3 conseils pour réussir un entretien en français

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Transcription de la vidéo :

Dans la vidéo d’aujourd’hui, nous allons aborder un sujet sur lequel vous me sollicitez souvent. Il s’agit de l’entretien en Français avec un recruteur. Et je vais vous donner trois conseils pour réussir votre entretien en Français.

Bonjour les amis et merci de me rejoindre pour cette nouvelle vidéo de Français Authentique. Vous me sollicitez très souvent pour parler de l’entretien en  Français. Que ce soit un entretien d’embauche pour obtenir, un entretien entrer dans une université, etc., il semble que cet exercice vous pose problème. J’ai enregistré dans l’académie Français Authentique un module complet qui parle de l’entretien d’embauche. J’y parle pendant une heure et je vous dis ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire. J’ai sélectionné les huit questions les plus posées lors des entretiens d’embauche pour vous aider à vous y préparer et je partage mon écran pour vous montrer quelques ressources  qui vous aideront à vous préparer. J’ai également fait un module sur la préparation du CV qui complète ça. Donc, si le sujet vous intéresse, vous pouvez aller jeter un coup d’œil à ce qu’on fait et ce que je propose au niveau de l’académie Français Authentique.

Dans la vidéo d’aujourd’hui, je vais vous donner trois astuces pour vous aider à réussir vos entretiens en Français. Il ne s’agit, bien sûr, pas de répéter ce que j’ai raconté dans ce module, mais juste de vous donner mes trois conseils, qui, je pense, sont les plus importants à mettre en œuvre si vous voulez réussir n’importe quel entretien en Français.

Conseil numéro 1 : c’est la véritable règle d’or en entretien : ne mentez pas. Une règle d’or, c’est quelque chose qu’il faut respecter à tout prix ; c’est une règle que vous n’avez pas le droit de transgresser. Si jamais vous transgressez cette règle, si jamais vous ne respectez pas cette règle, vous risquez d’avoir des problèmes. En entretien d’embauche, comme dans la vie en général et en entretien d’embauche encore plus, il ne faut jamais mentir. Je hais le mensonge en général, donc, c’est pour ça que ce conseil est encore plus important pour moi que pour d’autres, mais mettez-vous à la place d’un recruteur : si jamais vous mentez, si jamais vous donnez une information qui n’est pas réelle et que le recruteur s’en aperçoive. Eh bien, vous allez perdre toute crédibilité et même si c’était un tout petit mensonge, même si c’était juste une chose qui était sans importance, une chose que vous avez menti juste un tout petit peu. Il va perdre confiance et il ne croira pas tout ce que vous lui avez raconté avant qui, pourtant, était vrai. Donc, en mentant, si le recruteur s’en aperçoit, c’est terminé pour vous. Et s’il ne s’en aperçoit pas, si votre mensonge passe quand même, ce n’est pas pour autant que vous avez gagné parce qu’il va avoir une fausse attente, il va avoir une fausse compréhension de votre profil et ça risque de vous créer des problèmes plus tard. Donc, le mensonge est à proscrire et c’est mon conseil numéro 1 quel que soit l’endroit dans lequel vous voulez aller, quel que soit l’entretien que vous avez.

Conseil numéro 2 : ça paraît évident et ça l’est : préparez-vous. Il s’agit de montrer au recruteur que vous voulez vraiment le job, que vous êtes motivé et donc que vous avez pris le temps de vous préparer et de vous renseigner en ce qui concerne l’entreprise. Donc, il est important, si c’est une entreprise ou une université, de connaître le nombre de personnes qui travaillent dans l’entreprise, le chiffre d’affaire ou alors le nombre d’étudiants qu’il y a dans cette université, quels sont les programmes qui existent, etc. Vous vous renseignez sur l’entreprise et sur son environnement puisque vous allez vous renseigner sur les clients de l’entreprise, sur les fournisseurs de l’entreprise, sur les concurrents de l’entreprise. Si c’est une université ou autre, vous allez vous renseigner sur les programmes d’échange, des partenariats avec d’autres écoles, etc. Tout ce qui touche à l’endroit que vous souhaiteriez intégrer. Vous vous renseignez et vous montrez au cours de l’entretien que vous vous êtes renseigné et vous avez préparé votre entretien.

Essayez toujours de rester concret, donner toujours des chiffres. Comme vous êtes préparé et que vous avez toutes les choses en tête, donnez des chiffres et soyez concret. Votre recruteur n’est pas censé lire dans vos pensées. Si vous lui dites : « Je parle Anglais. » ou « Je parle Français. », c’est difficile pour lui de comprendre ce que ça veut dire, par contre si vous lui dites : « J’ai eu 800 au TOIC. » ou « J’ai un niveau C1 d’après les tests de Français que j’ai passés. » Soyez concret, préparez-vous à être concret lors de l’entretien. Et bien sûr, cette préparation, ça passe aussi par une révision des dates-clés de votre vie. Vous ne devez pas prendre votre CV sous les yeux et le lire en disant : « J’ai passé mon Baccalauréat en 2000… », non, vous devez connaître les chiffres-clés de votre carrière et de votre vie. Ça fait partie de votre phase de préparation et face au recruteur, vous êtes sûr de vous et vous lui dites : « J’ai passé mon Baccalauréat en l’an 2000. » Il y a une autre idée de maîtrise quand on fait ça, quand on est prêt, qu’on connaît ses chiffres que quand on est obligé de tout rechercher sur le CV qu’on a apporté.

Conseil numéro 3 : soignez votre image. Ça, c’est super important. On vit dans un monde – malheureusement, que ce soit juste ou pas – qui est basé sur le paraître, sur l’image. J’ai lu une interview d’une directrice d’une agence de communication qui disait que l’énergie qu’a une personne qui vous écoute est utilisée de la façon suivante : 55% de l’énergie du recruteur sont utilisés pour regarder, scruter l’apparence ; 38% de l’énergie du recruteur sont utilisés pour regarder les gestes. Et seulement 7% de son énergie sont utilisés pour écouter les propos. Ça veut dire que vous pouvez dire les choses les plus intelligentes du monde, elles ne compteront qu’à 7% ou n’attireront que 7% de l’attention de votre recruteur. Encore une fois, c’est injuste, mais c’est la triste réalité.

Vous devez donc faire très attention à votre posture, vous devez être assis avec le buste droit, pas être comme ça dans votre chaise quand vous parlez au recruteur, ça ne va pas du tout. C’est des détails, mais vous vous mettez assis avec le buste droit avec les deux pieds au sol et ça montre déjà que vous êtes sûr de vous. Vous devez soigner votre poignée de main. Ni trop molle, ni trop dure, vous devez soigner votre poignée de main qui doit être ferme, mais, bien sûr, sans casser la main du recruteur.

Vous devez essayer d’avoir une voix claire et forte. Vous n’êtes pas obligé de crier, vous parlez normalement, mais avec une voix claire. Si vous parlez comme ça vraiment pas assez fort, ça ne donne pas signe de confiance au recruteur. Vous devez travailler un petit peu votre voix pour montrer que vous avez confiance en vous. Mais pas trop quand même sinon vous risquez de l’énerver et les recruteurs n’aiment pas les gens qui ont trop confiance en eux.

Très important en ce qui concerne l’attitude générale : soyez à l’heure. Ça ne sert à rien d’arriver au rendez-vous un petit peu en retard, d’avoir couru parce que vous avez eu peur de manquer le rendez-vous, d’arriver en sueurs tout essoufflé. Il vaut mieux prendre son temps, arriver 15-20 minutes plus tôt, ça vous laisse le temps de parer à tous les problèmes qu’il peut y avoir sur la route et au moins, vous pouvez aller aux toilettes, vous pouvez vous lavez les mains, boire un verre d’eau, vous installer et respirer juste avant l’entretien. Ça fait partie de l’attitude. Le fait d’arriver un peu plus tôt, ça va vous aider aussi à maîtriser vos émotions puisque vous serez seul dans une salle en train d’attendre le recruteur et vous pourrez respirer un petit peu, vous calmer et en entrant dans la salle, vous allez essayer – c’est très important – de  maîtriser vos émotions. Vous n’allez pas trembler, vous n’allez pas avoir la voix qui tremble, vous n’allez pas parler très vite parce que vous êtes stressé et vous avez envie de sortir votre message très vite de la bouche, non. Vous allez être calme, vous allez avoir respiré avant, vous allez être droit, comme je l’ai dit avant, et tout va très bien se passer.

Soyez optimiste et positif ; dites-vous en entrant que vous allez réussir cet entretien et évitez les « euh, hum … », toutes ces choses qu’on utilise quand on est mal à l’aise et qu’on essaye de meubler un blanc. Il n’y a pas de problème s’il y a un blanc de quelques secondes entre deux phrases ou entre deux informations que vous donnez. S’il y a un blanc, ce n’est pas grave, réfléchissez. Souvent, on a peur du blanc, du vide ; on a peur quand personne ne parle et on dit : « Hum, hum, hum … » Il faut l’éviter en entretien parce que ça montre que vous n’avez pas forcément confiance en vous.

Voilà, les amis, j’espère que cette courte vidéo vous a aidés, que ces trois conseils vous aideront lors de votre prochain entretien. Si vous avez d’autres choses qui marchent, qui ont fonctionné pour vous par le passé, dites-nous-le en commentaire sur Facebook ou YouTube et vous pouvez jeter un petit coup d’œil au site de l’académie Français Authentique – je mettrai un lien en bas – et vous pouvez nous rejoindre pour discuter avec nous entre autres de l’entretien et de plein d’autres sujets qui touchent à la France et à la francophonie. J’espère que ces conseils non exhaustifs vous ont aidé et que vous les appliquerez.

Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo de Français Authentique.