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3 dialogues du quotidien en français (Volume 4)

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Transcription de la vidéo :

 

Salut, chers amis. Bienvenue pour un nouvel épisode de la série : « Trois dialogues du quotidien en français ».

Papa, papa, tu es sûr que tu n’oublies rien ?

Non, non. Laisse-moi enregistrer ma vidéo, s’il te plaît.

C’est le premier jour de 2024, je te rappelle.

Ah oui, merci les enfants ! Bonne année 2024 !

Bonne année, chers amis !

Bonne année à tous !

Ceci étant dit, passons à nos dialogues authentiques.

 

Salut et merci de nous rejoindre. Il s’agit du quatrième épisode de cette série de dialogue du quotidien en français.

On sait que vous appréciez ce type de contenu, puisque vous en réclamez encore plus. Tu peux retrouver, par exemple, le volume 1 dans le « i » comme info là- bas, si tu ne l’as pas vu. Comme pour les épisodes précédents, je serai accompagné de ma femme Céline et nous allons jouer le rôle d’un couple. Je suis Jean-Luc, elle est Audrey, qui parle de façon spontanée de choses liées au quotidien.

Dans la vidéo d’aujourd’hui, les dialogues seront « faire le ménage », « partir en vacances » et « aller au zoo ». Je t’expliquerai bien sûr le vocabulaire des différents dialogues authentiques.

 

Avant de passer au dialogue, si tu apprécies les conversations entre francophones, je t’invite à jeter un œil à l’Académie Français Authentique. Le lien est dans la description. Nous y proposons de plus en plus de dialogues. Nous essayons d’ajouter un maximum de dialogues en plus de tous les autres types de contenus. Donc tu peux vérifier ça tout de suite et rejoindre la liste d’attentes puisque les inscriptions sont fermées 90% de l’année et la prochaine séance d’inscription démarre le 7 janvier.

 

Passons au premier dialogue : « Faire le ménage ».

Audrey : Jean-Luc, quel jour on est ?

Jean-Luc : Dimanche, pourquoi ?

Audrey : J’ai complètement zappé, mais ma mère vient nous rendre visite cet après- midi. Il faut absolument qu’on range la maison avant qu’elle arrive. Allez, on se bouge les fesses.

Jean-Luc : Oui, oui, je me prépare. Alors, on commence par quoi ?

Audrey : On a deux heures pour que la maison soit nickel. Tu t’occupes de passer l’aspirateur et la serpillère. Pendant ce temps- là, je ferai la vaisselle et le linge. Ça marche ?

Jean-Luc : Reçu cinq sur cinq.

Audrey : Et que ça saute !

Deux heures plus tard, le téléphone sonne. Audrey répond. Après deux minutes, elle raccroche.

Jean-Luc : C’était qui ?

Audrey : C’était ma mère. Elle ne pourra finalement pas passer. Elle a eu un empêchement. On s’est dépêché pour rien.

Jean-Luc : Au moins, la maison est propre comme un sous neuf.

 

Alors quelques explications de vocabulaire. Le verbe « zapper », il a deux sens. Ça peut vouloir dire « changer de chaîne  avec la télécommande ». Je zappe, je change de chaîne, ou ça peut vouloir dire en langage familier « oublier ». « J’ai zappé quelque chose », ça veut dire « j’ai oublié quelque chose ».

Attention, « rendre visite » est différent de « visiter ». « Rendre visite à quelqu’un », ça veut dire « aller le voir ». « Visiter quelque chose », ça signifie « découvrir une ville », « découvrir un pays ». Si on visite Paris, on découvre Paris.

Une expression amusante et familière « se bouger les fesses ». Les fesses, c’est le derrière. Je suis assis sur mes fesses en ce moment. Et l’expression « se bouger les fesses », ça veut dire « agir », « passer à l’action », « se mettre au travail » ou  encore «se dépêcher ». Il y a vraiment l’idée d’agir et d’agir maintenant. Une variante, c’est «se bouger le popotin ». Ça veut dire la même chose.

«Nickel », c’est un mot du langage familier également qui veut dire «parfait », «très, très bien », «super ».

Tu as vu dans ce dialogue différents verbes liés au ménage, «passer », on l’utilise pour parler de l’aspirateur, «passer l’aspirateur », «passer la serpillière », «passer le balai ». Le verbe « faire » est également utilisé. «Faire la vaisselle », «faire la lessive », «faire le lit », «faire les courses ».

L’expression «recevoir cinq sur cinq », ça veut dire «comprendre ». Si je te dis «reçu cinq sur cinq », ça veut dire, « j’ai compris », « OK », « j’ai parfaitement compris », « j’ai reçu le message ».

« Et que ça saute », c’est une interjection que l’on utilise pour dire à quelqu’un de se dépêcher.

«Avoir un empêchement », ça veut dire « ne pas pouvoir faire quelque chose ». Par exemple, ne pas pouvoir aller à un rendez- vous, on a un empêchement, c’est-à-dire qu’il y a un évènement qui nous empêche de faire quelque chose. À cause de cette chose, on ne peut pas faire ce qui était prévu. L’expression « propre comme un sous neuf », elle est utilisée pour dire que quelque chose est très, très propre, d’une propreté parfaite.

 

Passons au deuxième dialogue : «Départ en vacances ».

Audrey : Cartes d’identité, passeport, téléphone, portefeuille, on a tout ?

Jean-Luc : Attends, j’ai oublié de prendre mon écharpe.

Audrey : Mais tu n’en auras pas besoin. Il va faire 30 degrés tous les jours à Barcelone.

Jean-Luc : Au cas où il ferait froid le soir, on ne sait jamais.

Audrey : Bon, comme tu veux. Tu as pris tes lunettes de soleil ?

Jean-Luc : Ah non, je les ai laissées dans le salon. Je reviens tout de suite.

Audrey : Allez, dépêche- toi ! On va rater l’avion.

Jean-Luc retourne dans la maison récupérer quelques affaires. Il revient quelques instants.

Audrey : Tu es prêt ?

Jean-Luc : Ah attends, j’ai oublié…

Audrey : Quoi encore ?

Jean-Luc : Mon projecteur pour regarder des films le soir.

Audrey : Mais Jean-Luc, on n’a plus de place dans la valise. Tu vas le mettre où ton projecteur ?

Jean-Luc : C’est vrai, c’est vrai. On pourra regarder des films à la télévision.

Audrey : On peut y aller maintenant ?

Jean-Luc : Attends, je crois qu’on a oublié le plus important.

Audrey : Quoi ?

Jean-Luc : Les enfants.

 

Alors voyons un peu le vocabulaire lié à ce dialogue. « Au cas où  + conditionnel », ça introduit une hypothèse, ça veut dire dans l’éventualité.

Par exemple : « au cas où tu aurais besoin d’aide, appelle- moi ». À l’oral et dans le langage familier, on utilise souvent « au cas où » tout seul, sans la partie avec le conditionnel derrière.

Par exemple : « Prends un parapluie, au cas où». Ça, c’est ce qu’on va dire et ça sous-entend « prends un parapluie au cas où il pleuvrait». D’accord ? Mais on supprime cette partie dans le langage un peu familier ou à l’oral et on dit : « prends ton parapluie, au cas où. ». « On ne sait jamais », ça veut dire que quelque chose peut se produire, on ne sait pas. Il y a ici l’idée de prendre une précaution. On prend une précaution au cas où quelque chose arrive, parce qu’on ne sait jamais que cette chose peut arriver.

« Rater + un transport » : « rater le bus », « rater le train », ça veut dire : « le manquer, ne pas réussir à monter dans le moyen de transport avant que celui- ci parte ». « Quoi encore ? » : c’est une expression qui montre qu’on est exaspéré, on en a marre, on est agacé.

Dans notre dialogue, Audrey perd patience. Quand elle dit « quoi encore ? », ça veut dire « OK, dis ce que tu as à dire, mais je perds patience, j’en ai marre ». On a une phrase, ici, on a une question qui est posée et qui est typique de l’oral. Il s’agit de « tu vas le mettre où, ton projecteur ? »

Tu vois que la structure est particulière et on la rencontre à l’oral. À l’écrit, on aurait plutôt dit « Où vas- tu mettre ton projecteur ? » En principe, on met le mot interrogatif au début de la phrase et on inverse le sujet et le verbe. « Où vas-tu mettre ton projecteur ? » Mot interrogatif, inversion sujet-verbe, c’est la forme correcte.

Mais à l’oral, parfois, on dit « tu vas le mettre où ton projecteur ? » On utilise juste un changement d’intonation pour montrer qu’on pose une question, mais grammaticalement, ce n’est pas tout à fait correct.

 

Troisième dialogue : « Au zoo ».

 

Avant le départ au zoo.

Audrey : J’ai hâte de voir les pandas. Ils sont tellement adorables avec leurs gros ventres.

Jean-Luc : Moi, j’espère qu’on pourra nourrir certains animaux comme les girafes.

Audrey : Attention, il va faire chaud aujourd’hui. N’oublie pas de mettre de la crème solaire sur ton visage.

Dans la section des pandas.

Audrey : Regarde celui qui dort sur le rocher, qu’il est mignon ! C’est encore un bébé. Il doit avoir six mois.

Jean-Luc : Tu as vu les deux de devant ? On dirait qu’ils se chamaillent pour de la nourriture. Mais quel glouton !

Audrey : Et si on adoptait un panda ?

Jean-Luc : Sois raisonnable. Un panda a besoin de vivre à l’extérieur. Et puis, il serait malheureux chez nous, dans notre petit appartement. Il aurait l’impression d’être en cage. Si tu veux, on peut prendre un chien.

Audrey : Mais, ce n’est pas du tout la même chose, un panda, c’est 1000 fois plus chou. Imagine un peu, faire des câlins à cette petite boule de poils.

Jean-Luc : Ma chérie, je crois que tu as complètement perdu la tête.

 

Quelques explications de vocabulaire, maintenant, relatives à ce dialogue. « Avoir hâte de », ça veut dire « être impatient », « on attend quelque chose », « on a envie que cette chose arrive le plus vite possible ».

Par exemple, j’ai hâte de partir en vacances, je suis impatient.

Ici, attention, il y a une petite confusion possible. Il y a une différence entre « il fait » et on parle d’une température ou « c’est » et on parle d’une température. Quand on dit « il fait chaud »ou « il fait froid », on parle de la météo, du temps qu’il fait.

Quand on dit « c’est chaud » ou « c’est froid », on indique un objet qu’on peut toucher, quelque chose de tangible, quelque chose qui existe, « est chaud » ou « est froid ».

Mais pour la météo, on ne dira pas « c’est chaud aujourd’hui ». On dira « il fait chaud aujourd’hui ».

On peut marquer l’exclamation en français en utilisant « que », « qu’ » ou « quel ». Par exemple « quelle jolie robe ! » On s’exclame, on trouve que la robe est jolie, donc on dit « quelle jolie robe ! » ou encore « qu’il est beau, mon fils ! » ou « qu’elle est belle, ma fille ! ».

On s’exclame. « Il doit » Tu connais le verbe devoir, évidemment, mais ici, il est utilisé d’une façon un peu particulière. Il n’exprime pas une obligation comme « je dois faire mes devoirs » ou « il doit faire ses devoirs », là, ça exprime une obligation.

Dans le cas du dialogue, « il doit » montre une supposition, quelque chose est probable. On pense que quelque chose va se produire. « Il doit avoir six mois ». Si on dit du Panda « il doit avoir six mois», ça veut dire « on pense qu’il a six mois », « c’est probable qu’il ait six mois ». « On dirait », ça veut dire « il semble que », « apparemment ». D’après ce qu’on voit, on tire une conclusion.

Par exemple, « on dirait qu’il est fatigué». On regarde quelqu’un, il semble fatigué, on dit  « on dirait qu’il est fatigué ».

Le mot « glouton » veut dire qui mange beaucoup, qui mange trop. À la base, le glouton, c’est un animal et on l’utilise pour parler de quelqu’un ou d’un autre animal qui mange beaucoup.

Par exemple, « cet enfant est un véritable glouton, il mange tout le temps ». Un synonyme de glouton, c’est « goinfre ».

« Adopter un animal », ça veut dire qu’on va le recueillir chez soi, qu’on va le prendre avec nous.

« Une boule de poils », c’est une expression au sens littéral. Une boule, tu sais ce que c’est, c’est comme un ballon, par exemple, c’est une boule, c’est une sorte de sphère.

Les poils, c’est ce qui recouvre les animaux. Un chien a des poils, etc. Donc, « une boule de poils », c’est finalement un animal poilu au sens littéral. Au sens figuré, c’est un animal à fourrure et on indique en disant une boule de poils que c’est un animal joli, qu’il est mignon, on a envie de le caresser, de le serrer contre soi. C’est une boule de poils.

« Un chou », c’est à la base le nom d’un légume, un chou, et on peut l’utiliser pour dire que quelque chose est mignon. Si tu dis à un enfant « oh tu es chou », ça veut dire « tu es mignon ». Donc, ici, rien à voir avec le légume.

« Perdre la tête », ça veut dire « perdre la raison », « devenir un peu fou ». Dans le cas du dialogue, ça veut dire qu’Audrey est tellement obsédée par les pandas qu’elle n’est plus lucide

Donc, voilà pour aujourd’hui. J’espère que ces dialogues t’ont plu. J’espère que ce volume 4 t’a plu. Si c’est le cas, fais-le savoir en laissant un petit « j’aime ». Ça nous encourage et ça nous permet de savoir que tu en veux d’autres.

Tu peux partager cette vidéo avec tes amis pour les aider à progresser en français, en français authentique. Tu peux bien sûr nous dire en commentaire quel type de sujet tu aimerais qu’on traite dans ces dialogues.

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Donc, rejoins la liste d’attente. Les inscriptions ouvrent le 7 janvier. J’ai hâte d’y faire ta connaissance en personne. N’oublie pas de t’abonner à la chaîne YouTube de Français Authentique et d’activer les notifications.

 

Merci de ta confiance ! Salut.