pas démarrer. Ça veut dire, tout simplement, mon ordinateur ne fonctionne pas.
« J’espère », ça peut être utilisé, comme dans le cas du dialogue aujourd’hui, pour exprimer une inquiétude.
Par exemple : C’est une blague, j’espère. Ça veut dire, je suis un peu inquiet. Je rajoute le « j’espère » pour montrer mon inquiétude.
« Silence radio », c’est une petite locution qu’on utilise pour dire qu’il n’y a pas de réponse, on n’a pas eu de retour, pas de réponse.
Par exemple : J’ai envoyé un message à mon cousin avant-hier, mais depuis, silence radio. Ça veut dire, j’ai eu aucune réponse de mon cousin.
Quand on ajoute « par hasard » dans une phrase, il y a l’idée que ça aurait pu être fait par étourderie, sans le faire exprès. C’est pour accuser quelqu’un, mais d’une manière tout à fait douce.
Par exemple : Tu n’aurais pas pris mon chargeur de téléphone dans ton sac, par hasard.
Ici, on accuse quelqu’un, mais gentiment. Le « par hasard » montre qu’on sait que cette personne ne l’a pas fait exprès.
Parfois, au lieu de dire « c’est possible », on va dire « c’est pas impossible ». On va avoir une double négation. C’est souvent une manière d’admettre quelque chose sans vraiment l’assumer. On a un peu honte.
Par exemple :
– Tu as oublié les billets de train à la maison ?
– C’est pas impossible.
Donc, ça veut dire c’est possible, oui, mais je l’assume pas entièrement.
« Un tas de ferraille », c’est une expression pour parler d’une très très vieille voiture. La ferraille, ce sont des vieux morceaux de fer. Donc, un tas de ferraille, c’est une vieille voiture.
« Rendre l’âme », ça veut dire, pour un objet, cesser de fonctionner, tomber en panne, mais probablement pour toujours, on ne pourra pas le réparer.
Par exemple : La machine à laver a rendu l’âme. Ça veut dire que la machine à laver ne fonctionne plus et on ne pourra probablement pas la réparer.
« Passer un coup de fil », c’est un moyen familier de dire « téléphoner ». Si je passe un coup de fil à ma femme, ça veut dire que je lui téléphone.
« Dispo », c’est le raccourci de disponible, c’est très fréquent à l’oral.
Et quelqu’un de rabat-joie, c’est quelqu’un qui casse l’ambiance, qui met une mauvaise ambiance. Une personne rabat-joie empêche les autres de s’amuser.
Donc, voilà, j’espère que ce volume 7 t’a plu, que tu as aimé les différents dialogues, que tu as appris des choses. Si c’est le cas, laisse un petit « j’aime » pour nous le faire savoir. Il y aura peut-être un volume 8 du coup. N’hésite pas à proposer des sujets de dialogue ou de conversation dans les commentaires. Abonne-toi à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications. Partage cette vidéo avec tes amis et suis le premier lien dans la description parce que les inscriptions à l’Académie Français Authentique sont ouvertes pour quelques jours seulement.
Merci d’avoir été avec nous aujourd’hui et je te dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo en Français Authentique. Salut !